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 Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer
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Mister Gold

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MessageSujet: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeLun 20 Mai - 14:23

Depuis quelques jours, Gold se sentait épié. Au début, ce ne fut qu'une sensation, qu'il jeta dans un coin de son esprit, sa tête étant trop encombrée pour se soucier de si peu de chose. Or, la sensation avait persisté, c'était même aggraver de jour en jour, devenant presque obsédante ; ce n'était pas rien, quelqu'un le suivait bon sang ! Alors, l'homme avait tout d'abord décidé de continuer à vaquer à ses occupations, tout en restant sur ses gardes puis à tenter de découvrir la personne à l'origine de cette horrible sensation. Qui dans Storybrooke avait intérêt à la suivre ? Regina ? Cora ? Hook pour se venger ? Emma pour le surveiller ? Quelqu'un qu'il ne connaissait pas ? Cette perspective était effrayante, la ville n'était pas faite pour accueillir des étrangers, surtout depuis que la magie œuvrait en son sein.

De ce fait le petit homme commença un jeu du chat et la souris avec l'espion en question, se montrant plus malin que lui, par des moyens magiques, Gold fini par trouver qui se cachait derrière cette histoire. Il s'agissait d'un homme, oh le dealmaker se rappelait l'avoir déjà vu, lors de la journée du tremblement de terre, un homme connaissant Emma visiblement. Jamais le magicien n'avait aperçu cet homme auparavant, d'ailleurs, lors de cette journée, l'étranger avait gardé sa capuche sur la tête, Gold n'avait fait qu'entre apercevoir le visage de celui-ci. Pourquoi cet homme précisément le suivait ? Était-il comme August ? Désespéré au point de vouloir piéger le Dark one ? Une erreur que lui-même ne referait pas, plus jamais il se livrerait aussi facilement à quelqu'un (sauf aux personnes ayant acquis sa confiance, ce qui réduisait les possibilités à une personne en réalité). Mais peu importe, quoique voulait ce voyeur, le prêteur sur cage ne lui céderait en aucun cas, sauf pour un deal bien entendu.

Maintenant que le mystère était résolu, Gold hésitait entre aller à la rencontre de cet homme ou le laisser dans son coin, pour retourner à ses affaires bien plus urgentes. Seulement, personne n'importunait le Dark one, personne ne devrait avoir l'audace de l'espionner de la sorte ! Cela le piquait au vif, dans son orgueil ou sa fierté (ou les deux), de ce fait le sorcier opta pour la première idée. Il ne savait pas ce que cela allait en résulter, ne savait même pas si l'homme avait remarqué son propre manège, après tout s'il était de nature magique c'était possible. Réfléchissant à cela, Mister Gold marchait dans l'une des nombreuses petites ruelles de Storybrooke, un lieu tout à fait propice aux cachettes les plus diverses, parfait pour filer n'importe qui. Le plus dérangeant dans tout cela, fut que le Dark one ne pouvait prédire avec précision les réactions de l'étranger, tout cela était tellement flou et honnêtement, le magicien n'aimait pas ça. Ce qui ne l'empêcha pas au final, de s'arrêter de marcher soudainement pour s’exclamer enfin, d'un ton ou la menace pouvait se faire sentir :

 « Je pense que nous pouvons cesser cette petite mascarade, mon cher, il serait peut-être temps que vous vous montriez enfin à moi ! »

 Désormais, les dés en étaient jeté, de quelle manière allait agir l'autre homme ? Cela n'empêcha pas qu'il soit lui-même sur ses gardes, malgré son apparence presque vulnérable avec son visage si humain et sa canne. Son visage justement, ne reflétait que mépris et agacement, parce qu'il était ici, c'était senti obliger d'être ici au lieu de sa boutique ou chez lui ou encore à la bibliothèque. En tout cas, c'était calme comme ruelle, avec les petites fenêtres aux étages plus haut, quelques fil à linges tendu, donnant un charme pittoresque à l'ensemble, un peut plus d'ailleurs et le Dark one se serait senti dans une ville quelconque de la Forêt enchantée, non sur cette terre étrange sans magie. Observant attentivement autour de lui, Gold ne pu s'empêcher d'ajouter :

« J'ai connu des gens ayant des manières beaucoup moins tordus pour m'approcher, chérie ! »

Parfois la nature humaine lui échappait, parfois seulement, c'était tout à fait déconcertant. Une pensée l'effleura soudainement qu'il aurait pu parler de tout ça à Emma Swan, la shérif après tout était faite pour régler ce genres d'affaires. Cependant, cela répugnait au puissant homme de demander de l'aide à qui que se soit, trouvant cette perspective tout à fait humiliante. A moins que cela entre dans le cadre de sa faveur, néanmoins, n'aurait il pas été une faveur gâcher ? Non, Rumple avait des envies tout autre pour cette faveur, quoi, il ne savait pas encore mais présentait que se serait pour quelque chose de bien plus important qu'un malheureux espion ...


Dernière édition par Mister Gold le Mar 11 Juin - 22:38, édité 1 fois
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Neal Cassidy

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MessageSujet: Re: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeMer 22 Mai - 12:42

Neal, Neal bon sang ! Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Vraiment, qu’est-ce qui m’avait prit de le suivre ? Lui, que je voulais éviter à tout prix. Allons, Neal, serais-tu devenu suicidaire ? Les flots d’émotions que j’avais ressentis à son égard m’étaient encore indéchiffrables. De la haine, de la rancœur, ça c’était sur. Après tout, se sont des sentiments qui ont mûri en moi pendant tant d’années. Des années où je lui en avais voulu de m’avoir abandonné. Cette souffrance ne s’était jamais atténuée. Je pensais pourtant qu’elle allait s’amoindrir avec le temps afin de me laisser me construire. Mais non. Certes, je l’avais dissimulé au plus profond de mon cœur, mais elle était toujours présente. Maintenant que je l’avais vu, cette carapace était doucement en train de se briser, ce qui ne présageait rien de bon. D’autres sentiments étaient nés en moi, mais je m’efforçais de les refouler. De l’espoir, tout comme de la peur. Peur de quoi Neal ? D’être déçu ? La confiance avait disparue, ce qui ne m’empêchait pas d’être intrigué. C’est pour cela que j’avais commencé à le suivre discrètement, l’observant de loin.

J’avais tout de suite constaté que Mister Gold, car c’est ainsi qu’il se prénommait dans ce monde, était craint par les habitants. Hmm, qu’est-ce qu’avait fait le Ténébreux après mon départ ? Au fond, je n’étais pas sur de vouloir savoir la réponse. La magie … il l’utilisait toujours. Ce constat m’avait mis hors de moi. N’as-tu pas assez perdu avec la magie, Papa ? Il faut que tu recommences, que tu connus. A moins que cette perte n’ait finalement pas aussi d’importance que je ne l’aurais cru.

Ce petit manège avait duré plusieurs jours, parfois j’avais l’impression qu’il m’avait surprit et parfois non. Alors du moment que je n’avais pas d’avertissement, je continuais tout simplement. Je savais pertinemment que je jouais un jeu dangereux, qui risquait de se retourner contre moi à tout moment. Gold finirait par remarquer ma présence. Et qu’est-ce que je dirais pour me justifier hein ? Aucune idée, j’aviserais sur place.

Et ce jour là fini par arriver. Dans une ruelle, alors que je suivais mon père, celui-ci s’arrêta subitement. D’ailleurs, ce lieu avait quelque chose de macabre. Tout d’abord j’avais pensé qu’il se rendait à un lieu louche pour une quelconque affaire de magie noire. Parfois, j’étais pris d’envie de débarquer dans son bureau et détruire chaque objet magique. Mais ça ne me servirait à rien d’autres que de m’attirer des ennuis.

Si seulement, il cessait d’utiliser la magie. Perdu dans mes sombres pensées, je ne reviens à la réalité que lorsque sa voix s’éleva dans la ruelle. Arrêter cette mascarade ? Me montrer ? L’identité de son interlocuteur était évidente. Et merde ! Je suis repéré. L’espace d’un instant, je ne pouvais m’empêcher de blêmir, sachant que maintenant, j’allais devoir lui faire face.

Laissant échapper un soupire de frustration, je m’avançais à découvert dans la ruelle, retirant au passage la capuche de veste. Toujours silencieux, j’affrontais son regard avec un certain malaise que j’arrivais toute fois à dissimuler. C’était la première fois que je refaisais face à mon père, après tellement d’année. Je pouvais lire tout le mépris qu’il ressentait à mon égard à cet instant précis. C’était … étrange. Au plus loin que je me souvienne, jamais il ne m’avait regardé d’une telle manière. Non, le mépris et le dégout était toujours réservé aux autres. Mais aujourd’hui, Neal Cassidy n’est qu’une personne parmi tant d’autres. Ah, Papa, si tu savais.

Mais non, tu ne sauras pas.

« Je ne crois pas que le terme « chéri » c’est très approprié entre nous, Rumplestiltskin. Et question d’être tordu, je pense toutefois ne pas vous égaler. »

Voila, au moins c’est clair. Ayant du mal à gérer mes émotions, je serais de toute façon dans l’incapacité de lui cacher que je connais son identité, ma rancœur étant trop forte. Je n’avais pas pu m’empêcher de cracher mon venin, avec autant de mépris dans la voix que ce regard qu’il me lançait.

Mitigé entre l’envie de lui hurler dessus, afin de déverser toute ma colère et de simplement partir en le snobant, je restais cependant figé sur place, incapable de faire le moindre mouvement. Alors serrant les poings, je me maudis d’être aussi faible. Pourtant je devais me détacher de toute cette existence, je ne suis plus Bae, Baelfire est mort, maintenant il ne reste plus que Neal Cassidy. Et pourtant … pourtant c’était bien Bae qui parlait, refaisant surface pour se venger de l’abandon qui avait détruit sa vie. Se venger avec des mots, qui, si Gold savait son identité, l’aurait certainement blessé.

Au fond de moi, je savais pourtant que la vengeance était inutile. Mon père a fait son choix il y a longtemps. La magie l’a emporté sur moi, provoquant la souffrance du jeune Bae et aujourd’hui la colère de Neal. Se venger n’était pas une bonne idée, je voulais partir d’ici pour ne plus jamais revenir, mais ce n’est pas ce que je fis. A la place, je le foudroyais du regard. Sens ma rancœur papa.

Et puis maintenant que j’étais découvert …..

« Qu’est-ce que vous comptez faire ? Utiliser de votre magie pour me nuire ? Vous savez autant que moi qu’elle a toujours un prix …. »

Et pour ce cas là, un prix qui n’était pas à prendre à la légère, bien que Gold l’ignorait. Parce que s’il me blessait physiquement ou moralement avec la magie, il perdra son fils. Et si ça arrivait …. Comment est-ce qu’il réagirait d’ailleurs si ça arrivait ?

« Cessez d’utiliser la magie », concluais-je. « C’est mieux pour tout le monde. »

Lui tournant le dos, je commençais déjà à faire demi-tour. Avoir une conversation avec mon père me semblait tout bonnement impossible. Je n’y arrivais pas. Alors va t’en.
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Mister Gold

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MessageSujet: Re: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeDim 26 Mai - 23:16

Bien, qui était cet homme au juste ? Gold fut d’abords surpris de constater que cet étranger connaissais son nom, son vrai nom, mais cela Emma aurait très bien pu le lui dire, sans qu'il sache pourquoi d'ailleurs. Puis le magicien se senti soudainement amuser par la colère de cet inconnu, quoi qu'il avait fait, cet homme semblait terriblement lui en vouloir. En attendant, le prêteur sur gage laissa l'autre homme déverser toute cette colère tout en profitant de l'occasion pour mieux l'observer, ce qu'il n’avait pas eu l'occasion de faire avant, l'ayant toujours vu de loin jusqu'ici.

C'était un homme grand, plus que lui en tout cas, avec les cheveux foncé et de grands yeux couleur chocolat, semblables aux siens, des yeux ressemblant à ceux de Baelfire. Cette soudaine pensé s'imposa dans son esprit et réveilla, comme à chaque fois qu'il pensait à son fils, la douleur de l'avoir abandonner. Oh il regrettait, les regrets le rongeaient depuis l'instant ou son garçon avait disparu dans cet affreux trou vert et jamais jamais ils n'avaient cessés de le torturer depuis lors ! Devenant plus intenses chaque jours de sa longue vie (peut être était ce pour cela que la folie avait fini par le prendre, la prétendu mort de Belle n'ayant pas aider).

Or, le petit homme ne montra en aucuns cas son trouble à cet étranger moralisateur, il avait les yeux de Bae certes, pouvait ressembler à lui une fois adulte mais les chances que ce soit son fils étaient minimes, alors, le sorcier s'exclama tandis que l'inconnue commençait déjà à partir :

« Allons, chérie, qu'ai je fais pour mérité une telle diatribe ? Je crois que nous sommes jamais rencontré, d’où d'étonner vous ses informations sur la magie ? D'on connaissez vous mon nom ? Est ce Emma qui vous en a parlez ? »

Rumple se sentait réellement curieux, le menace grondait toujours dans le ton de sa voix néanmoins, le Dark one ne ressentait pas la nécessité de nuire à cet homme. Eh bien, celui ci avait raison, toute magies vient avec un prix et surtout, le petit homme ne désirait pas avoir de problème avec Emma. La jeune femme aurait tôt fait de le soupçonner si quelque chose de fâcheux arrivait à cet étranger, il avait d'autres chats à fouetter que de devoir prouver son innocences par des mensonges, de plus il ne voulait pas mentir à sa Belle.

Ainsi l'inconnu pouvait se sentir chanceux, bien que le magicien n'allait certainement pas l'en informer, préférant laisser planer le doute. De plus en plus intrigué, Gold s'avança vers l'autre homme, le son de sa canne résonnant légèrement entre les murs des maisons, à part se son obsédant rien ne se faisait entendre, étaient ils les deux seuls êtres vivants ici ? Ou les personnes alentours ne ressentaient pas l'envie suicidaire d'aller se mêler des affaires du puissant Rumplestiltskin ! Celui ci ne pouvant s'empêcher d'ajouter d'un ton plus moqueur :

« Vous me dites que je suis tordu, vous semblez en colère, alors pourquoi me suivre mon cher ? Il doit y avoir une raison, j'aimerais l’entendre ! »

Parfois, son ancien lui refaisait surface, ses anciennes manières d'agir, son ancien rire de psychopathe et en cet instant il avait bien envie de rire. Gold était capable de passer du rire aux larmes en peut de temps, de passer d'un état mélancolique à un état d'euphorie hystérique ou encore de rester d'un calme olympiens dans des situations inappropriées ou non. Il était une palette d'émotions et de sentiments à lui tout seul ! C'est ainsi que la pensée absurde qu'il était effectivement en train de parler à son fils s'imposa de nouveau, c'était troublant, c'était idiot voyons, n'est ce pas ?

Quoiqu'il en fut, le prêteur sur gage était tour près maintenant, arrivant à ce déplacer rapidement lorsqu'il le voulait, malgré sa boiterie (qui ne l'empêchait pas de faire ce qu'il voulait finalement). Oh non, l'inconnu n'allait pas s'en sortir comme ça, n'allait certainement pas partir sans s'expliquer un minimum, de toute façon, Gold sentait que ce ne serait pas le cas ; après tout celui ci semblait le connaître un minimum et ne montrait aucunes peurs, ce qui à bien y réfléchir, était très intéressant, voir fascinant. C'était toujours nouveau de constater que certaines personnes ne ressentaient pas de crainte à le côtoyer, la liste n'étant vraiment pas longue et comportait un certain nombre d’ennemis.

L'étranger deviendrait il l'un d'eux ? Il ne semblait pas dangereux, cependant, le petit homme savait que parfois les apparences pouvaient être trompeuses, qu'il était toujours conseiller de rester sur ses gardes, du moins tant qu'il ne connaissait pas parfaitement la personne. Alors, l'homme allait il dévoiler son identités désormais ? La suite des événements risquait d'être intéressante ...
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MessageSujet: Re: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeLun 27 Mai - 12:47

Rah !! C’est que monsieur a l’air de bien s’amuser en plus !!! Il me détaillait avec curiosité, comme si j’étais un phénomène de foire. J’inspirais un bon coup pour faire terre mon envie de lui hurler dessus. La façon dont il me fixait me rendait mal à l’aise. Peut-être parce qu’un tel méprit n’avait jamais été adressé à Bealfire, et encore moins de sa part. La seule chose qu’il y avait à faire, est de ne pas se laisser impressionner. Reste fort et supporte son regard. J’en profitais peut-être un peu pour le foudroyer du regard, ce qui me fit constater que plus j’étais en colère, plus cela l’amusait. Que faire d’autre à part soupirer de dépit ?

Lui tournant les talons pour tout simplement partir, le sorcier prit enfin la parole. Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ma colère ? A ton avis papa ? D’où me venait ma haine envers la magie ainsi que la connaissance de son nom ? Mais tout me vient de toi Papa. Le terme « Chéri » m’avait l’air bien ironique, une plaisanterie de mauvais gout, et en aucun cas un signe d’affection d’un père pour son fils. Soupirant avant de me retourner, je pris néanmoins la parole.

« Je vous ai déjà dis de ne pas m’appeler ainsi. Et non, rien ne me viens d’Emma. Je vous connais et je vous déteste parce que ….. Vous avez tué mon père ! … Et ma mère également. En fait, vous avez fait de moi un orphelin. Mais je doute que vous en soyez navré, donc je ne vais pas m’attarder sur plus d’explications à ce sujet. »

Ce n’était pas un mensonge. Non. Une vérité dites d’une manière détournée. Lors de ma petite aventure avec Hook, à l’époque où j’étais encore Bae, le pirate m’avait apprit la véritable identité de l’assassin de ma mère ainsi que les conditions de sa mort. Est-ce que je lui en voulais pour ça ? Un peu oui … Mais surtout, j’étais égoïste. Alors je lui en voulais plus de m’avoir abandonné. De ne pas avoir tenu sa promesse. Et d’être resté si seul. Je le tenais en parti responsable de tout ce qui m’était arrivé. Car si Rumple ne s’était pas défilé, on aurait pu vivre loin de la magie, loin des dangers et loin de l’Ombre.

Cependant le sorcier n’en avait pas fini avec ses questions. Il voulait également savoir pourquoi il le suivait. Logique, à sa place, j’aurais demandé la même chose. Mais ne voulant pas me justifier, je commençais à être vraiment agacé par cette situation. L’envie de lui hurler qui je suis, est saisissante mais se serait une terrible erreur. Il vaut mieux le laisser dans l’ignorance. Surtout que je n’avais pas totalement tort dans ce que j’ai dis. Mon père est mort. Tuer par sa magie. Maintenant, il n’y a plus que ce sorcier. Et à en croire Matthys, il était craint de tous, parce qu’il avait fait des choses horribles en tant que Ténébreux. Donc oui, mon père est mort.

Il s’était déplacé rapidement vers moi. Un peu surprit, je reculais d’un pas, prit d’un certain malaise. Je voulais lui hurler de ne pas s’approcher de moi, mais encore une fois, aucun son ne sortit de ma bouche. Un silence oppressant prenait place entre nous. Affrontant cependant son regard, j’espérais qu’il cède et qu’il parte tout simplement, ce qui n’arriva pas. Alors qu’il me détaillait, prit d’une certaine curiosité, j’en fis de même.

Cet homme, qui pourtant était mon père, me rendait mal à l’aise. Même s’il avait une apparence humaine, plus aristocrate, je pouvais voir en lui, le cruel ténébreux. Il me semblait même entendre son rire raisonner dans ma tête, me faire frissonner de la tête aux pieds. Alors que pourtant, il ne disait rien. Mais l’idée d’être considéré comme une de ses proies, une de ses probables victimes, me dégoutait. Je suis ton fils, pas un pauvre type avec qui tu peux faire un deal, ou tenter de le nuire par tous les moyens. Non … Tu n’as pas le droit …. Non ……

« Arrêtez ! Arrêtez de me regardez comme ça !!!! Je vous suivais pour voir quel genre d’homme vous êtes. Mais j’ai ma réponse. Vous êtes le Ténébreux. Mais je ne deviendrais pas une de vos proies. Je n’ai pas peur de vous. Il y a pire que vous, Rumplestiltskin. J’ai déjà vu l’Ombre. Alors je peux vous affronter vous ! »

En parlant de l’Ombre de Peter Pan, je laissais ainsi sous entendre que j’ai peut-être fais parti des enfants perdus, afin de l’envoyer vers une mauvaise piste, pour ne pas être découvert. En aucun cas Gold devait comprendre que je suis Baelfire.
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MessageSujet: Re: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeDim 2 Juin - 13:08

Ainsi, il avait tuer les parents de cet homme ? Cette information laissa le ténébreux perplexe, il ne se souvenait pas d'avoir rendu orphelin un garçon, en général c'était quelque chose qu'il évitait même. Oh bien sur, il y avait les parents de Gepeto, changer en marionnettes, cependant il ne s'en sentait pas complètement responsable (après tout ce n'était pas lui en personne, qui avait donner cette potion aux deux jeunes gens). Alors qui donc avait bien pu tuer ? Un homme et une femme ? Des parents d'un jeune garçon ? Cela voudrait dire que cet homme venait de leur monde ? L'homme avait mentionner l'ombre, Rumple connaissait cette ombre, du moins en avait quelques connaissances, cela voudrait également dire que l'homme en face de lui avait voyager entre plusieurs mondes, qu'à un moment donner de son histoire il aurait pu être un enfant perdu.

Gold ne connaissait pas grand chose à propos de ces jeunes enfants, juste des rumeurs collectées ici et là dans les nombreux chemins qu'il avait emprunter. Malheureusement, tout ses souvenirs et ses connaissances ne lui permirent en aucuns cas de trouver quels parents il aurait pu tuer. Jamais, non jamais le cruel Dark one n'avait fait cela, maintenant il en était pratiquement sur, cruel oui parfois, impitoyable lors de ses deals c'était certains, mais il y avait toujours cette limite de ne pas rendre un enfant orphelin (sauf cas rare comme le petit Gepeto évidement). Fronçant franchement les sourcils de ce fait, le dealmaker ne pu s'empêcher de rétorquer :

« C'est facile de tout me mettre sur le dos, mon garçon, mais je crains de ne pas savoir de quoi vous parlez ! »

Finalement, cette rencontre commençait à l'ennuyer, il avait espérer en apprendre plus, pas se voir jeter de fausses accusation (comme l'autre homme qui l'accusait d'avoir changer son père en porc, il ne se rappelait pas de ça non plus), peut être était il temps de l'écourter. Or, un souvenir s'imposa soudainement à lui, le souvenir de sa main plongeant dans la poitrine d'une femme, de sa main serrant un cœur, de la mort de cette femme. Milah, la mère de Bae, néanmoins, cet homme ne pouvait pas être Baelfire n'est ce pas ? De toute façon, l'étranger avait mentionner la mort de son père et il était bien vivant, à moins qu'il ne veille mentionner le petit fileur de laine, trop craintif pour être un homme. Il ajouta d'un ton agacer :

« Je suis navré pour vos parents, navré que vous ayez du affronter l'Ombre, néanmoins, je ne trouve pas cela malin de venir à moi pour m'accuser de tout vos mots, chéri, trouver un autre coupable car, je ne me sent absolument pas concerner par vous ou votre histoire, aussi triste soit elle .. ! »

Cela dit, Mister Gold le regarda de haut (enfin d'aussi haut qu'il pouvait, il restait plus petit que cet inconnue, toutefois sa prestance faisait parfois oublier ce genre de détails idiot), en commençant tout bonnement à s'éloigner. Le magicien avait d'autres choses sur le feu, d'autres préoccupations bien plus urgente, concernant sa potion et son fils perdu, cet homme ? Il ne s'en préoccupait plus, ce n'était qu'une âme désespéré de plus, pas une menace, juste un gars malheureux qui avait voulu déverser sa bile sur lui. Ce n'était pas très intelligent, de son point de vue, pas très fin de faire ça, or, certaine fois les humains pouvaient se montrer très stupide. Le prêteur sur gage s'éloigna donc tranquillement, bercer par le propre son de sa canne sur le sol, mettant déjà cette rencontre dans la case 'oubliette' de son cerveau, tout en regrettant tout de même d'avoir perdu son temps.

Pourtant, pourtant quelque chose le tourmentant dans tout ça, le poussait à continuer presque inconsciemment à fouiller dans ses souvenirs, certain vieux de plusieurs siècles, pour trouver qui il avait bien pu tuer pour attirer une telle colère. Certes, le petit homme était persuader à 90 pour cent que c'était faux tout simplement, seulement, les 10 pour cent restant n'en était pas si sur. Et cette impression de déjà vu, qui restait là tapi dans son esprit, cet instinct qui lui criait que cet homme était bien plus qu'il n'y paraissait, cependant le ténébreux n'écoutait pas cette voix, cet homme ne pouvait pas être autre chose qu'un simple humain, protagoniste ou non de leur vieux monde. Soupirant, Gold s'arrêta, se retourna afin d'observer de nouveau ce visage, pour s'assurer de quelque chose, il ne savait trop quoi. Ce qui le poussa à demander :

« Tu connais mon nom, mon vrai nom, mais qui est tu ? »

Peut être qu'en sachant le nom de cet étranger, un déclic se ferait dans sa tête, à moins que l'homme ne mente ...
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Neal Cassidy

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MessageSujet: Re: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeLun 3 Juin - 14:15

Non bien sur, tu ne sais pas de quoi je parle. Ne compte pas sur moi pour éclairer ta lanterne. C’est trop facile. Et pourtant, je voudrais te hurler qui je suis. Peut-être qu’ainsi, tu cesserais de me regarder de la sorte, comme un inconnu, pire, comme un moins que rien. Je suis ton fils !! Ton fils ! Tu n’as pas le droit de me regarder comme ça ! Ou plutôt, si vas-y, continue ! Et le jour où tu sauras, tu t’en mordras les doigts. Laisse moi te détruire comme toi tu m’as détruit !!! Du moins, c’est ce que je voudrais, mais au fond, je suis bien incapable de te faire du mal, surtout à toi. Même si je voudrais te haïr du plus profond de mon âme, je ne peux pas, je n’y arrive pas, parce que tu es et tu resteras mon père. Ma haine et ma faiblesse. Ma rancœur et ma souffrance. Ma tristesse et mon espoir. … Espoir ?

Espoir.

Espoir que tu viens de réduire à néant, en affirmant ne pas te sentir concerné, ni par mon histoire, ni par ma propre personne. Oui je ne t’intéresse pas. Un rire nerveux et amer s’échappa de ma gorge. Rire que je ne pouvais pas contrôler. Baelfire doit être loin de tes pensées, n’est-ce pas Papa ? Est-ce que tu te rappelles au moins que j’ai existé ? Pourquoi est-ce que tu penserais à ton petit garçon maintenant que tu as tout ce dont tu veux ? Le pouvoir. Tu dois être bien content depuis que je ne suis plus là. Plus de Bae pour t’empêcher de te laisser plonger dans les mauvais côtés de la magie. A cette pensée, mon cœur se serrait douloureusement. A cet instant, je n’avais qu’une envie, celle de fuir, le plus loin possible, ne jamais revenir à Storybrooke. Et oublier cette rencontre.

« Effectivement, vous avez tout oublié … Vous m’avez oublié … Comment vous avez pu m’oublier ? »

Encore une fois, j’éclatais de rire, passant ma main sur mon visage, pour cacher mon émotion. Moi aussi j’aurais voulu t’oublier, malheureusement, je n’en suis pas capable. Et encore une fois, j’en fais les frais. Alors que mon père s’éloignait, mettant fin à cet entrevue, mon cœur battait à toute vitesse, dans une pulsation douloureuse. Mes mains se serraient avec rage. La colère apaisait la souffrance. Du moins, je voulais m’en persuader.

Et pourtant, Gold se retourna encore une fois, me demandant de déclarer mon identité. Les émotions que je refoulais jusqu’à maintenant firent surface, brisant ce bouclier que j’avais construit au fur et à mesure des années.

« C’est évident non ?! Je suis Ba…… STOP !!! ……. Ca suffit. Je ne vous laisserais pas piétiner d’avantage mes sentiments. », Fis-je avec agressivité et rancœur.

Conscient de l’énorme erreur que je venais de laisser dans mes paroles, je pris tout simplement mes jambes à mon cou, laissant mon père dans le plus pire des doutes sur mon identité, disparaissant dans les sombres ruelles.
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Mister Gold

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MessageSujet: Re: Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer Quand le destin vous force la main (Pv Neal) Terminer  Icon_minitimeMar 11 Juin - 22:32

Ba ? Bae ? Baelfire ? Avant qu'il n'ai pu répliquer quoi que se soit à cette étrange déclaration « comment vous avez pu m'oublier ? », l'homme était déjà partie, non sans lâcher dans un cri le début de son nom. Et le début de son nom ressemblait douloureusement à celui de son fils, allons, était coïncidence ou … Ou … Cet homme était il son fils perdu ? Non, cela ne pouvait être possible et pourtant … Ba, quel nom pouvait bien commencer par ça ? Ah moins qu'il ne se soit encore fourvoyer, qu'il ne veuille encore une fois que croire ce qu'il voulait, sans écouter la raison.

Malheureusement, il ne pouvait en savoir plus, l'homme était déjà parti loin, il ne pouvait guère le suivre en courant lui même et ce fut très frustrant, frustrant de se trouver là dans cette ruelle en proie à d’affreux doutes. Cette entrevue n' avait rien apporter de ce que le prêteur sur gage aurait voulu, plus d’interrogation, pas réellement de réponse, des doutes désormais et un goût amer dans la bouche. Car, si cet inconnue était vraiment Baelfire, alors le petit homme ne pourrait jamais se pardonner de lui avoir parler de la sorte, comment avait il pu éprouver du mépris pour son propre fils ?

Pour la première fois dans sa vie de Dark one, Rumple ne savait quoi dire, quoi faire, comme s'il venait de perdre le contrôle de la situation, très soudainement. Non, cet homme cherchait peut être à le déstabiliser, n'était pas Bae mais quelqu'un voulant ce faire passer pour son garçon, comme August ? Pourquoi ? Pourquoi tourmenter son cœur ainsi ? Pour le punir ? Le tourmenter ? N'était il pas déjà assez tourmenter ainsi ? Mais bien sur, personne ne savait cela, à part sa Belle evidement, la seule qui avait le droit à son honnêtée, qui pouvait voir ses moments de faiblesses, en cet instant le magicien aurait aimer qu'elle soit là.

Alors que faire ? Le petit homme ne pouvait guère rester ici, dans ce lieu inculte à réfléchir aux conséquences de ses paroles sur son présumé fils, ne pouvait pas suivre celui ci d'ailleurs, alors que faire ? Retourner à sa boutique ? Cela était la meilleurs des options pour le moment, finir la potion, préparer son voyage, tout en ayant cet affreux doute dans le cœur qui lui dictait que tout cela maintenant, était peut être inutile. Or, le dealmaker avait besoin de réaliser quelque chose de concret en cet instant, tans pis si c'était futile, idiot ou autre, cela l'aiderait à se remettre les idées en places.

Soupirant, Mister Gold prit lentement le chemin de sa chère boutique, impatient de sentir les murs de celle ci entre lui et le reste du monde, être enfermer, protéger en quelque sorte. Qui ne trouverait pas cela hilarant de savoir que le Ténébreux ressentait parfois le besoin d'être protéger ? Heureusement, personne ici ne possédait le pouvoir de lire dans la tête des gens, une manière d'utiliser la magie pouvant avoir des conséquences terrible, non, personne n'était en mesure de le faire, même pas le plus puissant des sorciers. Pourtant, un tel dont aurait si utile en cet instant, avant, pour lire l'esprit de l'étranger, voir le tréfonds de son âme, savoir la vérités pure.

De cette façon, Gold ne se serait pas senti aussi perdu, avec autant de doutes et d’interrogations dansant dans son esprit, tordant son estomac, formant une boule dans sa gorge. Ba ? Bae ? Baelfire ? Comme il rêvait de pouvoir tenir son fils dans ses bras, de l'embrasser, de demander son pardon, pardon pour tout, pardon pour l’abandon, d'avoir une chance, une seule, de lui dire « Je t'aime ». Si l'homme était son fils, demander pardon ne servirait à rien, car, l'étranger semblait le haïr au plus haut point, pourrait il survivre à la haine de sa propre chair ? Se serait prendre un coup de couteau dans la poitrine, un coup fatal qui le détruirait à coup sur, pourtant, c'était là quelque chose à envisager.

Toutefois, le petit homme ce fit la réflexion qu'il ne voulait pas y penser justement, alors qu'il arrivait enfin à son antre, peut être Belle l’attendait ici ? Possible, ou il faudrait l’appeler, tout sauf rester seul, sa tête allait exploser, son cœur battait trop fort et la réalisation que tout ceci le touchait un peut trop. Toute ses années, tous ces chemins emprunter, tous ces deals, cette malédiction, tout cela commençait à peser, tout cela pour un seul but, qui semblait vouloir jouer de mauvais tours. La seul solution serait de revoir cet inconnue, de remettre les choses à plat, d'avoir une vrai conversation, sans mensonges ou non dit.

Oui, ce serait une bonne solution afin d'apaiser son cœur et si cet homme se révélait être son fils, alors … alors … Saurait il trouver les mots justes ? Il fallait l'espéré ! En attendant, le prêteur sur gage ouvrit la porte de sa boutique et entra, sans un regard en arrière, par peur peut être, d'y voir un regard brun emplie de haine ...
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