INTRIGUE - groupe n°3

Intrigue n°2
Groupe n°3 : Hook, Michael, Belle & Eleanore

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Toute le monde aime Granny. Tout le monde ne tient pas à rester les bras croisés alors que c'est toute la ville qui a failli s'enfoncer dans les profondeurs de la Terre ! La menace est-elle seulement écartée? A t'elle un jour réellement existé ? Vous décidez d'enquêter et c'est tout à votre honneur !

Le tremblement de terre et la disparition de Granny pourraient-ils être liés ? C'est en tout cas ce que redoute la plupart des habitants de Storybrooke. Vous décidez alors de partir à la recherche de quelconques indices de votre côté et composez un petit groupe de recherche. Michael Anderson et Belle French vous faites preuve d'un grand courage en décidant d'aller inspecter les étranges crevasses qui ont déformé les rues de la ville. Peut-être que la clé du mystère est simplement sous votre nez. Malheureusement la tache est conséquentes ! Heureusement un étranger répondant au nom de Killian Jones s'est joint à l'équipe ! Gardez l'œil ouvert, on ne sait jamais sur qui on pourrait tomber ! Qui sait ce qui pourrait débouler au détour d'une ruelle tout fraîchement délabrée !

***

Le rp démarre après le rassemblement à la mairie ; vous avez décidés de revenir jusqu’au diner et avez convenu d’inspecter tout ce qui pourra vous sembler louche, interroger les voisins, passants, etc. Vous constatez rapidement qu’il se passe décidément des choses étranges en ville : un concierge peu sympathique qui n’a pas donné signe de vie récemment, des objets symboliques qui se perdent et ne se retrouvent pas, il y a de quoi devenir fou ! Et puis, n’est-ce qu’une impression, ou est-ce que quelqu’un vous observe ?

Ordre de passage :

Killian Jones
Michael Anderson
Belle French

Petites précisions :

- Un PNJ interviendra en temps et en heure pour guider et faire avancer l’intrigue
- Privilégiez des rps courts et efficaces ; rien ne vous interdit de faire long tant que vous ne bloquez pas les autres, mais ce n’est pas nécessaire
- Si vous ne pouvez pas participer à l’intrigue pour une raison ou une autre, merci de prévenir Jefferson & Alice le plus rapidement possible ; il en va de même si vous avez un doute ou une question
- Bon jeu !
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BY .TITANIUMWAY

Qu'est-ce que je fais ici ?

Cette question, Killian avait dû se la poser un certain nombre de fois aujourd'hui. Et pour cause, peu de choses justifiaient sa présence ici, encore moins quelques envolées altruistes qui ne lui ressemblaient pas. Encore heureux, ce n'était pas pour ça qu'il était présent en cette journée dans les rues de Storybrooke. Seul l'intérêt personnel l'avait poussé à faire un semblant de présence. Bien sûr, si il trouvait des informations sur la disparue, ne les garderait pas pour lui, aussi bien par bon sens que par, je cite « aider Emma ». Seule chose à se dire, il n'était là que pour retrouver son sextant qui avait mystérieusement prit la fuite Dieu sait comment, et ça, c'était parfait pour le mettre dans une colère atroce. On aurait pu se dire que pour un objet vieux comme celui ci qui n'avait de valeur que sentimentale, ce n'était pas grand chose pour un pirate qui ne l'était justement pas – officiellement du moins. Mais au delà de l'aspect sentimental justement, il y avait le côté vol. Il ne pouvait accepter une honte pareil, c'était simple. Cet objet était à lui, sa propriété, il tenait à le garder.

Au final, personne ne savait pourquoi Killian Jones, véritable inconnu à Storybrooke, venait aider à la recherche de cette vieille femme qui avait disparu. Mais il aurait mit son autre main à couper – à peu de chose près – que cette disparition avait rapport avec celle du sextant. La question était de savoir qui ou quoi avait dérobé les deux, et Hook avait bien l'intention de le découvrir, le plus tôt possible. Si il en avait l'occasion. Néanmoins, quand il vu les deux autres personnes déjà présentent pour une enquête dans les rues (pas que Killian prétendent enquêter non plus, cela n'avait rien d'officiel), il se dit qu'il aurait peu de chance d'avancer véritablement.

« Les enfants sont de sortie aujourd'hui Michael ? »

Oh ce n'était pas méchant, pas venant de Killian. Quoique ça l'était peut être un peu quand même. Sans doute n'avait-il pas digéré le coup de sa dernière rencontre avec son marin. M'enfin, il était de coutume de traiter Michael comme un enfant, ce qu'il était, ne l'oublions pas. Le capitaine ne savait pas qui était la jeune femme à côté de lui. Surement une rencontre fait à Storybrooke à cause de la malédiction. Ça ne l'intéressait pas plus que ça à vrai dire.

Informations. : Messages : 35 Date d'inscription : 26/06/2013

S'intéresser à tout ce qu'il se passe à Storybrooke, c'est bien ! Michael ne va tout de même pas faire sa vie dans son coin comme un sauvage. Même s'il avait encore du mal à se considérer comme l'un des habitants, et pour cause, il était passé par habitant de Londres pendant la première guerre mondiale, à enfant perdu et pirate à Neverland et maintenant habitant piégé de Storybrooke …il faisait cependant de son mieux pour s'intégrer. Et puis, qui ne connaissait pas le jeune blondinet aux réactions d'enfants ? Le cadet des Darling était le grand enfant de Storybrooke, aussi attachant qu'agaçant. Cela, Michael en avait bien conscience, mais s'en fichait pas mal. Il se contentait de vivre avec passion, croquant la vie à pleine dents, comme il l'avait toujours fait, malgré les épreuves.

Et aujourd'hui Granny avait besoin de lui ! … En fait non, peut-être pas de lui en particulier, mais une chose était sure, elle avait besoin d'aide. La grand mère lui était elle même venue en aide, lui offrant une petite chambre et à manger, alors il était temps de lui rendre la pareille. En effet, elle a disparu. Volatilisée. Toute la ville était à sa recherche et la plupart pensait à un assassinat, enlèvement ou autre … Pourquoi est-ce qu'ils étaient aussi pessimiste ? Son départ n'est peut-être pas aussi tragique, et même si c'est un enlevement. Peut-être que des extra terrestres orange fluo sont venus l'emmener sur leur planète. Et dans ce cas là, elle ne subit plus la malédiction et elle pourra se déplacer comme elle le souhaite … mais dans un autre environnement certes. Cependant, c'était tout de même à vérifier. Théorie qui a été écarté par la police. Pfff, ils manquent bien trop d'imagination. Après tout lui même a été kidnappé et emmené à Neverland, donc dans un autre monde, lorsqu'il était enfant …. Même si son ravisseur n'était pas un bonhomme orange, il voulait bien l'avouer.

Mais au moins, il était sur que ce n'est pas l'Ombre de Pan le coupable, parce qu'il n'enlève que les enfants, alors il n'aurait que faire de la vieille dame. Alors d'accord, cherchons des indices, venons en aide autant que possible. C'est du moins ce qu'avait commencé par dire le blondinet, mais il se rendit rapidement compte que les recherches ne menaient à rien. Il se retenait de grogner et de râler. La patience n'était pas son fort alors bientôt il allait finir par crier sa frustration.

Interroger les habitants n'étaient pas une mince affaire, mais son empressement et son insistance fini par porter ses fruits. Accompagné de Belle, qu'il avait rencontré en chemin …. Bon d'accord, il avait peur de se faire embarquer par un bonhomme orange et il la collait …. Mais ce n'était rien d'officiel … bref, avec Belle, ils réussirent à obtenir quelques informations suspectes (bon c'était plutôt grâce à Belle, et Michael assistait, c'était déjà pas mal !). Un concierge a lui aussi disparu. Fait étrange, puisqu'ils sont bloqués à Storybrooke. Coïncidence ? Peu probable …

C'est alors qu'une voix retentit, s'adressant directement à lui ! Ca y'est, on est venu l'emmener ….

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !! » Il se retourna, manquant l'arrêt cardiaque, mais reconnu son capitaine. « …. Ah c'est vous …. Je vous ai pris pour …. un alien tout déformé, orange fluo …»

Hé mais minute ! Hook venait de le traiter d'enfant ? C'est … C'est !!! Non mais on ne dit pas la vérité à haute voix non mais !!!! Pas le moindre vexé du monde, Michael prit tout de même sa moue boudeuse, au moins pour la forme. Puis il eu un éclair de compréhension !

« Papa Ours !! C'est vous qui avez volé mon nounours ?! ….. Belle, arrêtez le, c'est un voleur !! Appelez la police !!!! EMMA !!! Pourquoi Emma n'est pas là quand on a besoin d'elle ?! »

Oui voilà, c'est lui !!! En effet, son ours en peluche avait mystérieusement disparu. Michael était maintenant persuadé que c'était Hook qui lui avait piqué en représailles de leur dernière rencontre ! Il se vengeait !! Peut-être même que c'était lui qui avait kidnappé Granny !!!

« Où est Granny ?! C'est vous qui l'avez enlevé ? Vous l'avez ligoté et enfermé dans un frigo, avouez !!! »

InformationsMessages : 143 Date d'inscription : 09/11/2013

Intrigue - Groupe n°3

La disparition de Granny s’était avérée être une grande tragédie pour l’ensemble de la ville. On pouvait bien dire tout ce que l’on voulait, mais Granny et son restaurant était le point névralgique de Storybrooke, tout le monde passait au moins une fois par jour dans ce lieu mythique simplement pour discuter avec Granny ou Ruby, prendre un thé ou un chocolat à la cannelle ou venir se régaler avec un bon petit repas. Cet endroit ne pourrait plus avoir son âme si elle restait disparue à jamais. Glissant la clé dans la césure de la boutique, elle tourna la poignée de la porte et elle poussa celle-ci en douceur, souriant doucement alors qu’elle entendait le carillon sonner. Tout ici était tellement calme que cela donnait la chair de poule à Belle. Elle s’avança dans le milieu de la pièce, tourna sur elle-même pour voir si elle pouvait repérer un quelconque indice qui expliquait la disparition de la grand-mère de son amie. Elle s’approcha du comptoir et elle passa une main dessus, caressant le long de la table du bout des doigts. Il n’y avait strictement rien ici et elle ne faisait finalement que perdre son temps, elle devait sortir de la et se mettre à fouiller dans la ville. Belle quitta donc l’établissement, refermant correctement la porte à clé.

Elle s’avança donc dans la ville et rencontra Michael. Un enfant coincé dans un corps d’adulte, qui égayait facilement les choses par ce côté-là. Ils avaient décidé de faire équipe dans le but de rechercher Granny et ils étaient donc partis pour faire un porte à porte, à la recherche d’informations qui pouvaient se révéler utiles. Enfin, elle, elle posait les questions et lui il tentait de les retenir. Il faisait preuve d’une extrême timidité face aux autres, et si cela exprimait véritablement quelque chose de mignon, elle essayait légèrement de pousser le jeune garçon à aller aux devants d’eux. En attendant, ils n’avaient pas appris grand-chose par rapport à Granny, il fallait par contre déplorer une autre disparition, celle d’un concierge et il était urgent de prévenir Emma ou David de ce qu’il se passait ici.

Une voix alors s’éleva derrière elle et elle sentit soudain son corps s’accélérer alors que ce timbre venait stimuler son esprit et créait une vision dans sa tête et qu’elle posait sa main sur sa joue en rappel de la gifle qui l’avait mise ko alors qu’elle était enfermée dans la prison de sa Majesté. Elle se retourna et elle claqua sa main contre la joue de Hook alors qu’elle lui adressait un regard courroucé. « Si vous êtes impliqué dans l’enlèvement de Granny vous avez intérêt à parler très rapidement. » Elle haussa encore un peu plus le ton « Et si vous lui avez pris son ours en peluche je vous conseille de le lui rendre immédiatement ! »

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.

Intrigue n°2
Groupe n°3 : Hook, Michael & Belle

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Les jeunes gens se disputaient à présent pour une histoire d'ours en peluche et de Granny dans le frigo. Ils ne savaient pas ô combien ils avaient tort et à quel point le capitaine au regard lubrique était cette fois-ci aussi blanc que son âme noire pouvait le permettre. Le vrai coupable n'était même plus sur les lieux mais il avait pensé à leur laisser un modeste présent pour les ramener sur le droit chemin. Une ombre se tapissait dans la nuit au cœur de l’abîme sans fond...

Il vous semble percevoir un bruit indistinct du fond du cratère. Vous pourriez vous en approcher que cela ne changerait rien à l'affaire : quelque chose approchait et risquait de vous tomber dessus. Il vous reste donc à fuir ou attendre pour répondre à votre curiosité ou à votre désir d'aventure et de faire vos preuves en éprouvant votre courage. Le son se fait plus dense encore et se précise : des cris. Des milliers de cris comme des raclements de couteau contre des pierres. En un éclair jaillit une nuée de corbeaux dont vous avez reconnu le coassement peut rassurante. Vous vous apercevez que ces maudits volatiles n'ont rien de naturels. Un halo d'ombre semble ne faire qu'un avec leur sombre plumage. Mais l'heure n'est pas à l'ornithologie car déjà la horde s'est rassemblée et s'apprête à charger sur votre petit groupe. Que le jeux commence !

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Ordre de passage :

Killian Jones
Michael Anderson
Belle French

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- Si vous ne pouvez pas participer à l’intrigue pour une raison ou une autre, merci de prévenir Jefferson & Alice le plus rapidement possible ; il en va de même si vous avez un doute ou une question
- Bon jeu !
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Il avait toujours des réactions démesurées. C'était le propre de Michael qui était au final plus un gamin qu'un adulte comme voulait le démontrer son apparence extérieure. Mais il ne fallait pas s'y fier car à l'intérieur il n'était rien d'autre qu'un grand gamin. Un gamin que Killian connaissait finalement très bien et pouvait parfois mesurer. Il fallait dire que son matelot avait pour lui un immense respect, et il lui suffisait de lancer un regard noir pour le calmer, sans forcément hausser le ton, juste paraître passablement irrité. Et en l'occurrence, si Hook ne l'était pas sur l'instant après avoir gentiment piqué au vif le jeune homme, il le fut quand la réaction se retourna contre lui. Et d'une manière qu'il n'avait nullement prévu. Pour sur, le regard du capitaine afficha un franc regard qui peu à peu perdait de sa sympathie pour s'habiller d'un énervement qui ne lui était pas naturel. Il était vrai que d'ordinaire, Hook avait le don pour garder assez longtemps le calme, et la patience était curieusement une de ses qualités. Or il fallait croire qu'en ce moment, il n'était pas spécialement enclin à faire preuve de patience, surtout pas quand il se souvenait de sa dernière rencontre avec Michael qui s'était soldé par plus de mal que de bien... Killian pouvait supporter beaucoup de chose, mais à mesure, il commençait à s'user, et sa patience avec lui. D'autant qu'il pouvait comprendre qu'en tant qu'étranger et pirate, il était suspect, autant il n'allait pas supporter une accusation aussi... ridicule et infondé, basée sur la crainte d'un gamin un peu fou et qui risquait de s'en vouloir la seconde qui suivrait. En tout cas, vu le regard de Jones, si il ne le regrettait pas lui même, le capitaine saurait le lui faire payer par la suite.

Non ce qui avait échappé à Killian – et c'était autrement plus grave – c'était la jeune femme qui accompagnait Michael et qui elle par contre risquait de mettre plus d'ardeur à l'énerver. Et cela commença par une baffe bien sentie qui empêcha le pirate de répondre à son suborné. La main rencontra sa joue dans un claquement sinistre et vif. Oh, qu'il aie eu mal était un grand mot, par contre, l'égo s'en trouvait touchée, et sa patience mise à rude épreuve aussi. Fermant un instant les yeux, il passa la langue sur sa lèvre avant de retourner un regard noir vers les deux personnes. Ah ben si il avait su que venir donner un coup de main allait lui apporter autant d'emmerde, il n'aurait pas prit la peine de venir et se serait contenté de farfouiller de son côté. L'accusation sans fondement faisait parti des choses que Jones ne supportait pas, vraiment. Il avait l'habitude, certes, mais il ne pouvait nier que tout cela commençait à lui courir sur le haricot. Il ne demandait pas de la confiance venant de tout le monde, juste un peu d'objectivité et qu'on cesse de l'accuser de tous les maux comme cela semblait être le cas par ici. Il n'y avait guère que Emma pour lui accorder un peu de crédit, et parfois même, il en doutait. Et si il ne pouvait même plus se fier à un membre de son équipage, il était bien en droit de se demander où allait tourner le monde après ça... sans doute pas loin.

« Si j'étais le coupable, croyez bien que cela ferait longtemps que j'aurais quitté la ville. Et si un peu d'aide est accueilli de la sorte, je dois bien avouer que je préfère m'en aller. »

Il se retint d'ajouter quelques menaces qu'il aurait volontiers mit à exécution si la pensée que Emma n'apprécie pas ne l'avait traversé. Au lieu de ça, il coupa court à la discussion et à sa phrase tout en commençant à reculer, bien décidé à ne pas s'attarder si c'était pour continuer d'être accusé. Il avait autre chose à faire, bien plus importante que de garder un gamin et être en présence d'une femme qu'il ne pouvait supporter. Dire qu'il aurait pu sans problème briser ce Crocodile en le privant de sa dulcinée... Hook avait bien changé, et ce n'était même plus une question de patience...

Mais quelque chose retint le pirate. Une mauvaise impression, comme si quelque chose – voire quelqu'un – guettait dans l'ombre le bon moment pour attaquer. Il ne fit donc pas volte face, approchant de cette faille qui était juste devant lui, attiré par un son qui ne lui semblait guère... normal. Killian aurait identifié ça comme un raclement, quelque chose se trainant lentement contre la paroi. Et une chose semblait sûre et certaine, ce bruit se rapprochait, de plus en plus distinct. Bientôt, le pirate su reconnaître comme des cris, lugubre et pour le moins non naturels. Mais une force l'empêchait de reculer de ce cratère alors que sa raison le poussait à partir sans attendre. Fronçant les sourcils, le buste penché vers le précipice, il lui sembla enfin distinguer quelque chose : la noirceur des ténèbres. Il s'arrête. Recule brusquement. Se protège le visage.

Des corbeaux. Des milliers de corbeaux s'enfuyant dans les airs, noirs comme la nuit, effrayant comme la mort, s'étirant dans une nuée sombre et veloutée peu rassurante. Ils n'avaient rien de naturel, et pas la peine d'être un grand scientifique ou sorcier pour deviner cet état de fait.

« Qu'est-ce que c'est que ça... ? »

Killian n'était pas certain, mais il aurait juré qu'au delà de ces corbeaux se cachait quelque chose d'autre, quelque chose d'autrement plus dangereux et dont il fallait se méfier. Tout cela ne ressemblait qu'à un avant goût, une marche avant l'autre, un... jeu. Dégainant son sabre, il se rapprocha des deux autres, formant un petit groupe bien solide. Il fallait faire attention, ces volatiles n'avaient aucune bonne intention.

« Ne vous éloignez pas, ils se préparent à attaquer... »

Pas le temps de s'occuper des inimitées personnelles, il allait falloir jouer le jeu sérieusement pour espérer survivre le plus longtemps. Car si Jones n'était pas un défaitiste, il savait cependant reconnaître le danger quand il y en avait. Et il aurait juré sur sa seule main que ce n'était que le commencement.

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Parfois, Michael parlait sans réfléchir. Ou plutôt son imagination débordait un peu trop, sans penser aux conséquences. Et cette fois là n'était pas coutume, il avait encore irrité son capitaine, peut-être même pire. Aussi, lorsqu'il vit le regard noir qui lui était adressé, cela suffit à calmer ses hardeurs. Même plus, il baissa les yeux d'un air coupable, comme un enfant prit sur le fait. S'il aurait pu se transformer en souris et se cacher dans un trou, il l'aurait fait. Tétanisé sur place, il n'osait même pas prendre la parole pour s'excuser. Michael était comme ça, complétement foufou pendant un moment puis bloqué dans un autre, surtout quand on faisait preuve d'autorité. Une attitude qui n'était pas sans rappeler un enfant. Le petit garçon qu'il était toujours. Cet enfant perdu appelé à grandir trop vite pour une terrible raison. Ce coeur pur dévasté par la vengeance, mais qui au fond, restait toujours innocent.

Et s'il y avait bien une personne que Michael respectait et écoutait, c'était bien Killian Jones. D'ailleurs jamais il ne l'avait appelé par son prénom ou son nom de famille. Et même avec le nom Hook, il avait toujours le Capitaine devant. Sinon, il avait l'impression de lui manquer de respect. Or, la personne qui se rapprochait le plus d'un père, sans pour autant en prendre le rôle, c'était Hook. Oh bien sur, parfois, il l'appelait Papa Ours, mais cette appellation était aussi idiote qu'affectueuse. Et il faut croire qu'au final, Hook lui pardonnait toujours ces idioties et que donc cette affection était rendue. Killian était le seul qui arrivait à le tenir à peu près en place, le seul que le jeune homme écoutait. Il avait sur lui l'autorité d'un capitaine, mais aussi quelque chose de plus profond. La confiance que Michael avait envers lui était sans limite. Donc évidemment, lorsqu'il l'avait accusé d'avoir volé sa peluche et d'être probablement responsable de l'enlèvement de Granny, Michael ne le pensait absolument pas. C'était encore sa trop grande imagination qui lui jouait des tours et cette fichue langue incapable de savoir quand se taire. Aussitôt prononcée, il regretta ses paroles. Le blond aurait même été capable de se jeter aux pieds de son capitaine pour lui implorer pardon, s'il n'était pas aussi figé sur place … et si la situation n'était pas aussi sérieuse.

Fasciné par le sol, c'est cependant un « CLAC » sonore qui le ramena à la réalité. Michael leva brusquement la tête et poussa un crie en sursautant en voyant la main de Belle s'abattre sur la joue du pirate. Le coeur battant à toute vitesse, il en fut profondément choqué. Déjà parce qu'il ne supportait pas qu'on s'en prenne physiquement à son capitaine, mais aussi parce qu'il avait sa part de responsabilité dans cet acte. S'il n'avait pas fait l'idiot, Belle ne l'aurait pas giflé. Cependant, il ne pouvait pas non plus en vouloir à la jeune femme, elle avait prit sa défense et c'était touchant de sa part. Timidement, Michael s'approcha d'elle et lui agrippa les bras pour la reculer un peu, lui évitant un face à face avec Hook. De quoi avait-il peur ? Des représailles du brun ou qu'elle le gifle de nouveau ? Sans doute un mélange des deux.

« Vous savez Belle …. Il se peut … ou plutôt c'est même certains … Que mes paroles ont dépassé mes pensées. Je ne pense pas que Pap... que le Capitaine Hook soit responsable de le disparition de Granny et encore moins de ma peluche …. Je vous demande pardon à tous les deux …. »

Hook savait trop bien à quel point il pouvait être infernal lorsque sa peluche disparaissait, donc jamais il n'aurait prit le risque de lui faire cette stupide blague, à moins d'être réellement en colère contre lui. Or, Michael savait que le Capitaine ne lui tenait pas rigueur de ses âneries …. A part peut-être aujourd'hui. Mais comme on dit, faute avouée, à moitié pardonnée, n'est-ce pas ?

Mais la colère du pirate était palpable. Quitter la ville ? Partir ? Alors qu'il le vit reculer, Michael paniqua. Il venait juste de le retrouver, alors s'il partait … cela signifiait qu'il ne le verrait plus jamais. Et plus jamais c'est long, très long …. trop long. Le blond sentit son coeur le serrer et aussitôt il tendit les bras, comme pour attraper Hook et pourtant ses mains se refermèrent dans le vide.

« Non non non non non … Restez », implora le jeune homme d'une voix plus déchirée qu'il ne l'aurait voulu.

Mais soudainement son attention fut captivée par un bruit sinistre et quelque peu angoissant. Ce genre de choses qui ne laissaient présager rien de bon. Ayant navigué pendant plusieurs années dans l'équipage de Hook, il savait reconnaître le danger. Ce qui ne l'empêchait pas pour autant de se rapprocher à son tour, pour s'allonger par terre et regarder à travers la profonde fissure. Ca bouge ! C'est quoi ça ? Et soudainement la masse noire s'éleva brusquement dans un bruit infernale. Les corbeaux se dissipèrent. Michael cria en protégeant son visage. Il se redressa brusquement et recula rapidement vers Belle, en agitant les bras pour empêcher les piafs de la toucher au passage. Hook s'approcha à son tour, pour former un groupe. Oubliant pour le moment les hostilités, il leur dit de rester sur leur garde, ils vont attaquer. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Michael ne céda pas à la panique. Peut-être qu'au final, il était habitué aux situations dangereuses. L'homme reprenait le dessus sur l'enfant. Le blondinet sortit son sabre qu'il gardait sur lui, depuis qu'il avait croisé Hook dans le cimetière. Un pirate ne se ballade pas sans son sabre voyons !

« Je suis prêt à reprendre du service, Capitaine ! »

Il se plaça à côté de Belle, restant tout de même sur ses gardes.

« Ca va aller ? Ne vous en faites pas, tout va bien se passer ! Le Capitaine Hook est là ! »

S'il avait confiance en ses capacités, il avait encore plus confiance en la présence du Capitaine. Tant qu'il serait là, il n'y aurait pas de danger.

Intrigue n°2
Groupe n°3 : Hook, Michael & Belle

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Les satanés volatiles suivent le moindre de vos mouvements. Le hasard vous a peut être amené à croiser leur regard menaçant où vous n'avez pu lire la moindre émotion, mais plutôt l'étrange éclat qui anime les êtres nés pour tuer et pourchasser leur proie avec délice. Sans pour autant être dénué totalement de courage, vous sentez votre sang se glacer et ne pouvez vous empêcher de craindre pour votre vie – et éventuellement celle de vos compagnons. Alors que les deux hommes de l'équipe ont posé leur main sur leur arme prêt à contre-attaquer à la charge imminente des charognards, ceux-ci émettent un cri perçant avant de fondre droit sur toute la troupe. L'envol des oiseaux aux plumes de ténèbres masque la lune et les étoiles du ciel tant ils sont nombreux. Ils vous encerclent désormais et vous sombrez dans une nuit sans fin. Dans ce noir absolu à peine discernez-vous les mouvements de vos assaillants. Pourtant, vous sentez nettement l'air malsain que brasse leur vol funèbre et devinez aisément que leur rotation se resserre de plus en plus sur vous et vos compagnons. Agiter vos armes dans une pareille situation serait bien vain et assurément pure folie. Risquerez-vous de blesser la personne à vos côtés que vous ne pouvez discerner en pensant pourfendre le vide et vos assaillants ?

Vous êtes pris au piège.

Blesser vos amis pour sauver votre peau ou laisser ces chers oiseaux vous perforer le cœur ? Un cruel dilemme s'offre à vous. Et je pense que si je n'avais été aussi pressé par d'autres événements m'attendant dans d'autres mondes, j'aurais laissé durer beaucoup plus longtemps cette petite comédie pour vous regarder lentement céder à la panique alors que mes ombres vous déchireraient la peau. Mais ne pensez pas vous en tirez à si bon compte...

Soudain, la nuit vivant dans laquelle vous pensiez succomber cesse tout mouvement comme si vous vous trouviez dans le vide le plus total. Le néant. Les oiseaux noirs vous entourent toujours, sinon la lumière serait revenu vers vous. Vous vous préparez alors à un ultime assaut que vous pressenter comme pouvant sceller votre dernier soupir. Mais rien ne vient. Un cri se fait finalement entendre alors que le mur d'ombre qui vous masquait la vue s'éloigne de vous pour retourner dans le gouffre sans fond près duquel vous vous êtes dangereusement approchés sans vous en apercevoir. Vous n'êtes pas près d'oublier cette étrange rencontre, preuve de ma toute puissance. Et pour cause...

Il semblerait que le cri vient d'un d'entre vous. Une silhouette chute dans le trou béant emportée par une nuée de plumes d'encre et disparaît dans ses ténèbres. Belle, votre chute vous condamne. Avez-vous crié en vous rendant compte que vous perdiez pied ? Vous n'êtes plus de ce monde... De celui-ci en tout cas. En espérant que cela ne vous sera pas fatale.

Sur le trottoir lézardé, chers survivants, vous distinguez du sang souillant le bitume, une franche couleur rouge qui vous ramène presque du côté de la vie, loin de ce gouffre infernal. Michael vous êtes le plus sévèrement blessé de votre groupe et la flaque dans laquelle vous piétinez est votre œuvre. Les corbeaux semblent s'être acharnés sur votre épaule. Peut-être est-ce votre cri de douleur qui perça l'air après tout. Il faudra penser à soigner cela.

Mais la rue décèle d'autre trésor, cher Capitaine Hook. Vous constatez, l'air circonspect, que vote crochet est couvert d'un liquide noir entre le sang et l'encre. À vos pied gît un des oiseaux maudits qui vous aviez attaqué, touché en plein cœur par votre crochet. Le cadavre se disloque sous vos yeux pour ne former qu'une flaque noirâtre dans laquelle s'élève, précieuse, une majestueuse rose noire saluant votre prouesse. Il vous semble l'entendre murmurer : « À bientôt, Crochet. » Triste récompense, preuve de ma grande générosité.

Granny ne restera ainsi pas la seule victime dans cette affaire et votre curiosité vous aura peut être causé plus de tort que de bien.

***

Fin de l'intrigue ! Merci à vous d'avoir joué, rendez vous ici pour voir le compte rendu de ce qui est arrivé pour tous les groupes !
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