I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma
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Sujet: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Mer 23 Oct - 16:41
Ijustwanttobeyourfather, see how much I care about you...
Tout était devenu compliqué à Storybrooke, on ne savait plus à qui se fier. Les ennemies devenaient des alliés et inversement. Si l'on avait dit à David qu'il allait devoir pactiser avec les pires rebuts de la forêt enchantée, il ne l'aurait pas cru. Mais le fait est là, Cora est une menace bien trop grande pour que Regina ou lui s'en occupe seul. Ils avaient besoin de s'allier au plus grand nombre afin de gagner cette bataille qui se promettait terrifiante. Le fait d'avoir faillit perdre une nouvelle fois sa femme avait traumatisé le jeune homme qui avait tout tenté pour la retrouver, comme toujours. Coopérant avec Rumpelstilskin, le prince avait prit une potion de sommeil, souhaitant épargner à Henry le sort qui attendent tout ceux qui entrent dans ce monde si brûlant. Ces pièces enflammées où rien ne semble plus réel. Il en avait souffert à son tour, prenant contact avec sa bien aimée. Ça avait permit au couple de se retrouver, à leur camp de prendre les devants. Mais David avait encore quelques problèmes pour dormir...
Il avait passé du temps avant que Sonw ne vienne à lui, le délivrant pat un baiser d'amour véritable. La famille était peut-être réunie mais rien n'était terminé. Ne pouvant dormir plus longtemps, Charming sortit du lit, laissant sa belle se reposer encore un moment. Il était à peine six heures et voilà qu'il s'habillait. Son regard bienveillant se posa sur Mary Margaret. Un sourire apparut sur son visage alors qu'il enfilait sa chemise. Il se promit de rentrer avant son réveil, pour lui préparer un petit déjeuner digne d'une reine, qu'elle était à ses yeux, malgré l'absence de couronne. Un jour... Un jour David ramènerait sa princesse dans la forêt enchantée et l'on pourrait lui offrir ce diadème tant mérité. Un dernier baiser sur le front de son adorée et le blondinet quitte les lieux, attrapant sa veste à côté de la porte.
L'air du matin était frais, Storybrooke encore endormie. Descendant la rue, David put voir les commerces encore fermés, hormis le boulanger et le Grany's, qui ouvraient tôt pour les braves travailleurs. Étant berger d'origine, David avait l'habitude de se lever à l'aube, ça n'avait jamais changé, même quand il ne se souvenait pas encore d qui il était en réalité. Cette réalité que ne parvenait pas à encaisser Emma elle ne croyait pas tout cela possible avant de briser la malédiction, mais pire encore, elle reniait totalement le fait d'être un « personnage de conte » comme elle le disait. Ce qu'elle appelait conte était bel et bien réel pour Charming, il n'avait connu d'autres vie que la sienne avant la malédiction. Il ne pouvait refouler son identité. Il était le prince charmant, le héros qui sauve tout le monde à la fin, peu importe le prix. Valeureux, généreux, aimant, il l'était. Emma était sa fille, à lui et Snow. L'avoir retrouvé était la plus belle chose qui puisse être ! David était profondément touché par la réaction d'Emma à chaque fois qu'il tentait d'être son père. Elle le repoussait, lui en voulant plus que certainement de l'avoir « abandonner ». il n'avait pas d'autres choix ! Elle aurait du partir avec sa mère, mais le destin en avait décidé autrement. Lui ne voulait pas laisser son enfant seule dans un monde hostile, il n'avait pas eu le choix lorsqu'il posait les yeux sur Emma, son amour pour elle transparaissait mais également sa culpabilité de ne pas avoir trouver une autre solution...
En parlant d'Emma... Tout en marchant dans les rues, le berger avait trouvé un coin plus vert, moins bordé de briques, un élément dont il ne raffole pas toujours. C'est au moment où il passait près du port qu'il la vit... Emma ! Elle apparut comme par enchantement, descendant des marches invisibles. David ne trouva pas ça étrange de la voir flotter dans les airs. Lui savait... Il savait que sous ce manteau invisible se cachait un navire, et pas n'importe lequel... Celui d'un pirate, un voleur, un menteur... Voir sa fille descendre furtivement de ce bateau ne lui plut pas. Il fronça les sourcils et avança de quelques pas dans sa direction. Elle le vit alors au début de la jetée, l'attendant. « Une petite balade chez notre ennemie ? » demanda l'homme sans savoir comment exprimer son mécontentement. « Emma, que faisais-tu à bord de ce bateau ? » Il osait espérer que ce ne soit qu'une visite afin de trouver une arme, un moyen de vaincre le pirate et Cora. Mais son rôle de père le poussa à se méfier. On ne peut jamais retenir ses enfants de faire des bêtises après tout !
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Jeu 24 Oct - 3:02
Ijustwanttobeyourfather... David Nolan
En quittant la cabine du pirate, Emma prit une profonde inspiration, savourant l’air marin teinté d’une fraîcheur toute matinale : il était encore tôt, suffisamment tôt pour qu’une partie du ciel fut encore recouvert d’un sombre voile étoilé tandis qu’à l’est, les premiers rayons du soleil apparaissaient paresseusement dans un mélange saisissant de couleurs chaudes. Storybrooke dormait encore, et sur les docks, on n’entendait que le clapotis de l’eau contre les quais et de temps en temps, le cri d’une mouette. Un spectacle qu’elle-même n’était pas habituée à voir, mais s’éclipser aux premières lueurs de l’aube était sa seule chance de passer inaperçue en descendant les marches du Jolly Roger et de s’assurer que sa disparition ne serait pas remarquée. Elle n’osait imaginer la réaction de David et Mary-Margaret s’ils apprenaient… s’ils venaient à découvrir ce qu'il y avait entre le pirate et elle... Elle-même avait encore du mal à se faire à l’idée, et c’était peu de le dire. Le côté officieux de leur relation ne l’aidait pas vraiment à mettre les choses au clair dans sa tête, mais ils ne pouvaient pas faire autrement pour le moment. Le moment de se révéler n’était pas venu, et celui pour savourer ce qu’ils avaient en toute impunité non plus. Dieu savait pourtant combien elle en avait besoin ; rien ne l’apaisait tant que de sentir ses bras se refermer sur elle. Pourtant, même entre eux deux uniquement, rien n’était simple. Il y avait eu l’affaire Anton bien sûr, qu’elle avait depuis logé dans la cabine abandonnée dont sa mère lui avait parlé, dans les bois : il y était suffisamment isolé du reste de la ville pour ne pas causer de problèmes et elle pouvait régulièrement le voir et s’assurer qu’il allait bien. Et puis, toute l’altercation avec JJ n’avait pas été de tout repos non plus : elle ne connaissait pas bien leur passif, mais ils avaient semblés prêts à se jeter à la gorge l’un de l’autre à tout moment. Toutes ces choses… ne jouaient pas en faveur de Hook (Killian), elle le savait. Mais il était un peu trop tard pour s’interdire d’éprouver des sentiments pour lui, et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Et malgré tout cela, elle ne pouvait regretter, parce qu’il était l’une des seules bonnes choses auxquelles elle pouvait s’accrocher présentement. Elle avait su dans quoi elle s’engageait lorsqu’elle l’avait embrassé pour la première fois. Elle savait qu’il n’y avait pas de retour possible. Mais elle ne regrettait pas. Il pouvait aussi bien la rendre folle de rage que de joie, elle devait lui reconnaître ça. Et il faisait des efforts pour elle. Il avait tenu parole, il s’était tenu à distance de Gold pour le moment, et c’était déjà un sacré fardeau de moins sur ses épaules. Ce n’était peut-être pas assez, mais c’était un début.
Elle glissa un dernier regard en direction du bateau en descendant, et un mince sourire se fraya un chemin sur ses lèvres en songeant à son pirate dans les bras de Morphée. Sourire qui disparut bien vite lorsqu’elle repéra, non loin, une silhouette qui regardait directement dans sa direction. Pas n’importe quelle silhouette. David. Emma lâcha un flot de jurons mentalement. Foutue, voilà ce qu’elle était. Dans les ennuis jusqu’au cou. Se préparant tant bien que mal à l’inévitable confrontation qui allait suivre, elle le laissa approcher sans bouger, réfléchissant à toute allure pour trouver une excuse potable, en vain. Elle ne souhaitait pas mentir à ses parents ; leur cacher la vérité était une chose, leur mentir sciemment, une autre. C’était aussi injuste pour eux que pour Hook : elle devait au moins leur dire qu’il était de leur côté… ou, à tout le moins, du sien. Lorsqu’il fut planté non loin d’elle, elle leva les yeux vers celui qui avait en apparence le même âge qu’elle et qui était pourtant son père, le grand Prince Charmant des contes, rien de moins.
« Une petite balade chez notre ennemi ? » Le ton était clairement réprobateur, à n’en pas douter ; un ton de père. « Emma, que faisais-tu à bord de ce bateau ? »
Lançant un regard subreptice en direction du Jolly Roger, à présent rendu invisible, comme pour se donner du courage en songeant à Killian à quelques mètres de là, elle chercha ses mots quelque temps avant de plonger ses yeux dans ceux de David, répondant avec sincérité :
« Kil… Hook n’est pas un ennemi. Pas le mien en tout cas. »
Elle passa une main sur son front, réfléchissant à la façon d’annoncer la suite, mais il lui apparut rapidement qu’il n’y avait réellement aucune façon de rendre la nouvelle plus facile à digérer pour lui… autant y aller franchement. Mais mieux valait-il peut-être, avant de dire quoique ce soit, s'éloigner du pirate. Tirant son père par la manche pour l'inciter à marcher avec elle le long des quais, elle attendit qu'ils aient pris un peu de distance avant de s'arrêter pour lui faire face à nouveau. Une lueur de défi dans les yeux, elle redressa le menton et reprit :
« En fait… Hook et moi, nous… nous sommes ensemble. »
Là, c’était dit. Elle se sentait comme une adolescente prise en flagrant délit par l’un de ses parents à embrasser le bad boy de la classe qui cherchait à se justifier… à la différence, se rappela-t-elle avec amertume, qu’elle n’était pas une adolescente : il n’y avait eu personne pour surveiller ses fréquentations à l’époque (si c’était le cas, peut-être aurait-elle pu s’éviter tout ce qui s’était passé avec Neal), et ce n’était certainement pas maintenant qu’elle allait commencer à accepter qu’on lui dise quoi faire, n’en déplaise à ses parents, qui, elle le savait, ne souhaitaient que le meilleur pour elle et déploraient autant, sinon plus, la séparation qui les avait forcés à passer vingt huit ans les uns des autres. En dépit de tous leurs regrets, ce n’était pas quelque chose qu’ils pourraient réparer ainsi. Il lui faudrait encore du temps avant de les pardonner pour cela… si tant était qu’elle en fut capable.
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Jeu 24 Oct - 16:30
Ijustwanttobeyourfather, see how much I care about you...
La matinée aurait pu commencée bien mieux que celle-ci, mais il en fut autrement. Si l'o avait dit à David que sa fille se rendait sur le bateau d'un pirate, jamais il ne l'aurait cru. Dans un monde enchanté, où ils avaient vécu, il aurait fait enfermé ce type pour avoir posé les yeux sur sa fille et tenté de l'attirer dans son camp. David n'enviait pas Mr Gold, qui lui avait perdu son fils pour de bon semble-t-il. Il ne souhaitait pas perdre de nouveau son enfant, il avait besoin de sa famille, de ses proches, de confiance. Aussi, lorsqu'il vit Emma descendre du Jolly Roger, son cœur s'accéléra. Il aurait pu cogner Hook pour avoir attirer la jeune femme auprès de lui. Il ignorait cependant si l'homme avait été l'instigateur de cette rencontre ou bien si Emma était allé en prospection d'indices qui leur permettrait de vaincre Cora. L'on n'était jamais trop pour s'en prendre à un être aussi malfaisant. Si Regina était quelqu'un de maléfique, elle n'était rien comparé à sa mère, et pour que Rumpel ait un doute sur la manière de la vaincre, c'est qu'il devait y avoir bien plus encore.
S'arrêtant à hauteur de sa fille, les poings sur les hanches tel un père qui gronde son enfant, David demanda ce que le shérif faisait avec l'ennemie. Ce à quoi la jeune femme répondit qu'il n'était pas un ennemi. « Emma ! Il l'est.. » eu-il le temps de commencer avant que la blonde ne l'attrape par le bras. Elle le tirait au loin, le plus loin possible du bateau de ce rebut de la société. David ne comprenait pas la réaction de sa fille. Elle était d'ordinaire si courageuse et avenante qu'il restait béat devant ses gestes. Lorsqu'elle s'arrêta enfin, le prince reprit croisa les bras sur sa poitrine. « Jeune fille, j'attends une explication. Pourquoi étais-tu sur ce bateau ? » répéta l'homme avec insistance, pointant le navire invisible d'où l'on apercevait, au sommet du mat, des mouettes posées comme si de rien n'était. S'en était presque trahir la position de Hook, n'importe qui n'ayant pas le nez sur ses pieds verrait les oiseaux et s'en inquiéterait. Le Charming n'avait pas trop ébruité l'affaire Hook auprès des habitants. Ils devaient se concentrer sur Corra. Elle était là pour détruire tout ce qu'elle trouverait sur son passage, alors que le pirate n'en avait qu’après ce pauvre Gold. C'était malheureux à dire mais il ne représentait pas une réelle menace pour eux.
Emma planta son regard sévère dans les yeux de son père, mais l'on sentait que derrière cette façade forte se cachait une petite fille qui a encore peur de se faire gronder par ses parents. David à beau avoir l'apparence d'un homme d'une trentaine d'années à peine plus vieux qu'elle, il n'en reste pas moins son père. L'instinct de protection l'envahit lorsque la blondinette lâcha la bombe. Charming en desserra ses bras. « Ensemble ? Emma, non ! Tu plaisantes !? » s'emporta le jeune homme avant de poser ses mains sur les épaules de sa fille, pour être certain qu'elle l'écoute. « Emma, c'est un pirate. Un hors-la-loi. Dans notre monde, il est recherché pour de nombreux vols, des pillages, des meurtres ! Tu... Tu ne peux pas le fréquenter, il n'est pas digne de confiance. » conclut-il. Inutile d'en dire plus pour l'instant. David savait malheureusement qu'il ne pourrait pas avoir assez d'impact sur son enfant. Elle était grande, bien trop pour qu'on lui dicte sa conduite, il le savait mais devait tenter de faire comprendre à la blonde qui était véritablement Hook. Ce n'est jamais prudent de tourner le dos à ce genre d'homme, mais pactiser avec lui, pire encore en faire son compagnon de vie ! C'était une aberration pour le jeune homme. Ne sachant trop quoi dire, il se contenta d'attendre une réaction de sa fille. Celle-ci ne tarda pas à arriver et c'est à ce moment là que l'on testerait les compétences de père du prince.
Si Mary Margaret avait été présente, elle aurait trouvé quelques mots plus doux pour convaincre sa fille, mais elle avait aussi bien trop foi en les hommes pour voir lesquels étaient dangereux. Elle croyait encore au fait que Regina puisse se racheter. A ses yeux, un méchant reste un méchant, comme l'indiquent les contes de fées que lisent les gens de ce monde. On inculque aux enfants à se montrer vigilent, à ne pas se laisser berner par le mal. Il faut choisir son camp et lorsque c'est fait, on ne peut revenir en arrière. Lui aussi cherchait du bon en les gens. Il désirait savoir si le roi Georges en son temps était bon. Aisil s'est avéré se tromper. Son frère est mort pour le compte de cet homme ! Frère qui n'a jamais prit la peine de revenir. Déjà dans le berceau James était plus violent que son jumeau, leur mère avait sentit qu'il n'était pas fait pour la vie à la ferme. Il s'était avéré qu'il avait fait beaucoup de mal dans la forêt enchantée, un véritable prince pas très charmant. David ne voulait pas être comme ça. Il souhaitait la paix dans le monde, dans tous les mondes et ferait partie de chaque quête qui mènerait à cela. Un utopiste, voilà ce qu'était le prince. Mais il ne perdrait pas espoir d'enfermer les vilains de ces mondes, faisant d leur royaume un endroit plus sûre pour les générations à venir. Il ne voulait pas que Henry grandisse dans un univers sans magie, dirigé par les méchants. Il fallait montrer la voix et son rang l'impliquait directement dans cette lutte.
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Ven 25 Oct - 20:41
Ijustwanttobeyourfather... David Nolan
Je n’ai pas besoin de son approbation. Ni la sienne, ni celle de personne d’autre. Malgré la conviction qu’elle mettait à se répéter ces mots dans sa tête, une partie d’elle savait que ce n’était pas tout à fait vrai. Même après toutes ces années, en dépit d’elle-même et de tout ce qu’elle aurait souhaité, elle cherchait encore, inconsciemment, la validation de ses parents. C’était ce qui se passait lorsqu’on revenait d’école avec son premier A en maths et qu’il n’y avait personne pour nous féliciter. Elle se détestait pour cela, mais n’était pas prête à se travestir pour paraître aux yeux de son père, non pas comme la fille qu’elle était, mais comme la fille qu’il aurait aimé avoir. Il n’y avait aucun doute pour elle que s’il savait la moitié de ce qu’elle avait fait ou traversé, il ne se contenterait pas de la regarder avec le regard réprobateur qu’il avait en cet instant. Réprobateur, et coupable, d'ailleurs. Il ne pouvait pas être tenu responsable de tous ses faits et gestes, mais l’un comme l’autre savaient que si Emma avait grandi auprès de parents aimants, elle n’aurait pas emprunté bon nombre des chemins qu’elle avait pris dans sa vie. Elle aurait peut-être été la princesse parfaite qu’ils attendaient tous. Mais cette princesse, ce n’était pas elle, et elle ne souhaitait nullement le devenir. Face à l’insistance de David, son irritation se fit croissante. De quel droit osait-il lui demander des explications ? Elle ne lui devait rien ! Elle était majeure, vaccinée, et savait prendre ses propres décisions, merci bien. Non pas que dans le cas de Hook elle eût pu parler de décisions : son cœur avait décidé à sa place et c’était bien contre son gré. Dans tous les cas, ce qu’elle faisait, ou avec qui elle le faisait, ne le regardait absolument pas.
Mais évidemment, il ne l’entendit pas de cette oreille et la bombe lâchée eu l’effet attendu, à défaut de l’effet espéré.
« Ensemble ? Emma, non ! Tu plaisantes !? »
Conservant une expression qui lui prouvait qu'au contraire, elle était très sérieuse, elle ne répondit cependant pas et n'en eut de toute façon pas l'occasion. Deux mains fortes se posèrent sur ses épaules, l’empêchant de se dérober.
« Emma, c'est un pirate. Un hors-la-loi. Dans notre monde, il est recherché pour de nombreux vols, des pillages, des meurtres ! Tu... Tu ne peux pas le fréquenter, il n'est pas digne de confiance. »
La jeune femme eut un petit rire sans joie à ces mots.
« Dans ce cas, nous faisons la paire. J’ai été une hors la loi moi aussi. J’ai fait de la prison. J’ai pillé, j’ai volé… quant à tuer… qui, dans cette maudite ville, n’a pas de sang sur les mains, dis-moi ? Toi ? » Elle se libéra de son emprise d’un mouvement d’épaule et recula d’un pas avant de poursuivre, la voix tremblante : « J’étais dans votre château. Mary Margaret m’a raconté ce qu’il s’est passé. Les gardes de Regina qui vous ont attaqués et la façon dont tu t’es battu pour me protéger. Tu les as épargnés, ces gens, peut-être ? Et ne vient pas me dire que ce n’est pas pareil ! »
Bien sûr que ça ne l’était pas, mais ce n’était pas vraiment son point : ce qu’elle remettait en cause, c’était leur innocence, à tous. Aucun n’était blanc comme neige ici, à commencer par Regina et Gold. Même Ruby, gentille Ruby, avenante et sympathique, avait déjà tué. Peut-être pas volontairement, non, mais le résultat était le même. Ce monde des contes que tout enfant avait déjà parcouru mille fois dans son imagination en rêvant y être né n’avait rien de chaleureux et accueillant. Le monde dans lequel elle avait grandi était peut-être dangereux, mais celui d’où elle venait l’était encore plus. C’était tuer ou être tué, elle l’avait compris avec l’ogre et avec Cora. Cela ne justifiait peut-être pas tous les actes de Hook, non… mais si Rumplestiltskin, qui avait sûrement fait autant sinon plus de mal autour de lui, pouvait trouver sa rédemption avec Belle, pourquoi lui ne le pourrait-il pas ?
Elle secoua la tête :
« Il mérite une seconde chance. Je pense qu’il peut changer, et je lui fais confiance. »
Une phrase lourde de sens pour la shérif qui avait tant de mal à l’accorder et mis tant de temps à accepter le fait que oui, elle faisait confiance à un pirate qui pouvait potentiellement se retourner contre elle à tout moment. Pourquoi David ne pouvait-il pas lui faire confiance, à elle, quant au fait de prendre ce qu’elle pensait être les meilleures décisions ? Certes elle n’avait pas toujours fait que les bons choix et portait son lot d’erreurs, mais qui n’en avait pas fait ? D’une voix lasse, avec l’attitude d’un animal farouche, blessé, elle ajouta :
« Et tu as perdu le droit de me dire ce que je pouvais faire ou non le jour où tu m’as laissé partir dans ce berceau. »
Injuste, oui, elle l’était. Mais n’était-ce pas toute la situation qui était injuste ? Elle n’avait pas demandé tout ce qui lui était arrivé. Elle aurait préféré subir la malédiction si cela lui avait permis de rester avec eux. Au lieu de ça, elle avait grandi seul et se retrouvait à présent à porter le fardeau de la Sauveuse. Sa mère avait réussi à lui faire comprendre les raisons de leur choix, mais pas à les lui faire cautionner, ni à leur pardonner. Elle en avait trop souffert pour ça.
« De toute façon, c’est trop tard… je l’aime », souffla-t-elle d’une petite voix, les mains nouées autour de sa taille.
Une partie d’elle était touchée par le fait que David se soucie d’elle, que quelqu’un soit là pour veiller sur elle et la conseiller, mais c’était difficile sur l’instant de s’en rendre compte ou de l’apprécier alors qu’il aurait voulu lui retirer l’une des rares choses qui la rendaient heureuse. Et si la confession fut difficilement arrachée à ses lèvres – l’accepter était une chose, l’avouer ainsi, une autre – elle aurait été prête à la réitérer devant tout Storybrooke si cela lui avait assuré qu’il comprendrait et qu’il ne s’opposerait pas. Qu'il ne lui donne pas son assentiment ne l’empêcherait pas de voir Hook, mais cela ne signifiait pas qu’elle n’aurait pas préféré avoir son soutient.
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Lun 4 Nov - 15:38
Ijustwanttobeyourfather, see how much I care about you...
Emma n'écoutait pas, elle ne prenait pas toute la mesure de ce qu'était Hook. Il avait commit bien des crimes dans leur monde, et certainement d'avantages à Neverland, nul ne sait, nul n'a jamais rencontré un habitant de ce monde-ci. Mais une chose était certaine, il avait fait beaucoup de mal dans leur pays et David ne saurait tolérer cela. Gold avait tenté de punir le pirate et s'était plus ou moins brûler les ailes, l'homme ayant réussit à faire de lui un monstre encore pire que ce qu'il était. Mais David n'en avait que faire. Il se fichait bien que sa fille se considère comme une criminelle ou non, elle n'avait rien à voir avec cet homme ! David ouvrit la bouche pour répondre aux accusations de la blonde lorsqu'elle lui parla du château, de ce qui s'était passé là bas. Mary Margaret avait raconté son histoire à sa fille, mais elle ne semblait que retenir le mal qui avait été fait. L'homme tenta de se défendre. « Emma, tu n'es pas une criminelle ! Tu as fais des erreurs, comme tout le monde, mais lui, - il pointa le bateau invisible où était dissimulé Hook – Lui il a tué sans remords, détruit des familles, des maisons sans jamais répondre de ses actes ! Quant à moi... Ce que j'ai fais, il y a vingt-huit ans n'est en rien pareil non. Oui je n'ai pas laisser la vie sauve à ces soldats. Mais, Emma, si je n'avais rien fait, ils nous aurait tué tous les deux ! J'ai fais ce que j'avais à faire pour te protéger, rien de plus. Je ne pouvais les laisser te faire du mal... »
Il n'est pas facile de se faire entendre par une enfant que l'on a laissé dans une armoire magique tout bébé, pour ne pas la revoir avant des années. Tout ceci n'était pas voulu de Charming, encore moins de Snow, qui désiraient simplement protéger leur enfant d'un terrible sort. Convaincus qu'elle les retrouveraient, ils avaient attendu dans leur sommeil qu'elle vienne à leur secours. David aurait tant souhaité que Blanche n'accouche pas avant d'être dans l'autre monde, Emma aurait pu avoir une mère et lui... Lui, il aurait attendu la délivrance, confiant, sachant que sa femme mettrait tout en œuvre pour les réunir... David n'en revenait pas d'entendre ces mots sortir de sa bouche. La blondinette parlait comme sa mère, qui elle aussi était persuadée que Regina pouvait changer. Elle ne lui faisait pas confiance cependant, mais espérait de tout son cœur que la part de bon qu'elle avait vu en elle refasse surface... En ce qui concerne le pirate, le prince s'en trouve tout aussi convaincu qu'au sujet de la Reine... Il fit une moue en signe de désapprobation. « Certaines personnes le peuvent, d'autres non. J'en ai eu bien trop souvent la preuve... »
L'homme tentait de faire entendre raison à son enfant, sans en avoir le pouvoir, ni même le droit comme le cria Emma. « Et tu as perdu le droit de me dire ce que je pouvais faire ou non le jour où tu m'as laissé dans ce berceau. » Le coup de grâce... David sentit son cœur se serrer, avec l'impression qu'on lui plantait une épée dans le ventre. Ses prunelles brillantes de chagrin se fixèrent un instant sur une Emma si en colère qu'il en perdit l'usage de la parole. Un frisson parcourt son corps alors qu'il prenait la mesure de ses mots. Il savait qu'il avait eut un choix très difficile à faire. Snow avait désiré la sauver afin de les sauver tous et le prince s'était résigner et avait conduit Emma à l'arbre, donnant sa vie pour l'envoyer dans un monde où elle pourrait s'en sortir. Elle avait le sang de ses parents, les gênes de la combativité et de l'honneur. Elle saurait se débrouiller comme eux l'avaient fait. Mais bien entendu, il est toujours difficile de comprendre l'ampleur d'un tel choix et bien que David sache qu'il avait fait le bon choix, pour eux tous, il ne se sentait pas fier de ce qu'il avait fait. Oui, il aurait du faire quelque chose d'autres, mais quoi ? Il n'y avait rien eu à faire à ce moment là. Et aujourd'hui, il ne pouvait que mettre tout en œuvre pour prouver à sa fille qu'il était son père, qu'il ferait tout pour être digne de confiance, pour obtenir son amour comme lui l'aimait... « Tu... Tu lui fais plus confiance à lui qu'à moi parce que j'ai étais forcé de faire un choix ? Ne crois-tu pas que je souffre chaque jour de ne pas t'avoir vu grandir ? Tu es injuste, Emma ! Ta mère t'as raconté pourquoi nous avons prit cette douloureuse décision. Toi aussi tu as fais le choix d'abandonné Henry à une autre. Pour son bien, pour qu'il ne grandisse pas dans un monde de misère, ravagé par le mal, derrière des barreaux. J'ai fis la même chose ! J'ai voulu te donner une chance de t'en sortir sans subir cette malédiction qui nous aurait tenu éloigné les uns des autres sans jamais pouvoir nous retrouvé ! »
David avait débité ces mots avec force, sous le coup de l'émotion. Il s'en voulait de ne pas avoir pu être un père mais si elle n'était pas venu à Storybrooke, il était certain qu'il serait encore dans le coma et que nul ici ne jubilerait hormis Regina. Elle aurait gagné ! Et les méchants ne doivent pas gagner... Il en est hors de question ! Les mains sur les hanches, David baissa les yeux un instant, reprenant le fils de ses pensées. Puis, il releva les yeux vers sa fille, des yeux tout aussi tristes et vide que les siens. « J'essaie juste de prendre soin de toi, tu es ma fille, peu importe le reste. » déclara-t-il alors que la jeune femme assénait le coup le plus dur. Elle disait aimer Hook. C'était mal, très mal quand on connaît les agissements de cet homme et sachant pertinemment qu'il ne cherche rien d'autre que la vengeance, la mort. Elle lui fait confiance mais elle ne sait pas où elle met les pieds. Passionnée, entêtée, impulsive... Elle était bel et bien comme son père ! Il en hocha la tête de dépit et de fierté à la fois, se retenant de sourire. Il était impressionnée qu'elle lui tienne tête, bien qu'elle fut blessante envers lui. Il ne lui en voulait pas, elle avait toutes les raisons du monde d'être en colère contre lui, mais elle se défendait avec ferveur. « Hum... C'est pour nous punir que tu t'accroche à ce pirate ? Je ne suis pas de ce monde mais j'ai eu le temps de voir que plus on interdit quelque chose à son enfant, plus celui-ci cours au devant du danger... Je ne souhaite pas ça pour notre famille... »
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Lun 4 Nov - 23:28
Ijustwanttobeyourfather... David Nolan
Cette confrontation, Emma n’avait eu de cesse de la retarder autant que possible, mais il apparaissait à présent clairement qu’elle était inévitable et peut-être même plus que ça, nécessaire. Ils parlaient à cœur ouvert pour la première fois depuis… pour la première fois tout court, en vérité. Hélas, c’était presque un dialogue de sourd tant chacun se tenait avec fermeté à ses convictions. Emma ne savait rien, ou si peu, du passé de Hook. Mais elle savait qu’il n’avait pas toujours été pirate, et que quelque chose l’avait fait basculer dans la piraterie. Quelque chose de possiblement tragique, à en juger le regard triste qu’il arborait les rares fois où le sujet venait dans leurs conversations (malgré sa curiosité quant à tout ce qui avait trait à lui, elle préférait attendre qu’il s’ouvre à elle de sa propre initiative, et ne le pressait jamais à parler ; une faveur qu’il lui retournait, ce dont elle lui était reconnaissante). Ce dont elle était sûre en revanche, c’était qu’il avait été Killian Jones avant d’être capitaine Hook. Et c’était de cet homme, de Killian Jones, qu’elle était amoureuse. Hook était un homme au cœur brisé, et elle savait de quoi une personne qui n’a plus rien à perdre est capable.
« Emma, tu n'es pas une criminelle ! Tu as fais des erreurs, comme tout le monde, mais lui, lui il a tué sans remords, détruit des familles, des maisons sans jamais répondre de ses actes ! Quant à moi... Ce que j'ai fais, il y a vingt-huit ans n'est en rien pareil non. Oui je n'ai pas laissé la vie sauve à ces soldats. Mais, Emma, si je n'avais rien fait, ils nous auraient tué tous les deux ! J'ai fais ce que j'avais à faire pour te protéger, rien de plus. Je ne pouvais les laisser te faire du mal... »
Emma ferma les yeux, secouant doucement la tête. Bien sûr qu’elle comprenait, bien sûr qu’elle en aurait fait autant à sa place si elle n’avait pas eu d’autre choix. Mais le sang versé avait la même couleur sur les mains de tous ceux qui l’avaient fait couler. Et c’était pour cette raison qu’elle ne défendait ou ne cautionnait pas plus ses propres actes que ceux du pirate. Pour cette raison également qu’elle croyait la rédemption possible ; parce qu’elle en avait autant besoin que lui. De croire qu’elle avait encore droit à sa fin heureuse. A son histoire d’amour digne des contes des fées. Tout ce temps, elle avait refusé d’espérer, sachant combien douloureuse serait la chute, mais elle n’avait su s’en garder après la déclaration de Hook. Elle avait tellement, tellement envie d’y croire.
« Certaines personnes le peuvent, d'autres non. J'en ai eu bien trop souvent la preuve... »
Son cœur se serra à ces mots. Disait-il vrai ? Et si elle ne suffisait pas ? Si Hook ne pouvait pas changer pour elle ? Personne ne s’était jamais battu pour elle. Mais non, il avait déjà commencé à changer, pour elle. Et elle avait confiance en lui. Elle releva la tête brusquement :
« Et qui te dit qu’il n’en est pas capable ? Personne ne lui a jamais donné sa chance ! »
Ses mains se crispèrent à ses côtés, les poings suffisamment serrés pour sentir ses ongles s’enfoncer dans la peau de sa paume sans s’en soucier. L'expression de David lorsqu'elle exprima le fond de sa pensée concernant le droit de regard qu'il avait perdu sur sa vie lui fit prendre conscience qu'elle venait de franchir la limite, le point de non retour, celui où l’on disait des choses qu’on finissait toujours par regretter, peu importait combien elles fussent vraies. Elle pouvait voir dans les yeux de son père la peine causée par ses mots, et s’en sentit instantanément coupable, sans pouvoir s’amener à les adoucir d’une excuse. Tôt ou tard, il fallait bien que ce genre de vérités éclate entre eux ; ils étaient incapables de construire quelque chose s’ils ne balayaient pas d’abord les ruines d’une confiance détruite et d’un bonheur entaché. Elle tremblait, de colère autant que de chagrin, refoulant férocement les larmes qui menaçaient de déborder de ses yeux, et fit de son mieux pour ne pas montrer combien tout ceci l’affectait, ce qui, bien sûr, était peine perdue. Mais c’était déjà bien assez pour elle d’ouvrir son cœur à ce père tout juste entré dans sa vie, elle refusait qu’en plus il la perçoive comme quelqu’un de faible alors qu’elle s’était battue toute seule pendant vingt huit ans.
« Tu... Tu lui fais plus confiance à lui qu'à moi parce que j'ai étais forcé de faire un choix ? Ne crois-tu pas que je souffre chaque jour de ne pas t'avoir vu grandir ? Tu es injuste, Emma ! Ta mère t’a raconté pourquoi nous avons pris cette douloureuse décision. Toi aussi tu as fais le choix d'abandonner Henry à une autre. Pour son bien, pour qu'il ne grandisse pas dans un monde de misère, ravagé par le mal, derrière des barreaux. J'ai fais la même chose ! J'ai voulu te donner une chance de t'en sortir sans subir cette malédiction qui nous aurait tenus éloigné les uns des autres sans jamais pouvoir nous retrouver ! »
Lorsque le nom d’Henry fut lâché, la jeune femme écarquilla les yeux et recula d’un pas, comme si David l’avait physiquement giflée, excepté que le coup était verbal et paradoxalement, mille fois plus douloureux. Le souffle coupé, elle en resta muette, incapable de répondre quoique ce soit. Le parallèle entre leur deux situations était réel, indéniable : elle n’avait pas plus voulu abandonner son enfant qu’eux. Si Neal ne l’avait pas trahie, ou même s’il était simplement parti sans lui jouer ce cruel tour qui lui avait valu de passer plusieurs mois en prison, elle l’aurait gardé. Elle l’aurait élevé. Elle en mourait d’envie. Elle avait su dès le moment où elle lui avait donné naissance que le moindre regard scellerait son destin. Elle ne pouvait pas changer d’avis. Pour son bien. Mais Henry avait eu plus de chance qu’elle : quoiqu’elle puisse penser de Regina, elle avait élevé Henry comme son fils pendant dix ans. Il n’avait pas été, comme elle, balloté d’une famille à l’autre, livré comme un paquet dont personne ne veut. Il avait eu quelqu’un pour prendre soin de lui. Faisant écho à ses pensées, la voix de David reprit :
« J'essaie juste de prendre soin de toi, tu es ma fille, peu importe le reste. »
Les larmes qu’elle tentait désespérément de retenir franchirent la barrière de ses yeux à ce moment là, brûlant ses joues comme de l’acide. Combien de fois avait-elle prié pour qu’on lui dise ces mots ? Que n’aurait-elle pas donné pour les entendre ? Mais ils arrivaient avec vingt ans de retard. Elle avait pris soin d’elle-même toute seule. Elle avait pansé ses plaies tant bien que mal.
« Hum... C'est pour nous punir que tu t'accroches à ce pirate ? Je ne suis pas de ce monde mais j'ai eu le temps de voir que plus on interdit quelque chose à son enfant, plus celui-ci cours au devant du danger... Je ne souhaite pas ça pour notre famille... »
Cette fois, Emma lui décocha un regard incrédule à travers ses larmes. Pour les punir ? Etait-ce vraiment ce qu’il pensait ? Qu’elle pouvait ainsi jouer avec ses sentiments dans le seul but de se venger de vingt huit ans de solitude ?
« Pourquoi faut-il que tu ramènes tout à cette famille ?! Qui j’aime ou non ne concerne que moi ! Tu ne vois pas que mon cœur a décidé à ma place ? Pour une fois, je me surprends à re-croire au bonheur – mon bonheur ! Et c’est grâce à lui. Tu peux dire ce que tu veux, je sais qu’il peut changer. Il a déjà commencé… »
Sachant que lui faire voir raison sur ce point était peine perdue, elle n’insista pas. Le principal, c’était qu’elle le savait et le voyait, non ?
« Et je n’ai pas dit que je lui faisais plus confiance à lui qu’à toi, ajouta-t-elle, protestant faiblement contre ses précédentes accusations, avec une voix fatiguée et une attitude résignée. Mais c’est difficile d’accorder une confiance lorsqu’elle n’est pas retournée... »
Son regard plaidait presque son père, silencieusement, de croire en elle, de croire qu’elle pouvait faire le bon choix, de croire son instinct… son cœur. Inspirant profondément, elle reprit bravement, la voix toujours tremblante :
« Je comprends pourquoi vous avez fait ce que vous avez fait. Je comprends que c’était la décision rationnelle à prendre. Celle que j’ai prise pour Henry. Mais, ça n’efface pas toutes ces années… »
Cette fois, sa voix se brisa. Elle sentit une nouvelle larme rouler contre sa joue, et l’essuya de la paume de sa main. Elle souhaitait de tout cœur qu’ils puissent devenir la famille qu’ils auraient toujours dû être, mais ils ne pourraient pas rattraper le temps perdu, jamais. Elle ne pouvait qu’espérer, espérer qu’à défaut de rattraper le passé, ils pourraient se créer un avenir.
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Mar 5 Nov - 17:08
Ijustwanttobeyourfather, see how much I care about you...
La blonde n'avait pas tord, il le savait. Personne n'aurait eu envie de donner une chance au pirate hormis elle. Emma tenait également de sa mère, à vouloir donner une chance voire plus aux gens qui ne méritent que la potence. Mais David avait moins de compassion pur ces êtres malfaisants. Il avait aidé Gold quelques fois, mais bien parce que celui-ci lui avait permit de retrouver Snow à maintes reprises. Il n'était pas plus digne de confiance que Hook, mais lui n'avait pas tenter de le faire tuer ou de tuer sa femme. En revanche, Emma avait raison de se tenir à ses convictions, de croire en quelque chose, même si ça semblait improbable. Sans cette part de croyance, elle ne serait pas resté à Storybrooke, et aucun d'entre eux ne serait là aujourd'hui pour avoir ce genre de conversation. Croire en l'incroyable est quelque chose de difficile à faire, ça implique de prendre en considération que rien n'est impossible et bien qu'ayant lu dans les contes de fées ce qui arrivait à leurs personnages, David avait du mal à croire que chaque histoire puise se terminer ainsi, la sienne n'ayant rien à voir avec ce que les livres d'enfants de ce monde racontaient. Se pourrait-il alors que le pirate ait lui aussi une autre histoire ? Différente de ce qui est conter, de ce qu'il a entendu dire à son sujet par des gens du peuple ? Et si Emma avait raison de se battre ? Tout ceci était compliqué et le jeune homme tentait de prendre toutes les options, se laissant apprivoiser par les paroles de sa fille comme Mary Margaret l'avait fait bien des fois concernant Regina.
Alors qu'ils parlaient, Emma avait franchi une limite que malgré tout David s'attendait à voir franchir. Elle leur en voulait et ne comprenait pas. Comme une forme d'égoïsme, la jeune femme parlait comme si jamais ses parents n'avaient voulu la garder, alors que c'était faux bien entendu ! David aurait donné n'importe quoi pour qu'elle grandisse auprès d'eux, détestant l'idée d'avoir été obligé d laisser partir sa fille. Nul ne méritait une telle mission. Le prix était trop grand... Emma et son père avaient beaucoup en commun. Arrachés à leur terre pour remplir une mission qui ne les concernent pas directement, subissant les affres d'une vie dictée par des personnes qui n'ont rien de sympathiques et ne désirent qu'une chose et celle-ci n'est pas le bien d'autrui... Le roi Georges n'avait pas hésité à l'envoyer vers une mort certaine, tout comme son jumeau avant lui. Il en avait perdu un frère et une mère à tout jamais, pour une histoire d'argent, de guerre. Il avait du faire des choses qui sont contre sa nature. Certes il avait réussit à sauver sa peau et construire une vie meilleure, il devait faire en sorte qu cela arrive pour Emma également, lui ôter toute cette souffrance dont le poids l'empêche d'avancer et de croire en eux, en leur bienveillance.
Tentant de plaider sa cause, le prince remarqua que sa fille craquait. Des larmes coulèrent d ses yeux et son estomac se noua. Il ne souhaitait pas la faire pleurer, ça non ! Le remord l'envahit à mesure qu'il cherchait à comprendre. « Mais je ne cherche que ton bonheur... » dit-il, ne terminant pas sa phrase. Il aurait aimé trouver les mots pour le lui faire comprendre, pouvoir être présent pour elle, mais il était bien moins doué que sa femme pour ce genre de choses, ces histoires de filles comme on dit souvent. Sa fille, sa princesse, il l'aimait et ne désirait qu'une chose, être son père, qu'elle le laisse tenir ce rôle, s'apercevant de son amour qui dépassait tout ce qu'on peut imaginer. Il a toujours sentit ce vide en lui, cette absence, même durant son amnésie. Il sentait qu'il lui manquait un élément pour être pleinement heureux et même en ayant retrouvé Mary Margaret, il savait qu'il fallait encore faire du chemin. Et l'avenir était devant lui... « Mais c'est difficile d'accorder une confiance lorsqu'elle n'est pas retournée... » David se rapprocha de la blondinette doucement, jusqu'à réduire l'écart qu'elle avait instauré. « Emma... Tu as toute ma confiance et ma fierté ! Tu as su te débrouiller dans la vie, tu es une jeune femme mûre, belle et courageuse. Tu ressemble tellement à ta mère... » Le rince posa sa main sur la joue de sa fille, essuyant les larmes qui perlaient au coin de son œil. C'était tellement vrai... Jamais il ne s'était rendu compte à quel point il était fier d'elle. Elle avait fait son chemin, se battait pour son enfant, pour avoir un avenir, trouver le bonheur. Lui aussi s'était toujours battu pour vivre son grand amour avec Snow, il comprenait mieux que personne ce qui se tramait dans la tête de sa fille. Il se souvint même qu'à l'époque où il avait rencontré Blanche, celle-ci était en fuite, hors-la-loi forcée par la Reine qui désirait sa mort. Il l'avait aidé à reprendre son royaume car elle méritait cette vie de princesse qui lui avait été arraché. Cependant, pour Hook, c'était différent, il n'était sûrement pas quelqu'un avec une histoire similaire, c'était certain et il découvrirait le fin mot de l'histoire.
Mais pour le moment, le plus important était d consoler sa fille. Cette enfant qui comprenait le choix difficile qu'ils avaient fait. David sourit doucement en l'entendant comparer sa situation à la sienne en évoquant Henry. Sa voix s'affaiblissait et David prit sa fille dans ses bras, la serrant de toutes la force de son amour. Il s'en voulait terriblement de ne pouvoir rattraper tout ce temps gâché... « Je suis désolé... » soupira l'homme au creux de son oreille, embrassant sa tempe avec tendresse. C'était une façon de demander pardon pour cette vie qu'il ne lui avait pas souhaité, mais aussi et surtout pour l'avoir mise dans cet état. Caressant ses cheveux, il ne la lâchait pas. Pourvu qu'elle ne le repousse pas violemment, il ne s'en remettrait pas. « Je ne t'abandonnerais plus jamais, je te le jure ma puce... Nous allons trouver un moyen de nous retrouver. On y arrivera toujours... » Une larme coula discrètement de son œil, qu'il cacha rapidement conte elle. Il fallait qu'il trouve quelque chose pour se rapprocher d'elle, pour ne plus la perdre. Si elle avait retrouvé Henry et commençait à vivre avec lui, pourquoi ne le pourrait-il pas aussi.
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Ven 8 Nov - 1:37
Ijustwanttobeyourfather... Feat. David Nolan
La foi, ce n’était pas vraiment quelque chose qui caractérisait Emma, au contraire d’Henry. Elle avait mis tant de temps à croire ce qu’il se passait autour d’elle après son arrivée à Storybrooke, moins à cause du côté extraordinaire des évènements que parce qu’elle refusait d’y croire. Refusait de se laisser tenter par des chimères qui la décevraient inévitablement. Refusait de croire en ces contes de fées qui n’existaient pas dans la vraie vie. Croire et faire confiance étaient deux choses étonnamment similaires qui demandaient de sa part un saut de la foi. Un saut qu’elle n’avait pas effectué concernant Storybrooke ; Henry l’avait fait pour elle. Il avait risqué sa vie parce qu’il croyait en elle. Elle ne l’avait pas cru, mais elle avait vu, et elle n’avait plus eu le choix. En revanche, avec Hook, c’était elle qui prenait un risque. Elle n’avait aucune preuve, aucune certitude. C’était un fait suffisamment rare pour être souligné, et la dernière des choses qu’elle souhaitait, c’était qu’on remette en question un choix qu’elle avait déjà eu assez de mal à faire. Elle avait besoin de soutien. De s’autoriser à penser que cette décision pouvait être la bonne, qu’elle en valait peut-être le coup, qu’ils pouvait peut-être tous deux soigner leurs cicatrices, l’un avec l’autre. Et laisser le passé là où il aurait toujours dû être : derrière. Elle ne pouvait pas encore parler de perspectives d’avenir, trop incertaines, trop timides pour cela. Mais un potentiel, peut-être bien. Et cela lui donnait la force d’avancer. C’était pour cela qu’elle craignait tant de se lancer : parce qu’une fois son cœur décidé, elle ne renonçait face à rien. Qu’importe combien elle le niait, combien elle tentait de le changer : Emma était une jeune femme passionnée. Affronter son père ? Ce n’était rien. Elle avait fait face à un dragon, à des ogres, à un spectre pour Henry. Elle était prête à bien plus. Et elle avait laissé Hook l’atteindre assez pour déchaîner en elle le même dévouement. Etait-il réciproque ? Elle savait qu’il en était capable ; la preuve, s’il en fallait une, avec la façon dont il s’était accroché à Milah pendant trois siècles, mais était-il capable de la même chose pour elle ? Peut-être ne préférait-elle pas avoir la réponse à cette question. Il l’aimait, et pour le moment, cela lui suffisait.
Emma avait conscience que ses reproches étaient, plus encore qu’injustes, égoïstes : ses parents avaient souffert de ce choix, eux aussi… mais une voix cruelle dans sa tête ne cessait de lui répéter « pas autant ». Pas autant, non. Comment souffrir de quelque chose dont on n’a pas même conscience qu’elle nous manque ? Ils avaient passé ces vingt-huit années dans une amnésie bien heureuse – oui, elle aurait mille fois préféré être touchée par la malédiction même si cela devait signifier un coma de 28 ans, plutôt que cette enfance qu’elle avait vécu… Vingt-huit ans à penser que personne ne voulait d’elle, que personne ne pourrait l’aimer. Pas n’importe quelles années, celles, fondatrices, de son enfance. Son développement. Un chemin qui l’avait mené à la jeune femme qu’elle était. Elle s’était construite là-dessus, comment cela aurait-il pu être comparable ? C’était affreux de comparer ainsi leur souffrance, elle le savait. Et tellement humain. Mais ils avaient retrouvés la mémoire en même temps que leur fille. Leur punition, ils la payaient maintenant. Une cruelle ironie, considérant qu’elle-même touchait du doigt le bonheur qui lui avait manqué. Cela n’effacerait pas ces vingt huit ans, non, mais elle pouvait désormais aller de l’avant. Ce n’était pas si simple pour ses parents dont elle surprenait parfois les échanges de regard lorsqu’elle mentionnait en passant un passage pénible de sa vie. Un regard qui disait « Si nous avions été là… ». Si… un mot bien simple qu’Emma détestait avec force. Il avait bercé son enfance. « Et si c’était une erreur et que mes parents venaient me chercher ? », « Et si cette famille d’accueil était différente ? », « Et si Neal était la pièce manquante de mon existence ? », « Et si… ». Un beau jour, il n’y avait plus eu de « et si ». Elle était assise sur un lit en prison, un test de grossesse positif dans une main, les clés d’une certaine coccinelle jaune dans l’autre. Ce jour là, elle avait décidé qu’il n’y aurait plus de « et si ». Elle pouvait comprendre ce que ressentaient ses parents, mais son parcours était personnel et elle ne pouvait ignorer qu’elle leur devait bon nombre de cicatrices sous prétextes qu’ils portaient les mêmes. Elle aurait aimé, pourtant.
Le regard de David en remarquant les larmes qui s’étaient échappées du coin de ses yeux lui donna encore plus envie de pleurer, de crier, de se débattre. Il n’avait pas le droit de la regarder de façon aussi bienveillante, aussi douce et inquiète, il n’avait pas le droit de la bouleverser ainsi, elle ne voulait pas de sa tendresse, elle ne voulait pas de sa gentillesse et de sa compassion, elle ne voulait pas… elle en avait besoin.
« Mais je ne cherche que ton bonheur... »
Au contraire de Mary-Margaret qui avait toujours les mots qu’il fallait, David, comme Emma, étaient plus des personnes d’actions que de paroles, surtout lorsqu’il s’agissait de sentiments. C’était évident à la façon maladroite dont il cherchait ses mots, mais c’était aussi pour cette raison que la jeune femme en ressentait l’impact avec une telle force. Incapable de répondre quoique ce soit, sinon un sanglot étouffé qui s’échappa de ses lèvres bien malgré elle, elle le laissa s’approcher d’elle, réduisant la distance entre eux.
« Emma... Tu as toute ma confiance et ma fierté ! Tu as su te débrouiller dans la vie, tu es une jeune femme mûre, belle et courageuse. Tu ressembles tellement à ta mère... »
C’était trop pour elle. A la main qui se posa sur sa joue, essuyant les larmes d’un geste tendre, paternel, elle fondit pour de bon en larmes, assaillie par un trop plein d’émotions différentes et contradictoires. Ces mots, ces gestes qu’elle avait désespérément attendus tout ce temps, qui n’auraient peut-être plus eu de sens à force de les entendre, elle les recevait aujourd’hui avec une sincérité presque désespérée dans la voix de son père. Un père qui regardait son parcours, ses erreurs, et lui disait qu’elles ne la rendaient que plus brave, plus admirable à ses yeux. Un père fier d’elle.
Lorsqu’il la prit dans ses bras, elle se tendit instinctivement pendant un moment, son corps réagissant à l’intrusion dans son espace vital de façon presque machinale, mais bien vite, elle se relâcha et s’abandonna complètement à l’étreinte, s’accrochant à lui comme s’il était son pilier. Et combien aurait-elle aimé être aussi forte que lui…
« Je suis désolé... »
Il embrassa sa tempe avec douceur, caressant ses cheveux d’une main comme il le ferait avec une enfant perdue (ce qu’elle était) et elle ferma les yeux, savourant avec un retard lourd en conséquences ces gestes du quotidien qui lui faisaient savoir qu’elle était aimée. Les excuses lui vinrent comme un soulagement, pas tant parce qu’elle les estimait dues, mais parce que c’était une façon de ne pas renier la souffrance qu’elle avait enduré, une façon de vouloir l’apaiser, et c’était déjà beaucoup.
« Moi aussi », murmura-t-elle du bout des lèvres d’une voix chargée d’émotions.
Désolée de quoi ? De s’être exprimée comme elle l’avait fait ? Désolée qu’ils n’aient pas eu d’autres choix que de l’abandonner ? Désolée de ne pas être aussi forte qu’elle l’aurait voulu, de ne pas avoir la même capacité de pardon ? Peut-être un peu tout ça à la fois.
« Je ne t'abandonnerais plus jamais, je te le jure ma puce... Nous allons trouver un moyen de nous retrouver. On y arrivera toujours... »
Sans se détacher de lui, elle hocha la tête, doucement, autant pour lui donner raison que pour lui signifier que c’était ce qu’elle souhaitait également. Est-ce que ce « nous nous retrouverons toujours » s’appliquait à elle aussi ? A cette famille en général ? Elle se surprenait à le souhaiter. Elle avait assez fui. Mais elle n’était pas certaine d’avoir la même confiance que lui en le futur, pas avec tous les évènements qui s’étaient produits… dieu seul savait ce qui les attendait encore… mais préférant ne pas partager son défaitisme, elle se tut, savourant simplement l’honnêteté et la fragilité du moment, de ces retrouvailles.
« Merci », souffla-t-elle après un long silence, s’éloignant juste assez pour essuyer ses larmes d’une main sans briser leur étreinte pour autant. Ayant retrouvé un peu de sa contenance, elle tourna le regard vers l’endroit où elle savait se tenir le Jolly Roger : « Promets-moi que tu ne t’interposeras pas entre lui et moi… »
Elle ne l’empêchait pas d’aller lui parler si c’était ce qu’il souhaitait, elle lui demandait simplement de respecter sa décision. De ne pas tenter de faire fuir le pirate, même si ce n’était que pour le mettre à l’épreuve. Une part d’elle avait encore trop peur qu’il y arrive. Ou peut-être était-ce au contraire ce qu’elle souhaitait. Un père inquiet pour elle et un pirate capable de le braver, pour elle. Elle tourna à nouveau son regard vers son père, et tenta un faible sourire, hésitant mais sincère :
« S’il me fait du mal, je t’autorise à le défigurer un peu. »
Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Mar 19 Nov - 22:31
Ijustwanttobeyourfather, see how much I care about you...
David était quelqu'un de droit, toujours honnête et qui mentit qu'une seule fois dans sa vie. Et ce fut pour préserver sa mère d'un sort funeste qu'il avait accepté de prendre la place de son frère jumeau auprès du roi Georges, devenant son fils et le héros qui sauva son royaume du grand rois Midas. Il s'en est toujours voulu de ne pas avoir le choix de sa destinée, car il aurait milles fois préféré une vie de berger à celle qui avait été sienne durant ces premières années en tant que le prince James. Son frère n'a jamais été un exemple de droiture de ce qu'il a apprit à connaître de lui. De son vivant, peu de personnes l'appréciaient. Ils le craignaient, c'était un aventurier sans peur mais un homme stupide qui ne mesure que rarement l'ampleur d'une situation. David est plus réfléchis, plus calme, il ne se laisse emporté par ses sentiments que lorsque l'amour est en jeu. Ça rythme sa vie oui, mais il tente de garder les pieds sur terre pour ne pas se perdre. Il aime l'action, il agit toujours rapidement, mais après une certaine réflexion, qu'il se soit concerté ou non avec ses camarades. Il était un peu comme Emma, à foncé lorsqu'il estime que ça en vaut la peine, qu'il n'y a que cette issue de possible. Tel père, telle fille dit-on, ça se vérifie ici.
Le jeune homme apprend à être père, il fait de son mieux pour tenir ce rôle, bien que la blondinette ne le voit pas du même œil. Elle lui en veut, elle leur en veut à tous les deux pour ne pas avoir été présent durant son enfance, son adolescence, d'avoir loupé l'occasion de la voir grandir... Il s'en voulait également mais il n'avait pas vu d'autres choix pour sauvegarder sa famille d'une séparation éternelle que d'accepter de placer Emma, seule, dans l’armoire magique. Et son cœur se serrait chaque fois qu'il y pensait depuis son réveil. Pourrait-elle jamais les pardonner d'avoir espérer une chance de retrouvailles ? Il le pensait oui. Car s'il est une chose que David possède en grand quantité, c'est bien la foi ! Il en déborde à un point inquiétant par moment. Il a toujours su qu'il retrouverait Snow, il n'a pas laisser un sortilège de sommeil les séparés, il a eu la foi en lui donnant ce baiser et il la garda jusqu'à ce qu'il mit Emma dans cette armoire. Car oui, il avait foi en sa fille. Il était fier d'elle et peu importe si elle était venue ici avec le passé d'une taularde ou d'un héros, pour ses parents, elle était tout ce qu'ils avaient toujours attendu : une jeune femme au grand cœur qui ne recule devant rien.
Alors, après lui avoir dit ces mots, avoir fait entendre à la shérif ce qu'il ressentait pour elle en oubliant le cas de Hook, David serra sa fille contre lui avec toute la force de ses sentiments. Il s'excusa, semblant mettre toute la puissance de tout ce qu'avait subit Emma dans ces trois mots. Il était profondément et sincèrement désolé pour tout... Le plus surprenant dans tout ça fut lorsque la jeune femme lui intima qu'elle aussi était désolée. Le cœur de David se mit à battre plus fort et peut-être le sentit-elle. Il l'enlaça un peu plus fortement, sans pour autant l'empêcher de respirer et lui promit alors de ne jamais l'abandonner. Plus jamais il ne ferait ce choix cruel, il ne la laisserait plus et si elle devait une nouvelle fois disparaître dans la Forêt Enchantée ou ailleurs, il ferait en sorte de la suivre... Emma hocha la tête et le prince en fut attendrit. Elle avait reprit sa place de petite fille dans ses bras. Le Nolan avait toujours rêvé de serrer son ange dans ses bras, mais il aurait aimé que ce soit plus tôt qu'en cet instant. Mais il trouvait que peu importe l'âge que la blonde aurait, il serait toujours son père et elle serait toujours son bébé. Son si grand bébé qui sait se débrouiller toute seule, mais avant tout le fruit de ses entrailles. Alors la serrer contre lui comme si elle n'avait qu'une dizaine d'années lui faisait chaud au cœur, encore plus parce que la demoiselle ne cherchait pas à fuir cette étreinte. David en avait tellement besoin qu'il n'aurai pas supporté plus de distance entre eux...
La blondinette s'éloigna un peu de lui. Elle garda un bras autour de son père tout en s'essuyant les yeux. Le jeune homme sourit. Ce qu'elle pouvait être belle ! Plus il la regardait, plus il voyait sa ressemblance avec sa mère mais aussi avec lui. Elle avait son sourire, ses pommettes saillantes. Et un caractère bien trempé ! La shérif venait de demander expressément à son géniteur de ne pas se mettre en travers de son chemin en ce qui concernait Hook. David jeta un regard lui aussi au bateau invisible, bien que ne sachant qu'avec peu de certitude où il se trouvait. Cela l'embêtait que son enfant fréquente un flibustier mais il n'y pouvait rien. Avec un peu de chance, il ne serait pas son grand amour et il pourrait alors lui régler son compte... Il sourit à la dernière phrase de sa fille, admirant celle-ci. « Je ne m'opposerais pas à toi. Mais s'il te fait le moindre mal, je me chargerais de son cas personnellement ! » assura-t-il en regardant la blonde droit dans les yeux. Puis, il sourit, heureux d'avoir trouver un terrain d'entente avec elle. Il ne désirait rien d'autre que d'apprendre à la connaître. Mary Margaret, elle, avait pu passer des mois avec elle en tant que colocataire, lui non, ils n'avaient fait que se parler de loin. Alors il voulait profiter de la tenir pour rester avec elle un moment. Snow le tenait parfois à l'écart, quand la situation était trop intense, car elle savait que son époux était trop sentimental et ne trouvait pas toujours une parole rassurante, trop honnête avec le monde. « Est-ce que tu veux prendre un petit déjeuner avec moi au Granny's ? J'ai envie de passer du temps avec toi, de prendre le temps de te connaître en tant que père et non plus en tant que David Nolan, l'amnésique. Je suis là et j'ai besoin d'être proche de ma fille... » Il espérait vivement que la jeune femme accepte son invitation, bien qu'il ne sache pas réellement ce qu'ils pourraient se dire. Tout deux ne sont pas du genre à avoir de grandes effusions de sentiments.
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Désolé du retard, j'ai eu un eu une semaine chargée x) j'espère que ça te plaira malgré tout
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Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Lun 9 Déc - 18:34
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D’une certaine façon, pour Emma, il aurait été presque plus facile de se découvrir des parents sans regrets aucun à l’idée de l’avoir abandonnée, de ne se sentir aucune affinité avec eux, de ne pas trouver en eux le couple parfait qu’elle avait tant imaginé et idéalisé sans jamais penser que ses rêves pouvaient être aussi proches de la réalité. Il aurait été tellement plus facile de passer son chemin, de ne laisser personne pénétrer ses murs, de garder sa colère et sa rancune pour elle, ainsi que sa peine et sa solitude, comme elle l’avait toujours fait, de les traîner comme un fardeau qui avait pourtant fait sa force. Oui, elle avait envie de leur en vouloir, mais c’était tellement plus difficile qu’elle ne s’y était attendue alors que sa raison lui disait qu’ils n’avaient fait que la préserver malgré la difficulté et le prix que leur avait coûté cette décision, et que son cœur lui demandait de ne pas repousser la famille qu’elle n’avait jamais eue et qui lui tendait à présent les bras. Mais s’y jeter, c’était aussi embrasser la peine et la souffrance qui avaient fait partie de sa vie, et Mary Margaret l’avait bien compris : en refusant de s’ouvrir aux autres, Emma rejetait ainsi toutes les mauvaises choses, celles qui avaient fait d’elle la personne qu’elle était, mais aussi les bonnes. Pour elle, c’était le prix à payer pour ne plus souffrir comme elle avait souffert, et elle y consentait sans trop de difficultés. Mieux valait ne rien ressentir du tout que de prendre le risque de ressentir des choses qu’elle ne voulait pas ressentir, des choses qui faisaient mal. Mais l’être humain était une créature faite de sentiments et d’émotions et on ne pouvait toujours les tenir éloignés, au risque qu’ils reviennent avec plus de force encore, et c’était ce qu’Emma découvrait. Elle ne s’était jamais sentie aussi à fleur de peau, le cœur étreint de mille et une sensations qu’elle ne parvenait à décrypter, tantôt vives et douloureuses, tantôt douces et apaisantes, et elle ne parvenait à savoir si c’était une bonne ou une mauvaise chose.
On apprend à être parent, mais est-ce qu’on apprend aussi à être enfant ? Si c’était le cas, Emma faisait l’expérience inversée de celle de son père : elle découvrait ce que c’était d’avoir quelqu’un qui se souciait d’elle, quelqu’un à qui se confier, quelqu’un pour guider ses pas la conseiller, quelqu’un qui serait là, jusqu’au bout, pour l’accompagner, sans jamais rien demander en retour. C’était un concept vertigineux. On avait toujours attendu quelque chose d’elle. Même ici à Storybrooke, on attendait d’elle qu’elle soit la solution à tous les problèmes et c’était un fardeau qu’elle n’était pas sûre de pouvoir (sans parler de vouloir) porter seule. Mais elle n’était plus seule. Elle exhala un soupir fébrile sans lâcher de sa main le bras de son père, ayant l’impression de physiquement sentir ses épaules se relâcher légèrement, un peu moins oppressées par le poids de ses responsabilités. La relation qu’elle avait David était différente de celle qu’elle avait établie avec Mary-Margaret mais il y avait quelque chose de particulier chez lui qui la rassurait ; il était comme un pilier, solide et immuable, pour la soutenir, comme il avait soutenu et comptait de soutenir sa femme lorsqu’elle souffrait des mêmes insécurités que la fille.
« Je ne m'opposerais pas à toi. Mais s'il te fait le moindre mal, je me chargerais de son cas personnellement ! »
La blonde hocha la tête avec un sourire presque indiscernable mais pourtant bien présent, comme pour sceller le marché ; elle ne doutait de toute façon pas qu’il serait là pour faire tonner sa colère si Hook faisait un mauvais pas avec elle, mais c’était sans prendre en compte qu’elle s’en serait déjà chargée personnellement. Elle avait tourné la page concernant Neal et il ne s’agissait plus de lui faire payer ce qu’il lui avait fait subir dix ans plus tôt ; mais la prochaine personne qui la malmènerait ainsi n’aurait pas droit aux mêmes considérations. Elle n’était plus cette fille un peu naïve et sans défenses. Elle rendrait coup pour coup.
La vulnérabilité et l’intensité du moment étaient passés, mais la complicité, le lien qui venait de se tisser était encore là et ne partirait probablement jamais, et Emma n’avait pas tellement envie de retourner seule à son bureau, d’autant qu’il était encore tôt et qu’elle était parcourue de frissons – dus au froid ou à l’émotion, elle n’aurait su le dire. Peut-être les deux. Aussi ressentit-elle une vague de reconnaissance lorsque son père reprit la parole :
« Est-ce que tu veux prendre un petit déjeuner avec moi au Granny's ? J'ai envie de passer du temps avec toi, de prendre le temps de te connaître en tant que père et non plus en tant que David Nolan, l'amnésique. Je suis là et j'ai besoin d'être proche de ma fille... »
Avec un faible sourire à ces derniers mots, Emma hocha la tête. A vrai dire, et puisqu’ils en étaient à vider leur sac, il y avait peut-être d’autres éléments de son passé qu’il avait le droit de savoir. Des éléments qui avaient été brièvement évoqués avec Mary-Margaret mais de façon assez évasive et qu’elle n’avait probablement pas encore eu l’occasion de reporter à son mari de toute façon. Ce n’était pas qu’elle avait envie d’en parler. Besoin, peut-être. Elle n’en avait jamais rien dit à personne, après tout. Mais elle lui devait également ça, elle lui devait des explications quant à ce qui avait fait d’elle la femme qu’elle était devenue, si méfiante, si farouche, si fermée, elle lui devait au moins le maigre de réconfort qu’ils n’étaient pas les seuls responsables.
« Je ne dirais pas non à un chocolat chaud et quelques donuts », souffla-t-elle doucement tout en prenant la direction du Bad & Breakfast, la main toujours passée autour du bras de son père comme pour y trouver un soutien. « Et peut-être que je peux en profiter pour te parler de certaines choses ; je ne sais pas si je trouverai jamais le courage de vider mon sac à nouveau, alors… »
Elle eut un petit haussement d’épaules. Mieux valait battre le fer quand il était encore chaud, n’était-ce pas ce qu’on disait ? L’idée d’en parler, de revivre ça même en souvenir, lui brisait le cœur, mais peut-être se sentirait-elle plus légère après…. C’était à espérer, en tout cas.
Désolée de t'avoir fait attendre ainsi, j'espère que ça t'ira quand même !
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Sujet: Re: I just want to be your father, see how much I care about you... ▬ ft. Emma Ven 24 Jan - 15:54
Ijustwanttobeyourfather, see how much I care about you...
La relation entre le père et la fille venait de s'établir. David, qui n'avait jamais eu l'occasion réelle de partager quelque chose avec son enfant était en train de découvrir quelle jeune femme remarquable elle était ! L'homme avait été celui qui avait placé le bébé dans l'armoire, il l'avait vu disparaître sous ses yeux avec tant de soulagement qu'il ne s'était pas soucier de sa propre fin. Il aurait pu mourir en paix en sachant Emma en sûreté. Il avait pensé être mort, jusqu'à ce qu'il se réveille enfin, vingt-huit ans plus tard. Ses premiers pas n'avaient pas été ceux du prince mais de son alter ego de Storybrooke, mais il avait eut comme le sentiment d'être lié à certaines personnes en ces lieux, comme s'il les connaissaient. Il avait pu se confier facilement à la jolie Ruby, cette serveuse haute en couleur mais qui n'avait jamais cherché à lui monter la tête. Mary Margaret était son âme sœur quelque soit le lieu, l'époque où ils se seraient retrouvés. Il n'a jamais douté de son amour pour elle et lorsque Emma à brisé la malédiction, il se réveilla enfin. Emma avait mal prit le fait que tout soit réel, que ses parents soient des « héros de contes » qui sont comptés apparemment dans ce monde comme des histoires, des légendes telles qu'eux en ont et racontent à leurs enfants sur les guerres gagnées et les magiciens immortels. Longtemps elle avait rejeté ses géniteurs, mais l'homme n'avait pas abandonné.
Et voilà qu'aujourd'hui, ils en étaient à se serrer dans les bras, des larmes pleins les yeux. David était heureux d'avoir croisé son chemin ce matin là, malgré le fait qu'elle descende du bateau d'un pirate. Ils avaient utilisaient des mots forts, se blessant pour mieux se rapprocher et le prince pensait sincèrement avoir fait le bon choix. Il n'avait pas vu son enfant grandir, il n'avait pas pu agir égoïstement et conservé sa famille intacte, mais il était extrêmement fier du parcours accompli par la shérif. Elle ne le décevrait jamais, il était convaincu que quelque soit l'enjeu, Emma avait fait les choix qu'elle devait faire, tout comme lui. Lui aussi n'avait pas eut une vie très droite, il avait du prendre l'identité de son frère jumeau, envoyé il y a de ça fort longtemps au royaume du roi Georges. Ses parents avaient choisit de faire ce pacte, car à l'époque il n'y aurait rien eu de mieux à faire, ça aurait signé la fin de leur famille. David avait fait de même pour protéger sa mère et bien qu'il en souffre toujours, il sait que devenir prince l'a mené sur le chemin de l'amour et de la justice. Georges lui en veut encore bien sûr, mais il se fiche bien de ce vieillard, il n'a plus aucune emprise sur lui, ni sur sa propre fille qui elle à prit la décision de vivre avec l'homme qu'elle aimait.
Le chapitre sur Hook fut clos rapidement, la blonde étant capable de se défendre en cas de mauvais pas. Charming, en bon père inquiet, confia qu'il ferait payer tout de même à Hook le moindre mal fait à son enfant, comme pour assurer une fois de plus qu'elle n'était plus obligé de traverser les épreuves toute seul. Il lui proposa même de passer encore un moment en sa compagnie. David savait qu'il avait des choses à faire, tout comme le shérif, tout deux avaient cette personnalité mit à disposition des autres, cherchant toujours la justice, mais ça attendrait bien quelques minutes encore, non ? « Je ne dirais pas non à un chocolat chaud et quelques donuts. » souffla la jolie blonde, n'imaginant pas l'effet que ça produisait sur son père. Souriant, il posa sa main sur celle de sa fille. Le fait qu'elle se tienne toujours à lui rendait l'homme gaga. Il s'était souvent imaginé ainsi, flânant dans les allées fleuries du château, au bras de sa fille à lui parler de la vie, lui apprenant toute sorte de choses. Emma serait tellement magnifique dans une des robes de Snow, tout lui irait, il en était certain. Il s'était vu lui offrant sa première robe de bal, dansant avec elle une valse. Oh ! Tant de choses dans l'esprit de Charming qui ne se feraient jamais... Son cœur se serra alors qu'ils marchaient en direction du Granny's, il aurait tant aimé que tout se passe comme prévu, que cette maudite Regina ne soit pas.
Emma avait envie de se confier encore, ne sachant pas si elle aurait de nouveau le courage de s'ouvrir à lui. Elle avait raison, leurs comportements étaient plus similaires qu'il n'y paraît et chacun avait du mal à parler aussi ouvertement en temps normal. Certes romantique, le prince ne se laisse aller qu'avec très peu de personnes, une seule à vraie dire, et bien qu'Emma paraisse avoir le même âge que lui physiquement, elle n'en restait pas moins sa fille et une trentaine d'année les séparaient tout de même ! Le temps avait été figé mais David n'en oubliait pas les ans. Il ne traiterait pas Emma en enfant, mais il n'avait pas envie de lui parler comme il le faisait à Snow, conservant sa part de paternité. En revanche, il n'hésiterait pas à lui parler d ses plans de bataille. Elle était plus un chevalier qu'une princesse au regard de son cœur, ils pouvaient partager tellement de choses ensemble. « Tu as raison, il faut en profiter. J'aime te voir bavarder, continuons donc tant que le cadre est installé. » Le prince ouvrit la porte du Granny's et la tenu afin que la blonde entre en premier, en bon gentleman. Il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci, simplement Ruby et une autre serveuse. Granny avait disparut, il ne l'avait pas oublié et faisait son possible pour aider à la retrouver, rassurant bien souvent sa meilleure amie. Ce matin, il allait privilégier sa fille mais dès lors qu'ils se quitteraient, il se remettrait à chercher, à entraîner la serveuse, tout de rouge vêtue. Elle n'avait jamais renié sa personnalité, la magie était revenu et il l'avait aidé à traverser bien des craintes...
David et Emma prirent place sur les banquettes après avoir saluer la brunette et passer commande. Un bon chocolat chaud ferait l'affaire pour se remettre de leurs émotions. « Il paraît que tu as les mêmes goûts que ta mère, c'est drôle comme certaines choses se transmettent sans en avoir conscience. » dit-il en souriant, observant le petit pot remplit de poudre de cannelle sur le côté de la table. David n'avait rien contre cette épice mais s'en passait très bien également, c'était leur petit truc et il était heureux de voir cette préférence culinaire les rapprocher. Lui aimait son chocolat simple, n'ayant jamais vraiment eu l'occasion de tester autre chose. Amnésique, il s'était laissé guidé par Ruby pour cela, un peu comme Belle lorsqu'elle avait découvert Storybroke, tous l'avaient aidé, sans malédiction c'était plus facile que pour lui aux prises avec Kathryn et Regina.