David arpentait les rues en compagnie d'Henry. Bien souvent depuis la disparition de sa femme et de sa fille, le jeune homme avait accompagné l'enfant sur le chemin de l'école. Ils avaient créé une proximité certaine et bien que les deux jeunes femmes soient de retour, le prince tenait réellement à maintenir ce lien entre eux. Il était après tout son grand-père, malgré l'apparence qu'il avait. S'il n'avait pas subit la malédiction et avait vieillit comme toute personne normalement constituée, David aurait maintenant près de soixante ans et aurait l'apparence d'un vieillard alors qu'il avait toujours le physique qu'il avait avant le sort noir. Ce qui n'est pas plus mal au vue des circonstances actuelles ! Ais il tient tout de même à se comporter en bon grand-père, autant qu'en père exemplaire pour Emma, bien qu'il n'ai pas vraiment la main mise sur celle-ci... tous les deux avaient encore du mal à être proches et l'homme enviait sa femme d'être parvenu à entrer dans ses bonnes grâces. De par la malédiction déjà, les deux femmes avaient été amenées à partager un appartement, ce qui les aida bien plus que lui qui avait subit bien des épreuves pour retrouver la femme de sa vie. Il était à présent heureux, avec sa famille. Tous avaient retrouvé les siens, c'était une joie ! Il faut espérer que nul n'est plus jamais à devoir se chercher.

Une fois le bambin à l'école, le prince s'en retourna au Granny's. Il aimait passer un peu de temps là as, en compagnie de quelques uns de ses amis, qu'ils soient des nains, des fées ou des chevaliers. Ils avaient un plan à mettre en place et celui qui avait un temps remplacé le Shérif Swan menait son affaire d'une main de maître. David avait toujours été un leader dans son monde. Il dirigeait son royaume avec une aisance admirable, ne doutant d'aucune de ses décisions. Dès que l'occasion fut présente de rallier les habitantes de Storybrooke à sa cause, il fut debout, au milieu de l'assemblée, motivant les troupes. Il n'avait rien perdu de ce qu'il était. Berger, prince, Nolan, l'homme prenait tout ce qu'il y avait en lui pour se montrer le plus juste et franc envers ses sujets. Et lorsqu'une menace plane sur lui, il ne recule devant rien pour mener à bien sa mission. Et là, ça allait être de taille... Il y avait pire ennemi que Reigna...
Prenant son café avec Prof et Grincheux, le jeune homme eut une conversation avec ces deux là. Ils avaient remarqué que leur amie et princesse n'était pas dans son assiette depuis quelques jours. Lui aussi l'avait remarqué, bien entendu. Quel mari serait-il s'il n'était pas capable de voir un changement dans le sourire de son aimée !! En revanche, il n'avait pas eu le temps de parler avec elle de ce qu n'allait pas, ne parvenant pas à se retrouver seuls tous les deux pour laisser éclater le malaise. Il y avait eut beaucoup à faire. Mais quand Prof avoua au prince qu'il n'avait pas croiser Mary Margaret sur son chemin, il sut qu'elle n'était pas à son travail. Et que la belle brune délaisse ces enfants n'était pas normal... aussitôt, il se leva, s'excusant auprès des nains.

Remontant la rue, David se dirigea vers l'appartement. Ce si petit appartement... Ils étaient un peu trop nombreux sous ce toit, ce n'était pas ce que le jeune homme avait comme idée lorsqu'il avait eu envie de construire une famille, mais pour le moment, il s'en accommodait. Il avait connu pire. Il était plus agréable de marcher que d'utiliser tout autre moyen de transport, bien que son destrier lui manque énormément. Il avait prit goût au cheval lors de son séjour – bien trop long – auprès du roi Georges, découvrant autre chose que le fait de courir après des moutons. Il était un as dans la poursuite ceci dit !

Mais tout ce qui compte pour l'instant, c'est sa princesse, sa belle et tendre femme... Arrivé devant leur porte, il reprend son souffle avant de frapper à la porte. Il préférait s'annoncer, évitant de surprendre la jeune femme dans un moment gênant pour elle. David avait connu toutes les phases de son amour, il la connaissait par cœur et ne craignait pas de la voir pleurer ou rager. Elle l'avait vu dans les mêmes états. Ils ne souffraient pas de leurs faiblesses quand ils se retrouvent tous les deux... «Blanche... c'est moi. » fit le prince tout en poussant la porte, tout doucement. Il ne savait pas s'il s'attendait à trouver sa belle endormir ou non, mais il avait comme le présentement qu'elle serait couchée. Ce qui se vérifia bien vite. Dès que la porte fut refermée, le jeune homme se précipita vers le lit, trouvant sa belle allongée, prostrée. « Mon amour, qu'est-ce qui ne va pas ? ... » dit-il, assit au bord du lit. Il posa une main sur elle, dans son dos, cherchant à la réconforter par une douce caresse. Qu'arrivait-il à a si douce Blanche-Neige ?

David s'était posé auprès de sa belle, se demandant ce qui pouvait autant la travailler. Elle n’était pas du genre à se laisser aller, elle si forte et si courageuse, capable de vaincre une méchante Reine qui s'en prend à ses amis. Bie ndes fois, son prince avait du lui faire admettre qu'elle était une femme forte, l'aidant à prendre conscience de qui elle était, d'où elle venait et ce qu'elle avait traversée pour en arriver à être aussi superbe, une femme admirable au possible. Il n'aime pas la voir aussi abattue, ne comprenant cette fois pas ce qui pouvait lui prendre. De plus, le fait que sa femme lui intime de la laisser lui serra le cœur. Il était rare que la princesse emploi une telle expression. Pour qu'elle ne souhaite pas voir son époux auprès d'elle, ce devait certainement être pour une raison grave.
Peut-être avait-elle vu ou entendu des choses blessantes à son égard dans leur monde, lorsqu'elle était tombé dans le portail de Jefferson. David aurait tout donné pour tomber avec elles, il avait remuer ciel et terre pour retrouver le chapelier et lui demander son aide. Malgré le fait qu'il ai par le passé kidnapper son épouse, le jeune homme avait été prêt à passer l'éponge pour avoir une chance de retrouver sa belle. L'homme n'avait pas vraiment pu l'aider et il avait du se reposer sur sa Snow bien aimée pour le retrouver. Il savait qu'elle le retrouverait toujours, cette promesse était un credo dans leur famille. Rien ne pouvait les séparer longtemps. Que ce soit un cachot de la Reine ou une malédiction, que cela dure une semaine ou trente ans, rien ne pouvait les séparer, pas même la mort qui sait. Ils n'iraient pas jusqu'à tester cette théorie, mais David était persuadé que leur relation, leur amour, les protégeaient de tout le mal environnant. Alors pourquoi maintenant qu'ils étaient réunis, la jolie brune se renfermait sur elle ?

Mary Margaret leva les yeux vers son mari, boulversée. Voir ainsi le visage de sa princesse, troublée de larmes et sans son sourire... Le cœur du jeune homme se serra de nouveau. Il passa sa main sur le visage de sa belle, la prenant contre lui. « Ce n'est rien, Blanche, ce n'est rien... je suis là. » dit-il en la berçant doucement. Elle n'avait rien à se faire pardonner, jamais. Pas même lorsqu'elle lui avait fait une jolie cicatrice au menton, ou qu'elle lui avait dérober ses bijoux. Ni même lorsqu’elle lui avait laissé entendre qu'elle ne voulait plus de lui, ordonné par le roi Georges sous la contrainte... Jamais Charming n'en avait voulu à sa bien aimée, elle était tout ce qu'il aimait, que ce soit sa fougue, son courage, ses faiblesses, sa peau, son physique, son âme, sa façon de parler ou de marcher. David aimait tout en sa femme et n'allait certainement pas se formaliser de la voir en larmes. Il avait connu bien pire et pour lui ce qui serait impardonnable serait qu'elle ne meurt prématurément, le laissant errer seul dans ce monde ou dans un autre...

La jeune femme se détacha de lui, prenant un air plutôt agacée d'avoir été percée à jour. Elle demanda à son époux si quelqu'un avait vendu la mèche sur son état. David laissa échapper un sourire amer, triste. « J'ai parlé avec eux en effet, mais je n'ai jamais eu besoin d'aucun nain pour savoir quand tu va mal. Raconte moi, je t'en prie ! » supplia le berger dans un soupire. Nul ne devrait avoir à supporter un tel silence. Depuis son retour, la jeune femme semblait ailleurs. David l'enviait. Elle avait pu revoir leur monde, entrer dans leur château. Certes le pays était aux mains des ogres et s'ils rentraient, ils allaient devoir les chasser, recommencer la même guerre qui avait fait rage des centaines d'années auparavant. Mais cela valait la peine d'essayer, si leurs terres leurs étaient rendu. Charming souhaitait retrouver son royaume, revoir la ferme de sa famille, se rendre sur la tombe de sa mère... Elle lui manquait énormément, elle si douce et si aimante. Elle avait aimé Blanche bien avant de la rencontrer et ne l'en avait aimé que plus ensuite. Elle les avaient vu se marier, grâce au brave Lancelot, rescapé de Camelot que David avait prit comme allié au sein de son château. Ruth... Il donnerait n'importe quoi pour la revoir. Parfois, il se dit que s'il avait trouvé plus d'au dans ce lac, il aurait pu la sauver à temps... Elle était morte bien trop jeune, ne connaissant jamais sa petite-fille, la si jolie Emma...

Mary Margaret se leva, s'éloignant de plus en plus de son adoré. Celui-ci en profita pour baisser les yeux, se posant tout un tas de questions. Il avait toujours eu du mal avec les sentiments complexes ne sachant pas toujours quoi dire ou faire quand cela concernait quelque chose ou quelqu'un de trop proche, de peur de blesser... La brunette accrocha son regard sur l'horizon, ne prêtant pas attention à lui. David ne bougea pas, sachant que sa belle viendrait d'elle-même vers lui. Bien sûre, il ne crut pas un seul instant à son mensonge et ça le fit sourire légèrement de l'imaginer avec le nez qui s'allonge, comme Pinocchio... Mais il se reprit bien vite. « Blanche... Tu semble oublier qu'il s'agit de moi. » dit-il en se levant, la forçant à se retourner. « Ne me repousse pas, je t'en supplie. Parle moi ! » David se répétait, mais il ne souhaitait pas que sa femme se renferme sur elle, qu'elle l'éloigne de ses problèmes alors qu'ils partageaient toujours tout. Il planta son regard dans le sien, ne lâchant rien. Elle pouvait compter sur lui et elle devait le savoir. Il ne partirait pas. C'est ce que son geste signifiait, lorsqu'il embrassa son front tendrement. Il ouvrit la bouche, mais aucun mot n'en sortit, il ne savait pas quoi dire ni comment le dire, et préféra attendre que sa princesse daigne lui adresser la parole, sans détours ni mensonges.

David se sentait impuissant face à ce qui rongeait sa femme. Il ne parvenait pas à la faire parler. Cela lui brisait le cœur de la voir étendue sur le lit, mais il en fut encore plus mal de la voir se lever. Mary Margaret fuyait son mari, désirant se voiler la face. Le prince n'était pas bête, il savait que quelque chose tracassait sa belle, il le voyait depuis des jours déjà, sans avoir rien dit. Il en avait à Ruby, c'était la seule qui connaissait le couple aussi bien qu'eux même. Elle était digne de confiance. Red avait été là bien des fois pour lui, l'aidant à échapper au roi Georges, lui avouant que Snow était toujours amoureuse de lui et que le roi l'avait menacé. Elle avait tout fait pour les aider, usant de ses pouvoirs lupins pour le sortir de l'embarras. La belle brune ne craignait rien, elle était prête à tout pour ses amis. David avait toujours bien accueillit la jeune femme, louve ou non, elle était ce qu'elle était, une femme franche, courageuse, qui n'a pas froid aux yeux et donnerait sa vie pour ses proches. Certes, comme un chien fidèle, ce qu'elle était d'une part, mais bel et bien parce qu'elle était sa meilleure amie, la leur a tous les deux. Sans elle, il n'aurait pas pu s'en sortir, il n'aurait pas trouver sa princesse pour la ramener dans le droit chemin. Penser qu'elle aurait pu le distancer ne serait-ce que d'une journée... Cela aurait été fatal, s'il n'avait pas été là pour l'empêcher de tuer la Reine, s'il n'avait pas prit cette flèche, personne ne serait là et il aurait perdu l'amour de sa vie. Alors merci Ruby de se montrer une si bonne amie.

Mais la brunette n'avait pas su aider son ami, le laissant dans la déroute la plus totale. Il n'y avait qu'une solution, la confrontation. Mais la jeune femme, il le savait, refuserait cela. Et elle était en train de le faire à l'instant même où il venait de lui demander de lui parler. Elle le fuyait, s'éloignait sans le regarder. Mais le jeune home est têtu et ne lâcha pas prise, suppliant sa moitié de se confier à lui. Au bout de quelques supplications et d'une étreinte qu'il fit en sorte de ne pas rompre, Mary Margaret le toisa et se mit à parler. La princesse avait le mal du pays. Son séjour dans la forêt enchantée ne l'avait pas aidé, elle avait revu le château, la chambre d'Emma, accompagnée de celle-ci qui avait vu à quel point ses parents l'aimaient. Ils avaient tout donné pour elle, avait tout perdu mais faisait en sorte de se retrouver quoiqu'il se passe désormais. La famille était au complet, ne manquait plus que leur monde, leurs terres. Blanche se rendait compte de tout ce qui se passait, que la vie sans leur fille était malheureuse, tout ce que la jeune femme avait sur le cœur, son époux le ressentait aussi. Lui aussi son monde lui manquait et il se morfondait de ne pas avoir pu voir grandir sa fille...

enlaçant plus fortement son épouse, le blondinet poussa un profond soupire, les yeux brillants d'émotions. « Je sais, oui... C'est très dur pour moi aussi, ne pas pouvoir être proche d'elle comme on le devrait, ne pas avoir entendu son premier rire, l’avoir fait marcher... » Le sort des parents n'est jamais évidant, mais lorsque l'on se trouve séparé de son enfant sans rien avoir demandé, c'est comme si on vous arrachait le cœur. Lorsque Mary évoqua les paroles de Ruth, le prince se sentit défaillir. Sa mère était une femme pleine de bon sens et d'une éthique sans pareille. Il tenait beaucoup d'elle et il en était fier. Fier de ses origines, il ne les reniera jamais ! La femme avait pu exprimer à sa belle-fille tout ce qu'elle pouvait, lui indiquant qu'elle serait une mère formidable. Et bien qu'elle ne l'ai pas pu très longtemps, elle avait fait ce qu'il fallait. « tu es la meilleure des mères, Blanche. Tu as tout donner pour que Emma s'en sorte, qu'elle survive ! Certes, elle s'est retrouvé loin de nous, mais le plus important est que l'on se retrouve toujours. Et nous l'avons retrouver, notre fille. » David tentait de réconforter sa femme, de lui donner de l’espoir et lui montrer qu'ils étaient de bons parents. Mais lui aussi avait du mal à le croire par moment, tant Emma les repoussait, lui plus que Mary Margaret, mais le résultat était là. Le plus important était de rassurer sa femme et de lui prouver que sa fille était une bonne personne, grâce à elle.
La douce Blanche-Neige émit le souhait le plus cher au cœur de con prince : rentrer chez eux ! David ferma les yeux quelques instants, ne se défaisant que légèrement de l'étreinte de son épouse. Avait-elle vraiment dit cela ? Il n'en croyait pas ses oreilles. Elle qui donnait toujours l’impression de se plaire ici, d'être née ici, elle désirait ce que Charming voulait le plus au monde. « Mon amour ! Je souhaite la même chose ! Notre royaume me manque... Je compte tout faire pour que l'on rentre au plus vite, tous ensemble. Je te promets que nous y arriverons ! » répondit le jeune homme en embrassant sa moitié. Il ne savait pas comment rentrer, ni si Emma serait du même avis, mais il tenterait de lui expliquer les choses, de lui demander son avis. Leur famille ne devait plus être séparée.