On ne se débarrasse pas aussi facilement du Dark One, surtout quand celui-ci vient de retrouver son Fiston (Pv Neal)

Informations. : Messages : 783 Date d'inscription : 23/04/2013

Et il revint à la lumière, doucement, ouvrant ses yeux lentement …

Il ne comprenait pas ce qu'il faisait là, dans ce lit, allonger sous de grands draps blancs. Était-il mort ? Était-ce ça la mort ? Juste allonger dans un lit d'une blancheur immaculée pour l'éternité, cela sonnait quelque peut navrant, presque mélancolique. Pourtant quelque chose clochait, est ce qu'être mort nécessitait d'être branché à une machine ? Oh, le petit homme se demandait cela car, il les entendait parfaitement les bruits de la dit machine, de façon lointaine mais, bels et bien là. De plus, était-ce logique d'être mort et, d'avoir un respirateur sur la bouche ? Non parce que, le respirateur sur son visage était incroyablement envahissant cependant, tout à fait nécessaire, du moins avant qu'il ne se réveille. D'ailleurs, s'il était vraiment mort eh bien, cela serait dramatique n'est ce pas, non pas pour lui mais, pour son fils dont il venait d'entendre la voix.

Son Bae ne pouvait être mort, de ce fait il ne pouvait pas l'être non plus, sa Belle serait si triste également, non, la jeune femme ne méritait pas de souffrir à cause de lui. Quoi qu'il en soit une de ses mains était enlacé dans celle de son fils, un contact qui l'emplissait de bonheur et de félicité, de ce fait leva-t-il l'autre main qui alla se poser de façon incertaine sur le respirateur. Il ne pouvait guère parler avec cette chose sur le visage, ce n'était pas pratique du tout, c'était surtout frustrant en réalité, Gold désirait tant dire quelque chose. Dire à son cher Bae qu'il n'avait pas à se sentir coupable, qu'il n'était en aucun cas en colère, qu'il l'aimait, qu'il était le seul en cause de toute cette histoire. Malheureusement, le magicien ne pouvait s'exprimer par la voix, ne pouvait pas non plus se servir de la magie celle-ci étant toujours bloquer. Alors, sa main enlacée dans celle plus grande de son garçon bougea pour la serrer encore plus fort.

Aussi, le petit homme tourna la tête, essayant de sourire du mieux qu'il pouvait, au moins ses yeux brillèrent de tout ce qu'il ressentait : de l'amour paternel tout simplement. Bon, en même temps Gold se sentait quelque peut groggy, ayant nettement la sensation de planer. Était-ce dû à la réalisation que son fils, son petit Bae, l'aimait malgré tout ? Ou était-ce dû tout bonnement au fait qu'on l'avait grassement shooté à la morphine ? Peut-être un peut des deux, ce n'était pas désagréable en fait, juste un peu déconcertant, cela lui donnant l'impression d'être blotti dans un cocon de coton. En attendant, son autre main finit par trouver la force d'enlever ce satané respirateur, ce qui suivit ensuite de celui-ci fut un tube qu'on avait joyeusement enfoncé dans sa gorge, Gold n'avait pas prévu ça. Eh bien, ses connaissances en matière de médecine moderne étaient très limitées, de ce fait cette surprise ne fut pas bien prise, il toussa, tout en se redressant. Des nausées le surprirent, le faisant craindre de vomir dans son propre lit ou sur lui-même, fort heureusement, cela n'arriva pas et enfin le dealmaker put respirer seul. Ce n'était pas facile, laborieux en fait toutefois, c'était toujours mieux que d'être branché à une de ces choses.

Prenant de grandes inspirations, l'emprise sur la main de son fils se faisant plus forte, il murmura d'une voix rauque, réalisant qu'il ne pouvait parler plus fort :

« Bae, mon garçon, tu n'as rien à te reprocher … Mon garçon si fort et courageux, pourquoi t'en vouloir, tu désirais juste que … tout redevienne comme avant, c'est … normal … »

Rumple aurait aimez-en ajouter plus seulement, il se sentit sombré dans l'inconscient ou ailleurs, il ne savait pas, Juste se sentait soudainement plus léger. Cette fois était-il effectivement en train de mourir ? Cependant, il était dans un hôpital, on le soignerait, on le laisserait pas mourir, à moins que les habitants de Storybrooke ne décident que se débarrasser du vilain Dark One aussi facilement, était une belle occasion à prendre. La sensation dura quelques instants, jusqu'à ce qu'il remonte à la surface, ce n'était qu'un simple malaise. Il fronça les sourcils, depuis quand était-il aussi sensible ? Avait-il réellement envie de mourir ? Non, sa Belle l'aimait, son fils aussi alors, ce n'était pas le moment de partir pour de bon ! En tout cas, le prêteur sur gages senti de l'humidité au niveau de sa poitrine, il réalisa que sa blessure saignait de nouveau à travers le pansement. Une grimace passa fugacement sur son visage, à l'idée que des infirmières qui furent des fées autrefois aient posé leurs sales pattes sur son corps, il haïssait les fées.

Mais, peu importe, son fils était à ses côtés, c'était tout ce qui comptait, si Belle venait alors, se serait encore mieux ...

Informations. : Spoiler: Messages : 178 Date d'inscription : 16/05/2013

Neal Cassidy

Le pardon n'est pas si facile à accorder

Le voir dormir ainsi, entre la vie et la mort, branché avec un appareil respiratoire … Oui tout ceci me fait de la peine, je ne le cache pas. Je sens la culpabilité monter en moi. Malgré ma rancœur et mes reproches, je ne peux pas rester de marbre face à cette scène. Qui pourrait être indifférent face à son père entre la vie et la mort ? Bon les médecins m'avaient dit qu'il allait s'en sortir avec un peu de repos et un traitement à prendre pendant quelques temps. Mais il avait eu un coup de chance, un peu plus et il serait mort. Le couteau tout prêt du coeur, il avait bien faillit toucher son organe vital.

Bien évidemment, on m'avait demandé qui avait tenté d'assassiner le Dark One ? La liste de ses ennemis était bien longue, aussi étant un étranger, j'avais préféré dire que je n'ai pas reconnu la personne. Je serais certainement interrogé, tout comme mon père. On m'avait prévenu que la police allait être prévenue. Par la police, il voulait certainement parler de la Shérif Swan …. Emma. Ce qui me fit évidemment grincer des dents. Je n'avais pas encore trouvé le courage de voir Emma, et là maintenant, ce moment me serait imposé, je ne peux pas me défiler. Enfin pour le moment, je n'ai pas le temps de penser à elle ….

Je poussais un énième soupire en regardant l'homme allongé dans le lit, dans cette chambre d'un blanc immaculé qui faisait bien impersonnel. Elle manquait de chaleur au point que j'avais une soudaine envie de repeindre les murs et d'ajouter des plantes. …. Bon faut-être pas abuser non plus, mais même ma voiture m'avait l'air plus agréable. Ou pas. Quoi qu'il en soit, le patient fini par ouvrir doucement les yeux, attirant mon attention. Je me redressais sur ma chaise, face à lui, l'expression faciale encore chamboulé par les évènements. Je n'arrivais pas à croire que Hook ait fait ça … Ainsi, il n'avait pas oublié ses désirs de vengeance. Par ailleurs, la simple présence du pirate ici me troublait. Je ressentais un pincement au coeur en comprenant que je ne m'étais pas trompé il y a fort longtemps, lorsque j'ai compris qu'il s'était joué de moi. Non, il ne changerait jamais. Pourquoi est-ce que ça me faisait encore mal maintenant ? Ici, à Storybrooke, tout remontait, et Bae faisait peu à peu surface, reprenant la place qui lui revenait de droit. Non, je ne suis pas d'accord. Bon sang, mais qu'est-ce que je fais ici ?

Mes yeux se posèrent sur mon père qui reprenait peu à peu connaissance, prenant conscience de tout ce qu'il se passait, suite aux excuses que j'avais prononcé. Il n'avait pas l'air dans son assiette et j'en prenais l'entière responsabilité. Me mordillant les lèvres, je l'observer simplement, lutter pour rester conscient et ne pas partir une nouvelle fois. Soudainement, monsieur décida d'arracher son appareil respiratoire et se redresser. J'écarquillais des yeux. Si je n'étais pas assis, je serais certainement tombé sur le c*l.

« Non mais qu'est-ce que tu fais ? »

Me redressant subitement, je posais mes mains pour le soutenir tout en espérant qu'il n'allait pas me vomir dessus, parce que la tête qu'il faisait n'était pas jolie à voir. Je l'aidais à s'appuyer contre le mur, au fond de son lit.

« C'est vrai …. Je voulais que tout redevienne comme avant. Mais pas que …. Je crois qu'au fond, je voulais me venger …. du fait que tu ais lâché ma main ce jour là. Je t'ai bien entendu tout à l'heure, mais je ne peux pas te pardonner comme ça, en un claquement de doigt. Tu n'as pas idée de tout ce que j'ai enduré depuis ce jour là … Tu vas devoir faire tes preuves … Mais ….. Mais je veux bien essayer de te laisser une chance …. »

Je soupirais une nouvelle fois avant de me tasser de nouveau sur ma chaise, l'air grave. J'attendis un moment, avant reprendre la parole.

« … On va être interrogé par le Sherif Swan …. L'hôpital allait la prévenir de la tentative d'assassinat sur toi … Une enquête va surement être ouverte …. Mais tu connais déjà ton agresseur n'est-ce pas ? ….. Je le connais moi aussi … Hook. J'ai passé du temps à Neverland tu sais. Je l'ai côtoyé pendant longtemps. Je vais pas te mentir, on était proche, je l'ai considéré comme un père. Celui qui a prit Maman hein ? Mais tu vois, son but, c'était de se servir de moi pour trouver un moyen de te tuer. On dirait qu'au final, je lui ai fourni ce moyen …. …. je ne savais pas qu'il était là, je te le jure. »

Je savais bien que le fait de lui dire qu'Hook avait prit son rôle, pendant des années, le rôle d'un père, allait lui faire mal. C'était un peu voulu, je voulais qu'il se rende compte de l'abandon qu'il m'avait infligé, mais qu'au final, cette solitude ne m'avait jamais quitté … parce que Bae n'aurait jamais le droit à une famille. C'était comme ça. Je suis habitué, et maintenant honnêtement, ça m'est égal.

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Informations. : Messages : 783 Date d'inscription : 23/04/2013

Oh, il avait considéré Hook comme un père …

Est-ce qu'un cœur normal pouvait subir autant de rebondissement, d'émotions en une seule journée ? Gold n'en était pas certain et pourtant, le sien resta sagement dans sa cage thoracique alors même qu'il avait l'impression qu'on le broyait avec brutalité (et, un cœur de ne pouvait être broyé d'une façon douce non). Peut-être était-il trop sensible, peut-être cette blessure dans son torse l'avait rendu trop émotif, peut-être qu'entendre le nom de Hook et le mot père dans une même phrase, sortant de la bouche de son fils était trop pour lui. Après tout, le pirate était son ennemi, était l'homme qui avait pris Milha (quoique, la jeune femme n'avait sembler malheureuse finalement, à vivre avec le capitaine), lui qui l'avait humilié alors qu'il n'était encore qu'un fileur de laine boiteux … Et maintenant, son cher garçon lui déclarant sans ménagement qu'il avait considéré cet homme comme un père, que cherchait Bae, le tuer d'une crise cardiaque ?

Trop fatiguer, trop fragile pour cacher ses sentiments, le petit homme ne put s'empêcher de grimacer, un air à la fois de dégoût, de tristesse, de culpabilité passant sur son visage, pas étonnant que son fils avait considéré Hook comme un père, s'il ne l'avait pas abandonné en premier lieu. Malheur qu'il n'avait plus sa magie, sinon d'un claquement de doigt, il se serait retrouver auprès de Belle, dans les bras de Belle, à se faire réconforter (alors que peut-être, il ne le méritait pas). Néanmoins, il ne pouvait disparaître, même pas physiquement, étant trop faible pour se déplacer seul à pied, les prochains jours promettaient d'être joyeux. Rumple se demanda alors soudainement, si son fils avait appelé le capitaine « Papa », ce surnom si affectueux, la perspective que cela fut ce réellement le cas, le fit encore plus grimacer. Ah, il prenait vraiment tout trop à cœur, tout cela remontait à tant d'années, combien d'ailleurs, combien d'années son fils avait vécues par sa faute ?

Il savait que Neverland était figé dans le temps, on pouvait vivre des milliers d'années sur l'île sans même prendre une ride, alors, son cher Bae pouvait avoir des centaines d'années en âge (comme lui remarque et, de toute manière, peu de gens dans cette ville avaient des âges tous à fait normaux). Mais, peu importe, était-ce vraiment le moment d'appesantir sur le fait que son Baelfire ai considéré son ennemi comme un père ? Oh, cela aurait pu être pire, il aurait pu aussi ajouter « Et Pan fut mon meilleur ami ! », curieusement cela l'aurait grandement étonné (quoique maintenant, devrait-il remercier le capitaine pour s'être occupé de son fils ? non, vraiment pas non). De plus, le magicien n'était même pas sûr que cela fut ce Hook l'agresseur, tout avait été si rapide, si soudain, comment le capitaine avait deviné qu'il se trouvait dans le salon de thé ? Comment aurait-il su qu'il n'avait plus de pouvoir ? Bon sang, l'homme était plus intelligent que ça, le dealmaker pouvait bien le lui accorder, Hook était loin d'être un idiot.

En réalité, Gold avait d'autres idées en tête de qui avait pu être son agresseur, Cora par exemple ou alors une sorte de créature sortie tout droit du cratère au milieu de la rue, pourquoi pas, une chose voulant se débarrasser du Dark One. Poussant un soupir, de pure fatigue, le malveillant petit lutin décida de faire part de ses pensées à son garçon :

« Écoute … Je ne sais pas vraiment si ce fut Hook tu sais, peut-être que ce fut quelqu'un d'autre, ayant pris son apparence, il serait idiot de ma part d'accuser quelqu'un sans preuves tangible. Huumm, Combien … Combien de temps est tu ... rester avec lui, sur son bateau ? Tu étais heureux, avec … cet homme ? »

Cela faisait mal de poser de telles questions pourtant, Gold n'arrivait à refréner sa curiosité, une curiosité une peu malsaine peut être. Quoi qu'il en soit, le petit homme ne quitta pas son fils du regard pas même, lorsqu'une infirmière entra dans la chambre. Sans mot dire, elle inspecta son pansement, rouge de sang, puis le changea sans plus de cérémonie. Alors, il se retrouva torse nul, sa plaie à l'air tandis qu'elle prépara de nouveaux bandages puis, les enroula autour de sa poitrine. Ce n'était pas agréable du tout, c'était affreusement gênant, terrible d'être touché de la sorte, l'infirmière ne semblait pas particulièrement à l'aise non plus. Évidemment, toucher l'horrible ténébreux n'était certainement pas une partie de plaisir pour tout le monde (sauf pour Belle bien sur, d'un tout autre manière). Tandis qu'on prendrait donc soin de sa blessure, Gold ajouta, d'une voix plus ou moins égale :

« Si tu ne veux pas parler de ta vie à Neverland, tu n'es pas obligé ...»

Il espéra en tout cas, que Miss Swan n'allait pas débarquer maintenant.

On ne se débarrasse pas aussi facilement du Dark One
Neal Cassidy & Mister Gold

Miss Swan n’entendit pas son souhait. La shérif avait enfilé sa veste et s’était emparée des clés de sa voiture dès la seconde où elle avait raccroché le téléphone. C’était l’hôpital de Storybrooke qui lui annonçait la récente admission de celui qui lui semblait pourtant être le plus intouchable des habitants de la ville : Mister Gold. Il sortait des soins intensifs et son diagnostic vital ne semblait plus engagé, mais d’après ce qu’elle avait pu comprendre, il n’était pas passé loin. Elle n’avait pas vraiment eu plus de détails ; seulement qu’il avait été attaqué au couteau et qu’il avait besoin de repos, mais qu’elle pouvait passer pendant les heures de visite pour l’interroger s’il s’en sentait la force. Et tandis qu’elle mettait le moteur de sa voiture en marche, un million de questions l’assaillirent. Pour commencer, pourquoi Gold ne s’était-il pas guéri lui-même ? Il lui avait semblé immortel ; pouvait-il vraiment mourir d’un simple coup de couteau ? A moins que la lame en question n’ait été sa fameuse dague ? Si oui, qui avait bien pu la trouver ? Et cette question en soulevait d’autres, plus dangereuses encore : qui détestait suffisamment Gold pour tenter de le tuer ? Les réponses, en vérité, étaient multiples : nombre de Storybrookiens avaient été lésés par le prêteur sur gages d’une façon ou d’une autre, et elle faisait partie du lot, elle ne pouvait le nier. Mais se frotter à lui n’était pas donné à n’importe qui, et le nom qui s’imposa à son esprit fut bien évidemment celui de Hook. Son cœur se serra à cette pensée, et ses mains se refermèrent avec un peu plus de force sur le volant. Non, impossible. Il lui en avait fait la promesse, et il avait toujours tenu parole, elle n’avait pas de raisons de douter de lui maintenant, même en connaissant la force de sa haine pour lui. Cependant, la voix du doute, insidieuse et inévitable, s’insinuait déjà dans son esprit. Et si elle se trompait, et s’il n’était pas celui qu’elle pensait voir, et s’il n’avait pas changé ; autant de questions qui tournaient dans sa tête et auxquelles elle n’était pas sûre de vouloir trouver de réponses. Emma les repoussa avec force. Elle voulait croire en lui. Certes, son comportement n’avait pas été des plus irréprochables jusqu’à présent, loin s’en fallait, mais il ne l’avait pas encore trahie délibérément. Il n’aurait pas fait ça. Sentant sa conviction se raffermir, Emma se concentra sur la route avec une détermination farouche, décidée à avoir le fin mot de l’histoire. Tant qu’elle n’aurait pas de preuve formelle, elle était prête à défendre Hook becs et ongles. Mais si c’était lui… son cœur vacilla à cette pensée. Si c’était lui elle avait commis une immense erreur, et il lui faudrait la réparer, quoiqu’il lui en coûte. Quitte à suturer une nouvelle fois les morceaux de son cœur qui avait déjà trop des allures de patchwork mal exécuté à son goût.

Elle gara sa voiture en vitesse, et sortit aussitôt du véhicule, claquant la portière derrière avec elle avec un peu trop de force. Son expression se voulait composée, mais au fond la shérif se sentait plus fébrile qu’elle ne l’aurait voulu. Peut-être aussi parce qu’en dépit de ce qu’elle savait du personnage et ce qu’il avait pu faire dans le passé, elle avait appris à apprécier Gold. Il l’avait aidée à mettre en pratique ses pouvoirs, et depuis le tremblement de terre, elle avait pu constater qu’il changeait ; grâce, probablement, à l’influence de Belle. C’était de plus un allié de poids, et ce n’était pas un détail à sous-estimer avec la présence de Cora en ville.

Elle s’arrêta au guichet de l’accueil le temps de demander le numéro de la chambre, puis, ne prenant pas même la peine d’appeler l’ascenseur, monta en vitesse les escaliers. Arrivée face à la chambre, elle toqua brièvement, mais n’attendit pas de réponse avant d’entrer, persuadée qu’il serait seul. Grossière erreur. Emma se figea momentanément sur le seuil de la porte, une surprise muette s’affichant sur son visage. Neal. Que faisait-il ici ? Elle savait qu’il était à Storybrooke ; elle l’avait vu, et avait tout fait pour ne pas y penser, partagée entre le désir d’aller le confronter pour lui demander des explications et l’envie de le fuir en espérant qu’il finirait par disparaître tout seul - mais quelle raison avait-il de se trouver ici, aux côtés de Gold ? Avait-il assisté à son attaque ? Se connaissaient-ils ? Mais, plus important encore ; pourquoi le destin semblait ainsi décidé à s’acharner sur elle ? Elle ne voulait pas le voir, pas maintenant, elle n’était pas prête, n’était pas sûre qu’elle le serait jamais. La succession événements récents l’avaient empêché de trop se pencher sur la raison de sa présence à Storybrooke (dont il n’était même pas supposé connaître l’existence), et elle avait ainsi pu se dévouer à son travail en ignorant sa présence avec une relative facilité. Au fond, si l’un devait trouver l’autre, elle avait décidé que ce n’était pas à elle de le faire. Elle n’avait rien à se reprocher.
La surprise quitta ses traits, et son regard se fit plus dur. Elle s’avança cette fois d’un pas lent, tournant son attention sur Gold. Il semblait dans un sale état. Pas aux portes de la mort, non, mais amoindri, fatigué, et c’était quelque chose d’étrange venant de lui, le voir soudain si terriblement vulnérable. Elle s’arrêta au pied du lit, et son regard flotta entre les deux hommes qu’elle avait l’impression d’interrompre en plein milieu d’une discussion tout particulièrement importante. La présence de Neal mettait ses nerfs à vif, et elle avait le sentiment qu’à la moindre minute elle pouvait au choix se mettre à pleurer ou décider dans un accès de rage d’expérimenter ses pouvoirs de télékinésie pour le faire passer par la fenêtre. Refusant de céder à ses émotions, de lui montrer qu’après tout ce temps il pouvait encore l’atteindre, que la blessure était encore si vivace, elle fit de son mieux pour conserver une expression impassible quoique distante, mais sa posture raide et la façon dont ses poings étaient crispés trahissaient néanmoins son émoi. Elle se tourna vers Gold.

« Je viens d’apprendre ce qui s’était passé... Je suis désolée. J’ai quelques questions à poser bien sûr, mais cela peut attendre si ce n’est pas… le bon moment. »

Son regard se posa sur Neal, et sa voix se fit considérablement plus froide alors qu’elle s’adressait à lui.

« Je ne sais pas ce que tu fiches ici, mais sauf si ta présence est nécessaire pour les besoins de l’enquête, j’apprécierais que tu nous laisses seuls un instant. »

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Neal Cassidy

Le pardon n'est pas si facile à accorder

Pas Hook ? Mais qui se serait si ce n'était pas Hook ? Devant le refus de croire à l'identité de l'agresseur, je me renfrognais immédiatement, reniflant avec dédain. Je savais bien que c'était lui, inutile de se voiler la face. En plus de connaître le passé turbulent qui uni les deux hommes, je connaissais personnellement Hook. Je peux changer, pour toi, Bae. Quelle bonne blague. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je dois tout ressasser maintenant ? Ca c'est passé il y a tellement longtemps … Peut-être qu'au fond, je n'ai jamais oublié, je n'ai jamais pu digérer leur trahison, leur abandon, à tous les deux. Peut-être que j'avais ma part de responsabilité concernant Hook. Mais au final, je ne m'étais pas trompé. Un rire amer s'échappa de ma gorge. Hook avait trouvé le moyen de venir jusqu'ici, à Storybrooke, pour enfin accomplir sa vengeance, et ça, personne ne me l'enlevera. Je sais ce dont il est capable. Et mon père aussi. Alors pourquoi est-ce qu'il le défendait avec autant d'ardeur ? Je ne comprenais pas … Il devrait être en colère. Il ne va quand même pas faire la paix avec lui non ?

« Arrête, papa, tu sais autant que moi que c'était lui. Te tuer est sa raison de vivre et il est capable de tout supprimer, tout ce qui se trouvera sur sa route. » Et moi le premier. « J'ignore comment il a fait, mais il est bien là, à Storybrooke. Il voudra accomplir sa vengeance …. Mais ça n'arrivera pas, je te protégerais ... »

Oui, je le protégerais. La seule personne qui a le droit de lui faire du mal, c'est moi. Je ne laisserais personne toucher à mon père. Ils n'avaient pas le droit. Personne n'avait le droit. La seule personne qui peut se venger, c'est moi. Tous les autres, je les écarterais de mon chemin … Même Hook …. Hook …. Est-ce que j'arriverais vraiment à me dresser devant lui ? Lui qui à une époque fut si important ? Au fond je savais que malgré toute la colère et la rancoeur que j'éprouvais envers lui, jamais je ne serais capable de réellement dresser une arme contre cet homme. Je ne sais même pas comment je réagirais quand je me retrouverais face à lui. Tous les souvenirs remontaient et soudainement je sentis mes organes se crisper à m'en faire mal. Je grimaçais et m'efforçais à me reprendre. Ce n'était pas le moment de craquer.

Combien de temps j'avais passé sur le navire d'Hook ? Est-ce que j'étais heureux avec lui ? Pourquoi me demander tout ça ? Il devrait être jaloux, ou se sentir coupable, mais pas montrer de curiosité. Moi même je préférais ne pas m'en souvenir. Et pourtant, j'avais en tête chaque instant, sans en oublier aucun. Encore aujourd'hui, j'aurais voulu que les choses soient différentes. Cette douleur au coeur était toujours présente. Je baissais les yeux vers mon père, sans me rendre compte de l'air blessé que j'avais en ce moment, plongé dans la souffrance de lointain souvenirs. Sans vraiment y prêter attention, c'est pas instinct que j'attrapais la main de mon père pour la serrer malgré mes tremblements. Je poussais un soupire à fendre l'âme avant de prendre la parole.

« Longtemps …. Je suis resté longtemps avec Hook, plusieurs années ….. Ouais … Oui, je l'ai profondément aimé. Oui, j'ai été heureux. Parce que je pensais avoir retrouvé une famille. Je pensais qu'il m'aimait comme un fils. Baliverne. Tout cela n'était qu'un cruel mensonge. De la manipulation pour trouver tes faiblesses. Parce que sinon, il aurait tout fait pour me garder, pour me faire changer d'avis. Je n'étais qu'un gamin, et il n'a pas fait de son mieux pour se battre .. Se battre pour moi. Non à la première difficulté, il m'a laissé tomber. Pire, il m'a envoyé à la mort, il m'a livré aux Perdus. ….. Oui Papa, j'ai été heureux avec cet homme, mais je me trompais …. »

Doucement, je serrais d'avantage la main de mon père et me baissais pour poser ma tête sur ses genoux, afin de cacher mon visage et surtout, l'émotion qu'on pouvait y lire. Secoué encore par quelques tremblements, c'est d'une voix basse et faible que je pris la parole.

« Je ne pouvais pas retourner à la maison. J'étais perdu. Pas seulement parce que j'étais à Neverland, mais surtout parce que j'avais perdu mon foyer. La maison m'a manqué, tout ça, ça m'a terriblement manqué. L'époque où tu n'étais pas le Dark One … J'étais si seul et désemparé … Pourquoi tu as fait ça Papa ? On avait l'occasion de tout recommencer …. Pourquoi tu as lâché ma main ? Pourquoi tu n'es pas venu avec moi ….. Pourquoi tu m'as laissé tout seul ? …. J'ai cru mourir un million de fois …. J'en ai assez … J'en ai marre de courir à la recherche d'une famille ….. Je suis las de tout ça, tellement las. Je veux rentrer à la maison Papa, je veux rentrer chez n- »

La porte s'ouvrit m'empêchant de terminer ma requête. Je me redressais brusquement, lâchant la main de mon père. Et je me figeais sur place. Pourtant je m'y attendrais. Je savais qu'Emma allait venir pour interroger mon père sur ce qu'il s'était passé. Mais entre le savoir et la voir … Je n'avais pas eu le temps de me préparer. Moi qui repoussait toujours le moment de nos retrouvailles. Et à en juger par la tête qu'elle faisait, elle ne s'attendait pas à me trouver là. Immédiatement je sentis mon coeur se serrer par le poids d'une immense culpabilité. Inutile de le préciser, mais je m'en voulais à mort … Mais ce n'était pas comme si j'avais eu le choix. Ce n'est pas par plaisir ni par lâcheté que je l'ai abandonné …. Non moi aussi ça m'a rendu dingue. Mais je n'avais pas le choix. Elle est la Sauveuse, son destin n'était pas avec moi. Une mission bien importante l'attendait à l'époque. La preuve en est aujourd'hui. Mais toutes les excuses du monde ne changerait rien à ce que j'ai fais. La même chose que je reproche à mon Père et à Hook ….

Elle s'approcha de mon père, lui disant qu'elle avait apprit ce qu'il s'était passé et qu'elle avait des questions à lui poser. Enfin, elle se retourna vers moi. Décontenancé par la dureté du timbre de sa voix, je restais cloué sur place. Me maitrisant beaucoup moins qu'Emma, je raclais ma chaise sur le sol pour la reculer avant de me redresser brusquement. Mes yeux se tournaient alternativement vers mon père -qui ne devait pas comprendre grand chose- et vers la jolie blonde. Non, c'était trop ! Sans prévenir, je quittais la chambre avant de donner un bon coup de poing sur le mur à côté -qui devait d'ailleurs raisonner dans la chambre- avant de renouveler une deuxième fois mon geste. Je sentis mes jointures se briser et je grimaçais de douleur en regardant la trainé de sang sur mes mains. Je soupirais et posais doucement ma tête contre le mur, fermant les yeux. J'aurais pu m'enfuir à ce moment là … Ouais j'aurais. Et l'envie était saisissante. Pourtant, je ne le fis pas. Parce que je me souvenais de mon père qui avait lâché ma main, et de Hook qui m'avait livré aux perdus. Je ne pouvais pas faire la même chose …. Je ne pouvais pas encore m'enfuir ….

J'inspirais donc un bon coup, avant de retourner dans la chambre sans frapper.

« … Emma …. Emma, regarde moi …. » J'attrapais son visage désemparer entre mes mains, les glissants au passage dans ses cheveux blond pour qu'elle me regarde. Je ne voulais pas qu'elle fuit, et je ne voulais pas fuir non plus …. Maintenant, il était temps que je prenne mes responsabilités. N'était-ce pas pour ça que je suis venu à Storybrooke ? Oui, c'est pour elle que je suis là à la base. « Emma … Je te dois beaucoup d'explications … Que tu le veuilles ou non … Tu les auras …. Mais ce n'est pas l'endroit, ni le moment … Mais tout ce que je peux te dire pour le moment …. C'est que je suis désolé, tellement désolé …. sincèrement …. Je sais que ça ne changera jamais rien à ce que j'ai fais … Mais … Ce n'est pas du tout ce que tu crois, tu ne sais pas tout …. Je suis désolé Emma …. »

Je la relâchais avec lenteur … pourquoi est-ce que j'étais aussi désemparé ? Et devant mon père en plus …. Je toussotais pour me reprendre …. Le silence était pesant et pour lui laisser le temps de digérer l'information et ma présence, je m'approchais de la table de chevet pour prendre un mouchoir et tamponner ma main en sang. Je baissais les yeux vers mon père, sans répondre aux questions qu'il devait se poser, et enfin, je me retournais de nouveau vers Emma.

« Je suis désolé Shérif Swan, mais je ne peux pas quitter les lieux. Je suis concerné dans cette histoire, étant donné que je suis la personne qui a retirer les pouvoirs de mon P... de Gold. Mais je ne suis pas responsable du coup de poignard. Ca c'est ….. Ca c'est Hook !!! »

Je sentais de nouveau la colère me gagner et en voyant que mon père allait de nouveau douter de cet information, je repris la parole, avec beaucoup plus d'agacement.

« NON !!! Ne le défends pas !!! Je t'interdis de le défendre !! Tu sais autant que moi que c'est lui. Si personne ne se décide à le retrouver, je le ferais ! »

Je peux changer Bae, pour toi. C'est sans doute ça qui me faisait rager le plus … De savoir qu'au final, c'était bel et bien faux.

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Informations. : Messages : 783 Date d'inscription : 23/04/2013

Les événements s'étaient enchaînés sans que le petit homme puisse réellement les contrôler. Son fils parla de sa vie à bord du Jolly Roger, il avait été heureux avec le capitaine puis avait été tromper (Gold n'avait pu s'empêcher de ressentir de la colère envers Hook en entendant cela, même s'il n'était pas mieux dans un sens). Quoi qu'il en soit, il n'avait lâcher la main de fils tout au long de son récit, allant même jusqu'à caresser très doucement le dos de la main avec son pouce. Son cœur se brisant à la mention de ce jour fatidique où il lâcha la main de son Bae, Rumple n'avait su que dire, hésitant à poser sa main dans les cheveux de son fiston, en signe d'affection. Que dire de plus, a part des excuses ? Encore et encore des excuses, évidemment il regrettait de l'avoir abandonné, bien sûr il regrettait cette époque où ils étaient ensemble et où il n'était encore le sombre (quoique, regrettait-il réellement de ne plus être le lâche du village?) ; le préteur sur gages n'avait su que dire, lui qui pourtant savait si bien manier les mots or, lorsque son fils pria pour rentrer à la maison, l'homme avait soudainement eu la sensation que son cœur manqua des coups.

Son fils voulait rentrer à la maison, son cher fiston, la chaire de sa chaire, la personne la plus précieuse au monde (avec Belle bien entendu). Alors, il avait voulu répondre, répondre qu'il était le bienvenu dans sa maison rose (enfin, sa maison saumon), qu'il pourrait rester autant de temps qu'il voudrait et, qu'il l'aimait bons dieux, qu'il l'aimait de ton son être ! Qu'il voulait à tout prit comblé le fossé qui c'était creuser entre eux. Malheureusement, les événements continuant à s'enchaîner donc, le petit homme n'avait eut guère le loisir de dire tout ce qu'il avait sur le cœur, en effet, Miss Swan ayant choisit ce moment précis pour entrer dans la chambre. Ce n'était guère étonnant, elle avait dû être averti de l'incident survenu dans le salon de thé, probablement appeler par Granny où Ruby peut être. Néanmoins, Gold n'avait eu encore le loisir de dire quoi que soit, la jeune femme prenant la parole rapidement (elle était venu lui poser des questions, logique), puis elle s'était tourner vers son Baelfire, ces deux-là se connaissaient-ils ? Ce n'était pas impossible après tout, Juste se serait une incroyable coïncidence. La fille du prince charmant et de Blanche neige avec son fils ? Était-il possible que Bae soit le père d'Henry ? Cela non plus, n'était pas impossible, juste dingue, ce qui ferait d'Henry son petit-fils ...

Il se perdit dans ses pensées de plus en plus folles, s'imaginant Henry être son petit-fils, cela le relierait à la famille Charming, était-ce vraiment plausible ? Il devait faire une tête étrange en tout cas, son garçon protestant avant qu'il n'ouvre la bouche pour déclarer sa version des faits, il ne croyait pas que ne se soit quelqu'un d'autre que Hook le responsable. Pourtant, le magicien s'accrochait à cette idée, sans trop savoir pourquoi en fait, cela serait si facile en fin de compte de laisser accuser Hook. De cette façon son ennemi serait neutralisé d'une manière ou d'autres, tout en le laissant lui blanc comme neige. Cependant, se serait laissé une autre menace, plus sérieuse qu'un pirate manchot, se balader en ville sans être inquiété. De plus, il n'avait plus ses pouvoirs, ceux-ci étant bloqués et, même si son fils avait juré de le protéger, cela ne serait pas suffisant (même si Rumple ne doutait aucunement de son garçon). Alors, lorsqu'il put enfin s'exprimer, le magicien expliqua d'une voix ou perçait une certaine fatigue ainsi que toutes les émotions qui fourmillaient en lui, son fils désirait rentrer à la maison n'est ce pas :

« Écoute Bae, ce n'est pas que je veuille le défendre, crois- moi, je ne tiens pas cet homme dans mon cœur mais, le fait est que cette attaque est très troublante. Il faut prendre le tout dans son ensemble, comment Hook aurait pu deviner que mes pouvoirs sont bloqués ? Pourquoi viendrait-il m'attaquer en pleine journée dans le salon de thé ? Oui, il aurait eu sa vengeance mais, aurait eu beaucoup à y perdre, notamment la confiance de notre cher shérif, n'est ce pas Miss Swan ? »

Il se tu un instant, fermant les yeux, ayant l'impression qu'une chape de plomb venait de se poser sur ses épaules. Lui aussi, voulait rentrer à la maison, avec Belle, avec son cher garçon. Néanmoins, il continua, voulant que Baelfire comprenne, qu'Emma en tire des conclusions intelligentes :

« Cette crevasse au milieu de la rue, qui sait ce qui en sort ? Des êtres capables de percevoir la magie, les créatures magiques comme moi, un tel être aurait très bien pu sentir que je suis plus en moyen de me défendre, un tel être aurait pu prendre l’apparence d'un de mes ennemis, Hook par exemple, qui de mieux ? Il me hait, ne rêve que d'une chose, planter son crochet dans mon crâne et pourtant, pourtant je suis certain que ce n'est pas lui. Pourquoi pas Cora ? Je dis juste qu'il faut réfléchir à toutes les possibilités avant d'aller enfermer le pirate, non pas que je m'en plaigne si vous le faisiez Shérif mais, cela ne serait peut-être pas utile. »

Gold fit de nouveau une pause, regardant Emma puis son fils, avant de demander à la jeune femme :

« Je peux compter sur votre discrétion au sujet de mes pouvoirs Emma ? Je n'aimerais pas trop que tout le monde dans la ville sache, que je suis désormais vulnérable … »

Il la fixa du regard, de ses grands yeux bruns, l'utilisation du prénom montrant à quel point il se souciait de ce qu'elle allait faire. Ce n'était pas une requête envers le shérif non, c'était une requête envers son élève d'un jour, une jeune femme intelligente qui au font, il respectait ...

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