Le soleil se levait lentement sur la ville de Storybrooke. Depuis quelques jours, la température jouait des tours, le matin, de la givre était visible sur l’herbe encore verte, les vitre des voitures étaient également recouvert de ce petit écran blanc. Mais en début d’après midi, la chaleur avait fait son retour et toute cette froideur n’était que malheur du passé. Assise au bord de la fenêtre de sa chambre, une jeune demoiselle se surprenait à observer les passants dans la rue. Ceux qui étaient en retard et qui marchait à la limite de leur tolérance, mais également ceux qui avait clairement de l’avance et qui donc marchait d’un pas lent, prenant même des pauses pour observer le monde autour d’eux. Les prunelles brunes de la jeune femme allaient à droite, puis à gauche, selon les mouvements des marcheurs. Un très léger soupir se fit entendre puis doucement, Jessica se redressa pour ensuite faire dos à la fenêtre. Elle s’appuya cependant légèrement au rebord puis son regard se glissa sur les murs de sa chambre. C’était le seul endroit ou elle se sentait vraiment bien depuis quelques temps. Avec sa belle-mère, sa relation était de plus en plus houleuse, et son père ne semblait même pas s’en rendre compte. Le regard amande brûlée de l’adolescente glissait sur ses murs, s’arrêtant sur les affiches qui s’y trouvaient. Aucun groupe de musique n’avait sa place ici. En fait, Jesse n’était pas vraiment le genre d’adolescente modèle qui tombe amoureuse d’un garçon en un seul regard ou encore qui tente par tous les moyens de sortir avec des copines pour simplement rencontrer des gens. Non … Jesse était plus renfermer, plus solitaire.
Les murs de sa chambre étaient de couleur blanc, mais ils étaient presque totalement cachés par les multitudes d’affiche de livre qu’elle chérissait tant. Mais n’allez pas croire qu’elle n’est qu’un rat de bibliothèque. Car s’en est plutôt loin. Les livres qui étaient représenté sur les murs étaient en fait des romans de conte de fée. La jeune demoiselle adoraient pouvoir se perdre dans ce genre de livre. Sa lui permettait d’oublier où elle se trouvait, mais également elle pouvait faire diminuer la douleur qu’elle ressentait face à la perte de sa mère. Et ce même si les années avaient passé depuis cet évènement. À cette pensée, Jesse ressentit, comme à l’habitude un léger pincement douloureux au cœur et des larmes vinrent faire briller son regard sombre. Pourtant, rien ne coula sur ses joues. Serrant les poings, mécontente d’avoir laissé les émotions la troublée ainsi, la jeune demoiselle essuya ses yeux rapidement dans son pull over. Passant une main dans ses cheveux plutôt longs, la jeune demoiselle détourna enfin son regard de ses murs pour le poser sur l’un des seuls meubles de la chambre. Une bibliothèque qui avait appartenu à sa mère. À l’intérieur elle gardait précieusement tous les contes qui la fascinaient tant. Alors qu’elle détaillait les reliures usée de ses livres, son cœur bondit. Il manquait celui de la petite sirène. Immédiatement, la colère remplaça la tristesse et elle bondit vers le meuble pour s’assurer qu’elle n’avait pas seulement mal regardé. Après quelques secondes à bouger les livres, prendre ceux qui n’étaient pas à leur place pour regarder la couverture et puis les déposer à leur place, Jesse se redressa, encore plus en colère.
« QUI a touché à mes livres !? »
Pivotant sur place, la jeune demoiselle se dirigea à pas décider vers la porte de sa chambre qu’elle ouvrit à la volée, faisant du même coup un trou dans le mur. Jesse continua sa marche rapide jusqu’à l’escalier qu’elle dévala à une vitesse impressionnante. Elle se doutait bien de qui avait prit son livre et elle comptait bien lui remettre en plein visage. Une fois dans le Hall d’entrée, la jeune femme tourna à droite pour passer dans la cuisine. Personne ne s’y trouvait. Un sourire mauvais apparu sur son visage. Cela voulait dire que son père et cette garce se trouvait au salon. La rage gonflait avec les secondes qui passaient. Au moment ou la jeune femme arriva dans la pièce voulue. Son regard se posa immédiatement sur sa belle mère qui avait tournée les yeux vers la porte en entendant tout le bruit. Ne prenant même pas la peine de salué son père, Jesse ouvrit immédiatement les lèvres, la rage était perceptible dans sa voix normalement douce et claire.
« Depuis quand tu te permets de venir fouillée dans MES CHOSES ! »
Un peu surpris, la belle mère de Jesse jeta un rapide coup d’œil à son mari avant de regarder une nouvelle fois Jesse avant de répondre calmement.
« Qu’est-ce que tu m’accuses d’avoir touché cette fois ci Jessica ? »
Sans prendre la peine de respirer, la jeune demoiselle cracha presque sa réponse à sa belle mère.
« Mon livre de la petite sirène, où tu l’as mis ?! »
Le regard de Sophie, la belle mère de la jeune adolescente passa de surpris à un sentiment de désespoir. Puis elle ouvrit les lèvres.
« Je l’ai jeté … il était tout brisé et de toute manière tu ne le lis … » « Tu n’as AUCUN DROIT de toucher à mes choses … JAMAIS tu entends tu ne peux choisir ce que je PEUX lire ou non … TU N’ES PAS MA MÈRE ... »
Sans plus attendre, Jesse fit demi-tour, sans excuses ou autre pour se diriger une nouvelle fois vers la cuisine ou elle ouvrit sans gène la poubelle. Son livre y était encore heureusement. Elle le prit doucement, l’essuyant avec une petite serviette pour enlever la saleté qui s’y était collé. Elle le serra quelques secondes contre elle puit jeta un regard remplit de colère à sa belle mère qu’elle voyait encore. Jesse figea quelques secondes quand elle se rendit compte que sa belle mère pleurait dans les bras de son père. Mais elle ne ressentit aucune honte, aucun remord. Cette femme ne serait jamais sa mère et elle avait grandement intérêt à ne plus toucher à ses choses. Se remettant en mouvement, la jeune femme retourna dans sa chambre pour remettre à sa place le livre d’Ariel. Puis, encore en colère, la jeune femme se changea rapidement. Enfilant un jeans bleu sombre et un t-shirt avec le signe peace dessus. Brossant rapidement ses cheveux, la jeune demoiselle sortie finalement de sa chambre, ressemblant plus à un garçon manqué qu’à une fille et avant de quitter elle verrouilla la porte de sa chambre puis glissa la clé dans sa poche.
Faisant une nouvelle fois le chemin vers le hall d’entrée, elle croisa son père près de la porte. Il ne semblait pas content mais son visage était tout de même aussi doux qu’à l’habitude. Car même si sa fille avait un comportement difficile et un caractère impossible, elle était tout ce qui lui restait de son ancienne femme. Qu’il avait aimé d’un vrai amour. Il arrêta brièvement sa fille qui avait déjà sa veste et ses souliers puis doucement, il ouvrit la bouche.
« Tu aurais pu être un peu plus gentille Jessica … elle ne pouvait pas savoir … »
Immédiatement, Jesse répondit, le ton de sa voix était encore colérique, mais puisque son père n’avait rien à voir dans cette histoire, elle était plus douce.
« Je sais papa, mais depuis des années que je lui répète de ne pas toucher à mes choses … et là elle ose jeter le dernier livre que maman m’a acheter … » Jesse prit un moment en silence puis elle reprit. « Ne pense pas que je vais m’excuser elle ne le mérite pas. Elle n’a qu’à m’accepter comme je suis. Je n’aime pas me sentir juger quand je suis à la maison, je le suis assez à l’école. De plus, je deviendrai bien celle que je veux devenir … Bon je vais à la Bibliothèque »
Sans plus de mot, Jesse se libéra de l’étreinte de son père puis elle quitta la maison familiale. Elle marchait rapidement car la température n’était pas des plus agréables. En moins de dix minutes, Jesse fut enfin à sa destination. Tirant doucement sur la porte droite de la bibliothèque, elle pénétra dans le lieu déjà plus serein. Elle esquissa un bref sourire à la dame qui s’occupait de l’endroit puis, elle se dépêcha à aller dans la section qu’elle aimait le plus, la section des contes.
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Sam 16 Sep - 16:12 par 
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