Une bien étrange disparition. - SUJET COMMUN

Intrigue n°2
Personne n'est à l'abri... même pas toi ! Enfin c'est logique...

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La nouvelle a fait le tour de la ville. Tout le monde en parle. Les yeux des passants sont rivés sur l'énorme pancarte rouge accrochée à la porte du fameux restaurant "Granny's Bed&Breakfast" : Closed. En effet, la célèbre grand-mère a disparu depuis trois jours, ou plutôt depuis qu'elle s'est volatilisée. Le Shérif et son équipe est bien entendu déjà sur le terrain, à la recherche de la moindre piste, aidé par la jolie Ruby et son flair hors du commun. Malheureusement elle reste introuvable.

La mairie se remplie doucement. Une grande battue est organisée et l'ensemble de la ville semble être bien décidé à se mobiliser. Un employé prend le nom de chacun des participants à l'entrée et la liste est longue... Très longue ! Comme l'attente. On discute, on parle de cet horrible fait divers et chacun y va de sa théorie. On parle d'une chute dans la forêt, ou alors qu'elle ait quitté la ville malgré le sort qui la protège. Il y a une seule chose sur laquelle tout le monde est d'accord : Elle est en vie !

Une porte s'ouvre et quelqu'un s'avance sur l'estrade. Il s'agit de Ruby, la petite fille de la disparue. Le silence plane sur l'assemblée. Tout le monde est prêt à l'écouter, à commencer les recherches. La tension est palpable mais aussi un grand élan de mobilisation. La jeune femme tente de garder son sang froid, pourtant on sent une vive émotion.

_" Merci d'être venu. Je... Granny a disparu depuis quelques jours déjà. Nous n'avons aucune nouvelle d'elle et ça ne lui ressemble absolument pas ! J'ai vraiment besoin de votre aide et ..."

Les portes principales s'ouvrirent avec violence. Un homme arrive en courant tenant quelque chose dans les mains. Un gros bout de tissus bleu et une paire de lunette.. Celle de Granny. x x x

Have you seen a White Rabbit ?
Every Story needs a Happy Ending !
BY .TITANIUMWAY

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Une bien étrange disparition

Trois jours. Voilà trois jours que le Granny's Dinner avait perdu sa gérante et avec elle l'âme du restaurant. Ruby avait tenté de persuader Maxence de garder le restaurant ouvert pendant qu'elle tentait de retrouver sa grand-mère par elle même, mais le coq ne s'était pas montré très coopératif.
- Moi, m'occuper des clients ? Ma petite si tu veux plus de disparitions dans la ville c'est là un très bon moyen. lui avait-il répondu de son habituelle nonchalance. N'ayant ni la tête, ni la patience à se lancer dans une joute orale avec l’insupportable grincheux, la jeune fille avait finit par fermer le restaurant aux habitants de Storybrooke jusqu'au retour de Granny.
Le Granny's Dinner était un centre nerveux de la petite ville du Maine. C'était là où tout le monde venait y pendre son café matinal, un thé, un petit déjeuner, un déjeuner ou un dîner. Mais il était vrai qu'il était mieux de priver les habitants de leur petite routine plutôt que de les laisser seuls face à Maxence Dwell. Spécialement depuis la disparition de Granny, le cuisinier était la pire des compagnies.
Même si le restaurant était fermé, ils n'y avait jamais eu autant d'activité à la cuisine du Granny's. Maxence n'en n'était pas sortit depuis trois jours, même la nuit, préférant noyer ses inquiétudes dans l'art de la table plutôt que d'attendre une Morphée absente dans ses draps froids. Inconsciemment, rester au Granny's malgré le panneau "Closed" à sa porte était une façon de se persuader qu'il n'était pas vraiment fermé et que lorsque Granny reviendrait, elle ne retrouverait pas son navire à l'abandon.

- Mais ça sert complètement à rien de rester là ! Aide-moi à la chercher au lieu de... Qu'est-ce que tu fais, des cupcakes ?! T'es sérieux ? Granny a DISPARU Max ! s'énerva Ruby, ses yeux rougeoyants de fureur.
- Quoi, QUOI ! Et toi ! Tu crois que gambader joyeusement dans la forêt en flashant ton joli mini-short rouge va servir à quelque chose ?! Elle s'est pas bêtement perdue dans la forêt Ruby ! Tu trouveras rien.
- Mais je cherche au moins ! C'est comme... C'est comme si tu t'en fichais complètement ! Et tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre que tu préfères faire tes petites pâtisseries à Granny. Je vais la trouver avec des gens qui s'en fichent pas ! hurla-t-elle avant de tenter de claquer violemment la porte de la cuisiner qui, étant à battants, firent de joyeux aller-retours en grinçant.

Le silence retomba et Max reprit machinalement la création de ses mini-cupcakes comme s'il ne s'était rien passé. Il déposa le nuage de crème fruitée sur les biscuit tapissés de chocolat et de coulis de fruits des bois sans trembler une seule fois. Ce ne fut que lorsque la dernière framboise parfaite trôna au dessus du dernier cupcake que le silence fut brisé par un soupir aussi long que le dernier souffle d'un mort. Maxence contempla les trois magnifiques petits délices roses devant lui sans éprouver de joie ou de soulagement. Au contraire.
- J'en ai quelque chose à foutre. dit-il d'une voix tremblante aux trois cupcakes.
S'énervant soudainement, Max renversa tout ses outils de cuisine, les bols et saladiers vide au sol faisant un boucan métallique incroyable. Il hurla de rage en prenant l'une de ses créations en la levant haut au dessus de sa tête. Il s'apprêta à l'écraser sur le carrelage mais s'arrêta soudainement en se rendant compte qu'il était complètement con.
Ce n'était ni en cuisinant calmement, ni en détruisant un pauvre cupcake innocent qu'il changerait quoi que ce soit à la situation. Peu importe ce qu'il faisait, le nombre de plats qu'il cuisinait, il ne changerait rien en restant dans sa cuisine.

Il finit par déposer les trois cupcakes dans une petite assiette qu'il laissa sur une des tables du Granny's. Enfilant son manteau, il sortit et se pressa jusqu'à la mairie où les volontaires pour la grande battue se rassemblaient. A l'entrée, Max griffonna son nom sur la liste d'une écriture enragée, se demandant déjà ce qu'il faisait là au lieu d'être tranquille dans sa cuisine. La foule l'énervait et il alla se mettre dans un coin la mine renfrognée et les bras croisés dans une stance digne du plus beau des boudeurs.
Heureusement comme il est l'un des derniers à être arrivé, son attente est rapidement écourtée par la montée de Ruby sur l'estrade. Tout le monde se tait pour l'écouter. Partagé entre la volonté d’apporter son soutien à son amie et son incompréhension totale concernant la nécessité du petit speech, Max se contenta de fixer la demoiselle de son regard involontairement assassin. Il ne savait pas si Ruby serait heureuse de voir qu'elle avait réussi à sortir le coq de sa cuisine ou si elle avait plutôt envie de l'y renvoyer à gros coups de talons au derrière, mais avant qu'elle ne le remarque et qu'il ait sa réponse, un nouvel intervenant attira l'attention de tout le monde.

Reconnaissant immédiatement l'horrible couleur bleue du pull de Granny, Maxence se rua sur le nouvel arrivant avec une agressivité non volontaire.
- Où as-tu trouvé ça ?! rugit-il avec force en arrachant le morceau de tissu et les lunettes des mains de l'homme avant de le saisir violemment par le col.

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Appuyée contre le mur au fond de la salle, Emma étouffa un bâillement discret du dos de sa main. Ce n’était pas par ennui, non : si seulement elle avait eu le loisir de s’ennuyer ! Mais c’était le troisième jour déjà. Trois jours de recherches. Soixante-douze heures. Et combien passées à dormir dans tout cela ? Trop peu. Même au rythme d’un café par heure (généreusement fournis par Ruby malgré la fermeture du Granny's B&B), son corps commençait à sérieusement souffrir du manque de sommeil, et la caféine la mettait dans un état de nervosité que l’agitation générale n’aidait pas vraiment.
Ils avaient décidés la veille de faire appel à la participation des habitants en constatant que leurs recherches ne menaient à rien et que ratisser la forêt se ferait plus efficacement s’ils étaient plus nombreux. Ils avaient espérés que quelqu’un aurait des informations, un témoignage, n’importe quoi, mais jusqu’ici c’était un échec cuisant. Granny semblait s'être tout bonnement volatilisée. Storybrooke n’était pourtant pas une si grande ville, même en tenant compte des bois qui l’entouraient ; le nombre de cachettes restait limité. Et Granny ne serait pas partie comme ça, tout le monde le savait. Cela ne pouvait qu’être l’œuvre de quelqu’un ou quelque chose, et si Emma était tout à fait honnête avec elle-même, elle était forcée de reconnaître que c’était plutôt mauvais signe. Pour beaucoup, la coupable était Regina, qui se faisait étonnamment discrète depuis l’arrivée de sa mère dans les parages, ce qui accentuait la suspicion des habitants. Et si cette solution semblait être la plus évidente, la shérif avait du mal à voir ce que la maire de la ville pourrait bien vouloir à la grand-mère la plus appréciée de Storybrooke : cela ne tenait pas debout. C’était cependant vrai pour n’importe qui d’autre : pourquoi s’en prendre à Granny ? Cela n'avait aucun sens.

Sentant poindre la migraine, Emma se passa une main sur le front avec lassitude tandis que devant l’assemblée, Ruby prenait la parole de façon hésitante et dans une tension générale assez palpable. Elle n’eut cependant pas l’occasion de s’étendre, car son discours fut rapidement interrompu par la porte de la mairie qui s’ouvrit à la volée et un homme entra en trombe, essoufflé. Le regard de tous ceux présents dans la salle se dirigea vers le nouvel arrivant, puis se posa sur ses mains, qui renfermaient deux sinistres trophées. Emma entendit Ruby étouffer un sanglot en les voyant, et comprit rapidement pourquoi en reconnaissant à son tour un bout de tissu de la couleur exacte du châle que Granny portait habituellement, et ses paires de lunettes, dont un verre semblait cassé. Un murmure d'effroi s’éleva dans la salle. Emma se décolla prestement de son mur pour s’avancer vers le nouveau venu, mais fut soudainement devancée par un homme en furie qui le saisit par le col en lui demandant des explications sans ménagement.

« Hé ! Du calme ! »

La shérif se précipita à ses côtés, posant aussitôt sa main sur son bras pour suspendre son geste :

« Lâchez-le, ce n’est pas comme ça que vous obtiendrez quoique ce soit. »

Tentant de son mieux de garder un ton autoritaire – c’était bien dans ce genre de moments de chaos qu’il fallait le plus instaurer l’ordre et la paix – elle le força à lâcher le malheureux qui ne semblait pas avoir bien compris ce qu’il se passait et bredouillait des mots incompréhensibles en guise de réponse.
La violence ne résoudrait rien, bien au contraire, c'était maintenant plus que jamais ils devaient rester solidaires les uns des autres. Elle était d'ailleurs un peu surprise par le comportement de cet inconnu qui semblait prendre tant à cœur la disparition de Granny : était-il un ami, de la famille ? Elle ne se souvenait pas l'avoir déjà vu, et elle fréquentait pourtant régulièrement le B&B, ainsi que Ruby. Qu'importe, ce n'était pas vraiment le moment de se pencher là-dessus, il avait sûrement ses raisons d'être aussi inquiets ; ils l'étaient tous, après tout.
Alors qu'ils étaient rejoints par un petit groupe de personnes, dont Ruby qui avait les larmes aux yeux, la shérif fit signe à l’un d’eux de lui apporter une chaise, et attendit que le bonhomme, encore un peu secoué, soit assis pour croiser les bras et reprendre, son détecteur de mensonges aux aguets :

« Nous avons besoin de toutes les informations que vous pourrez nous donner. Où et comment avez-vous trouvé ça ? Avez-vous vu quelque chose d’autre ? Des traces ? »

Ses questions, bien qu'énoncées avec plus de diplomatie que celui qui l'avait agrippé, n'étaient pas moins pressantes pour autant : pour le moment, c’était leur seule piste, et elle avait bien l’intention d’en tirer tout ce qu’elle pourrait. Elle avait eu affaire à assez d'échappés de la justice pour connaître certaines choses du milieu, et dans le cas des disparitions, il y avait une chose qui s'appliquait à chaque fois : plus le temps passait, plus les chances de retrouver la personne disparue vivantes se réduisaient.

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Une bien étrange disparition.

SUJET COMMUN

Le bonheur des retrouvailles avec son petit frère avait été de courte durée lorsqu’un matin, comme beaucoup d’autre, Wendy avait décidé de se rendre au Granny avec son frangin, dans l’espoir de pouvoir se noyer dans une conversation et du chocolat chaud. Et comme beaucoup, elle découvrir cette pancarte, apprenant rapidement que "mère-grand" avait disparue. C’était assez naturellement qu’elle s’était rendue au bureau du sherif pour proposer son aide, si il y avait bien une chose que la shérif et elle avaient en commun, c’était leur passé de détective. Mais cette affaire était bien plus difficile, si pas la plus difficile. Il n’y avait rien, absolument rien qui permettait de leur donner un semblant de piste. Ce fut après les 48h que la jolie blonde se permit un soir d’émettre l’hypothèque que ce n’était plus une personne vivante qu’ils risquaient de trouver. La ville était pas bien grande, quadriller le secteur n’était pas difficile et cela ne débordait pas de cachette, il y avait que deux options à cette disparition : soit elle avait traversé la limite de la ville, soit il lui était arrivé quelque chose. La première hypothèse était illogique, elle n’aurait pas laissé derrière elle Ruby, la seconde par contre présageait une fin horrible. Contrairement à la majorité des personnes présentes, Wendy n’avait jamais connu les "Happy Ending" dont ils semblaient tous si friant.

Certes, elle avait retrouvé Bae et son petit frère avait survécu lui aussi à Neverland…Mais à quel prix ?

Lorsque l’annonce de la battue fut officielle, elle fut l’une des premières à se rendre sur les lieux, indiquant son nom sur la feuille, elle remarqua avec surprise qu’elle y avait noté « Wendy Darling » au lieu de son habituel « Eleanore Grayson ». Un sentiment de culpabilité la gagnait légèrement en pensant à son père adoptif à des kilomètres d’elle. Retrouvant bien vite la réalité des choses, elle entra enfin dans la pièce principale de la mairie, rejoignant la majorité des gens de la ville, soucieux de retrouver leur grand-mère préféré.
Installa a une chaise, presque au milieu de la pièce, elle attendait simplement. Profitant du moment pour remettre certaines idées en place. Cela faisait un moment qu’elle était présente dans la ville et pourtant, elle se rendait compte qu’elle ne connaissait presque personne et pour cause, elle avait tant été obsédé à l’idée de retrouver Bae et ensuite complètement accaparé par son petit frère…Pouvait-on le lui reprocher ? Mais plus que tout, elle préférait clairement ne pas attirer l’attention sur elle.

Portant toute son attention sur Ruby qui montait sur l’estrade, elle écoutait, patiemment et comme chaque personne dans la pièce, elle se retourna lorsque la porte s’ouvrit. Elle semblait presque impassible lorsqu’elle comprit que ce qu’il tenait en main devait appartenir à patronne du Granny’s. Plus curieuse qu’inquiète, elle attendait simplement de voir la suite des évènements.

Les gens parlaient tellement dans cette ville. Toujours en train de blablater sur ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont fait. Je trouve ca aussi ennuyant que de parler de la pluie ou du beau temps. Pourtant depuis quelques jours on ne parlait que des portes closes de chez Granny. C'est dommage. J'adore aller chez Granny. Ses tartes sont trop bonnes et elle a toujours un petit chocolat chaud pour moi dans un coin. Peut-être était elle partie en vacance ! Non c'était stupide comme idée surtout depuis que je savais que personne ne pouvait quitter la ville sans perdre la mémoire. Je n'avais pas tenté l'expérience. J'entendis qu'on cherchait des volontaires à la mairie pour partir à sa recherche. Je n'hésitais pas une seule seconde. Une bonne touche d'aventure était toujours bonne à prendre. Je voulais participer. Je me ruais donc à l'hôtel de ville. Granny était aimé au vu du nombre de personne qu'il y avait. Je tentais de me faufiler parmi les autres habitants qui pour la plupart mesuraient au moins dix bons centimètres de plus que moi. Ils pestaient lorsque je les bousculais un peu. J'écrivais mon prénom sur le registre sans même prendre le temps de préciser qu'il s'agissait d'Alice Kingsley. Sur l'estrade Ruby s’avança accompagné de quelques personnes quelques minutes plus tard. Je plissais les yeux pour mieux voir. J'avais réussis à me glisser jusqu'au premier rang. J'avais mal au coeur pour elle. On sentait que sa grand-mère lui manquait. J'eus un petit pincement et qu'est ce que ma famille était devenue ? Je n'avais pas revu qui que ce soit depuis mon départ et le sort. Je m'ennuyais de l'horrible tignasse blonde de ma soeur. Mais je n'eus pas le temps de m'étendre sur ce genre de pensée qu'un homme entra en tenant des objets qui semblaient appartenir à la disparue. Il y eut un haussement de ton. Le shérif Swan n'eut d'autres choix que d'intervenir. Je levais les yeux au ciel : Les hommes. Incapable de se tenir ! En tout cas c'était une bonne piste. Une très bonne piste. J'étais presque euphorique intérieurement. Je mourrais d'envie de résoudre ce mystère. Je mis toute mon énergie pour me contenir et non pas partir à toute vitesse dans le lieu énoncé par l'homme. J'étais certaine qu'il y avait des tas d'endroits où elle pourrait être. Des lieux où personne ne pense jamais regarder. Il se passait quelque chose... j'attendais la suite des évènements avec impatience.

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Une bien étrange disparition

Mary Margaret Blanchard et plein d'autres :p

3 jours... Cela faisait 3 jours que Granny n'avait plus donné signe de vie, laissant Ruby seule, derrière elle. Mary Margaret avait été la première au courant, puisqu'elle était la meilleure amie de notre Ruby nationale. Elle avait donc été là pour tenter de la consoler du mieux qu'elle le pouvait, lui rendant visite dès qu'elle le pouvait. C'était donc tout naturellement qu'elle s'était portée volontaire pour retrouver la pauvre Granny.
Snow se trouvait donc à l'hôtel de ville, un endroit qu'elle détestait puisque c'était le lieu de pouvoir de Regina. En pensant à l'horrible reine, Snow grimaça : elle était sûre et certaine que c'était un de ses sales tours. Ca ne pouvait qu'être ca de toute manière. La "princesse" se trouvait donc aux côté du Chaperon rouge, pour lui apporter tout son soutien et lorsqu'un homme apparut, avec quelques affaires appartenant à Granny, Snow prit Ruby dans ses bras. C'est finalement Emma qui prit les directives et Mary Margaret la laissa faire, avec bienveillance. Car après tout, c'était elle, le shérif de la ville, non ?

Informations. : Messages : 783 Date d'inscription : 23/04/2013

Ce n'était pas son affaire, sérieusement, il avait d'autres chats à fouetter. Pourtant, le petit homme se trouvait là, pourquoi ? Les dernières semaines n'avaient été guère évidentes, beaucoup de choses, pas forcément agréable, c'étaient passer dans sa vie et franchement, il avait mieux à faire que de s'occuper d'une disparition quelconque. Or, il se trouvait là parmi les autres, non à s’inquiéter mais plutôt … Curieux ? Non, c'était un tout autre sentiment. D'habitude, c'était lui le Dark One, qui faisait disparaître les gens, c'était dans son pouvoir, c'était lui ou Regina que les habitants de Storybrooke devaient craindre, alors, une disparition sans son concourt ou celui de la sorcière était vraiment trop étrange pour l'ignorer.

Quelqu'un d'autre terrorisait les habitants, quelqu'un d'autre faisait sa loi et cela ne plaisait pas au magicien, pas du tout, ce n'était pas dans l'ordre des choses, cela était hors de son contrôle, ce qui n'était pas bon. C'est ainsi, que Rumple se trouvait ici, non pas pour retrouver la vieille femme forcément (après tout, ce n'était pas comme s'il l'appréciait réellement) mais plutôt pour découvrir qui était derrière cette disparition. D'ailleurs, le prêteur sur gages devait bien s'avouer qu'il était étonné, étonner que personne n'est encore surgi dans sa boutique afin de l'accuser de la disparition de Granny, Emma fût femme intelligente tout compte fait, ou alors elle n'avait encore pensé à lui.

Peu importe, il écoutait d'une oreille ce qui se disait, réfléchissant au fait qu'il pourrait faire cavalier seul au lieu de se mêler aux autres habitants, ceux-ci n'étant aucunement utile. Alors, qu'est-ce qui le retenait de partir ? Peut-être les événements ayant bouleversé sa vie des dernières semaines, peut-être se sentait-il plus vulnérable ? Idiotie que cela, le sorcier décida de partir finalement, faire son enquête de son coté, il se mit en route lorsqu'un homme arriva en trombe. Celui-ci avait en sa possession quelques affaires de la vieille femme, voilà que cela devenait intéressant, par pure curiosité (et peut-être que cela lui apporterait quelques informations supplémentaires), le magicien se rapprocha de nouveau, prudemment, discrètement, comme pour ne pas attirer l'attention, une ombre parmi les gens.

À ses côtés se trouvait Snow White, ce qui n'était pas une surprise, la jeune femme étant toujours la première à vouloir aider, une bonne âme, à coup sûr ses préoccupations n'étaient pas les mêmes que les siennes, d'autres personnes l'entouraient, sans qu'il les reconnaisse, après tout, il ne pouvait se targuer de connaître tout le monde n'est ce pas. Quelle serait la suite des événements désormais ? De nouveau l'envie de repartir le tirailla, ce n'était pas dans sa nature que de faire équipe, ce n'était pas dans ses habitudes, non, il se sentit idiot et agacer, et se fit la promesse de détruire cette menace invisible, personne d'autre n'avait le droit de terroriser la ville en dehors de sa propre personne, ce n'était pas du jeu ! Le Dark One, n'était vraiment pas du genre à prendre ce genre de chose à la légère.

Et il ne fallait pas oublier que sa tasse, sa précieuse tasse, magnifique, belle tasse en porcelaine avait également disparu. Bien entendu, Gold n'étaient pas certains que la disparition de son bien soit lié à la disparition de Granny, aller savoir, peut-être que cela n'avait rien à voir. Néanmoins, cette horrible disparition (qui lui faisait bien plus de mal au cœur), était la seconde raison de sa présence ici. Belle n'était au courant, pensant sûrement que ladite tasse, son talisman, était en sécurité dans la charmante maison rose de son aimé, le petit homme n'avait eu cœur à lui annoncer que ce n'était pas le cas. Oh, il se rappela avec douleur le moment où il s'en était rendu compte, un trou béant c'était alors ouvert dans son cœur, même si sa belle était vivante, cet objet représentait tellement à ses yeux, comme une partie de son corps.

Il avait voulu, comme toujours, l'avoir auprès de lui lors de son filage de laine, ressentir, voir, la petite tasse, qui l'emplissait de chaleur, tandis que sa petite Belle se trouvait à la bibliothèque, cela donnant l'impression d'avoir une connexion avec elle. Il avait cru devenir fou alors, se retenant de tout brisé dans la maison, ensuite lorsqu'il entendit les rumeurs de la disparition de la grand-mère, alors un lien entre les deux c'était créé dans son esprit, la sensation que les deux avaient à voir l'un avec l'autre (quoique désormais, il n'en soit plus très sur). Quoiqu'il en fût, la personne qui avait osé poser ses salles pattes sur sa petite tasse ébréchée, avait du souci à se faire, beaucoup, beaucoup de soucis à se faire ....

Informations. : Messages : 35 Date d'inscription : 26/06/2013

Un matin, Wendy vient me chercher dans ma boutique. Il était temps d'avoir une petite discussion. Ah. Elle voulait certainement savoir ce qui m'était arrivé depuis notre séparation. Après tout, j'étais encore tout petit, et j'en avais traversé des choses. La vie avec les indiens, puis avec les perdus, puis avec les pirates …. A croire que j'ai fais toutes les tribus de Neverland. Mais je n'avais pas vraiment envie de parler de tout ça avec Wendy. Comment réagirait-elle lorsqu'elle apprendra que je fais partis de l'équipage d'Hook ? Elle allait certain tenter de me dissuader de rester avec eux. Mais non. Il n'était pas question que je trahisse Hook, qu'il soit mort ou vif. Si au départ je l'avais rejoins, c'était pour mes idées de vengeances. Etre capable de me mesurer à Peter Pan. Mais l'équipage est rapidement devenu ma famille. Et Hook est une personne bien trop importante dans mon coeur. Reposes en paix Papa Ours ! Mais je ne me voyais pas dire à ma soeur « non, je ne veux pas parler, fiche moi la paix ! » J'avais pour habitude de dire tout ce que je pensais -avec un air boudeur- mais Wendy étant une furie complètement folle, après l'avoir vu à l'œuvre -et en avoir fait les frais- je préférais m'abstenir.

C'est donc en sautillant que je la suivis chez Granny … et que je me pris la porte d'entrée. Pourquoi elle ne voulait pas s'ouvrir d'ailleurs. Le nez collé contre le bois, je fronçais les sourcils. Wendy leva les yeux au ciel et me fit reculer pour pouvoir lire le mot inscrit sur la porte. Ah oui !! Le mot !!!

Grand Mère avait disparu, c'est pourquoi les lieux étaient fermés. J'écarquillais les yeux. Comment ça disparu ? Non … Ce n'était pas possible ! Ca veut dire que …... JE N'AURAIS PLUS DE GATEAUX ?! … Ah mais non, ce n'est pas elle qui cuisine ! Ouf ! Mon estomac a faillit ne jamais s'en remettre, quelle peur ! Oh un peu de sérieux s'il vous plait ! Je ressentais une profonde affection pour Grand Mère. Après tout, elle m'était venu en aide à plusieurs reprises, pour m'aider à me nourrir et me loger. Maintenant que je faisais fortune grâce à son nom de famille, j'avais bien l'intention de lui rembourser tout ce que je lui devais. Ce qui allait être difficile si elle n'était pas là. D'ailleurs où était-elle ?

C'est pourquoi j'accompagnais les autres dans leur recherche -bien que je n'étais pas d'une grande utilité. Étrangement, le petit peuple me surveillait tout en cherchant Grand Mère. Hé oh ça va, je ne suis pas un môme ! Chut, on ne répond pas ! Quoi qu'il en soit, les recherches ne portaient pas leur fruits. Puis enfin, il y eu la grande réunion. Je notais mon nom sur la fiche d'inscription pour signaler ma présence afin de participer de nouveau aux recherches. J'aperçu d'ailleurs le nom « Wendy Darling » un peu plus haut dans la liste, ce qui me fit sourire. Elle était quelque part parmi l'assemblé.

Mais avant que je ne puisse trouver ma soeur, la situation dégénéra. Un homme arriva avec quelques affaires dans les mains, et se fit immédiatement agressé par cette personne que je connaissais parfaitement, Maxence. Mon cuisinier à moi qui n'est pas à moi !!! Il ne me fallu quelques secondes pour être près de lui, alors qu'Emma tentait de calmer un peu le jeu. Je fronçais les sourcils en lui arrachant les lunettes des mains, elles sont bien à Grand Mère. Je lançais un regard inquiet aux deux autres.

« Emma … Vous croyez que la magie y est pour quelque chose ? »

C'est vrai quoi. On ne disparaît pas comme ça ! Sans dire que tout le monde à retourner Storybrooke dans tous les sens. Quelque chose d'anormal à Storybrooke avait forcément un lien avec la magie. Je posais les yeux sur M. Gold, qui venait d'arriver. Cet homme qui fait peur, mais qui est clairement le plus grand sorcier de tous les temps. Grany aurait-elle passé un marché avec lui ?

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Une bien étrange disparition.

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Les yeux rivés sur ce qui se passait, le regard de la blondinette se posait sur une autre tête blonde qu’elle connaissait bien. Il attrapa des mains les lunettes de Grany et ce fut rapidement que je fis des coudes pour le rejoindre. Prenant un morceau de mon t-shirt pour reprendre les lunettes qu’il tenait en main, je lui mis une petite claque derrière la tête – rien de douloureux, c’était juste un poil humiliant – en tendant les lunettes au Sherif :

« Mimi ! T’es con, c’est une preuve, on ne prend pas ça avec ses doigts…Désolé Sherif… »

S’excusa-t-elle auprès d’Emma, maintenant, si elle pouvait trouver des empruntes quelconques dessus, c’était certainement fichu vu que son petit frère avait tripatouillé avec joie les lunettes de la Grand-mère. C’est alors qu’il émit la possibilité que la magie y était pour quelque chose, instinctivement, Wendy chercha Neal du regard, tous deux étaient actuellement en pleine concoctassions d’un plan visant à ôter la magie dans la ville une bonne fois pour toute. Mais au final, ses yeux suivirent le regard de son petit frère et observa le fameux Monsieur Gold. Elle n’avait fait que l’apercevoir, ne lui avait jamais parlé et sa réputation le précédait. Une part d’elle ne pouvait s’empêcher de culpabilisé, peut-être parce qu’elle avait aidé Bae à mettre sans-dessus dessous sa boutique. Ou alors était-ce le plan qui visait à détruire la magie ? D’ailleurs, elle ignorait pourquoi elle s’était embarquée là-dedans, la magie était-elle si mauvaise que ça ?
Se rendant compte qu’elle venait de fixé l’homme pendant plusieurs minutes, elle détourna le regard pour la posé sur Michael. La preuve même que la magie n’avait pas que du mauvais, il était là aujourd’hui, avec elle, cela n’enlevait pas le fait qu’elle ait perdu une majeure partie de sa famille mais elle l’avait lui…

« Je pense qu’il n’y a pas de temps à perdre »

Se permit-elle d’ajouter le ton grave, bien que personne ne semblait capable de l’envisager, Wendy n’avait pas pu s’empêcher de se dire qu’il y avait peu de chance de retrouver la grand-mère saine et sauve. Non pas qu’elle souhaitait que ça se passe ainsi, elle espérait sincèrement que Granny n’ait rien mais…Ils subsistaient toujours ce "mais" justement…

InformationsMessages : 629 Date d'inscription : 30/06/2013

Une bien étrange disparition...

La jeune baillait à s'en décrocher la mâchoire tandis qu'elle se dirigeait d'un pas lent vers l'hôtel de la ville, un croissant à moitié manger dans une main. Quelle heure horrible pour tenir une réunion... JJ avait bien faillit ne pas y aller et simplement rester au lit. Bon, elle devait avouer que pour la plupart des personnes à Storybrooke, il était rendu plutôt tard pour se réveiller, mais aux heures que travaillait la barmaid, elle serait bien restée couchée plus longtemps, et puis, elle ne connaissait presque pas la vieille, ça ne devrait pas être son problème. Elle était peut-être simplement aller prendre une marche en forêt, avait fait une crise cardiaque, était morte et un animal avait amené son corps à sa tanière pour se nourrir, lui et ses petits, après tout la grand-mère était assez bien en chair. Bon, ça c'était son cerveau pas très réveillé qui lui dictait ça, mais elle appréciait beaucoup Ruby, qui était aussi une très bonne cliente régulière, alors JJ avait réussi à se lever de son lit et se diriger lentement vers la mairie. En retard. Elle devait avoir manqué la majorité du discours. Quel dommage! Elle n'aurait pas à subir le supplice des voix hésitantes et sanglotantes qui disaient simplement qu'il fallait retrouver la vieille et finalement former des équipes de recherche ou elle ne savait quoi!

Enfin bon, c'était aussi une bonne chose de se tenir au courant de ce qui se passait en ville. Avec Hook de retour, le Passeur, le tremblement de terre... Peut-être que la disparition pouvait s'avérer plus grave que les apparences le faisaient paraître pour elle. C'était sa deuxième raison pour se lever à cette heure malsaine, toute habillée et discrètement armée. Elle ne se laisserait pas reprendre au dépourvus par le cintre ambulant tout droit sorti d'elle ne savait où. Maintenant plus que jamais aussi, elle voulait retrouver le Leviathan et tout son équipage pour retourner dans leur monde d'origine et sillonner de nouveau ses mers et se diriger grâce au ciel. Ici, les étoiles étaient toutes à l'envers...

L'hôtel de ville était enfin en vue et elle prit une nouvelle bouchée de son croissant désormais froid, elle aurait au moins pu prendre le temps pour déjeuner chez elle. Trop tard maintenant, comme elle s'y en attendait tout le monde était déjà entré, mais la porte était restée ouverte, probablement pour les retardataires comme elle. Sauf qu'il semblait y avoir de l'agitation à l'entrée. Les sourcils froncés de curiosité méfiante, elle s'approcha tranquillement pour voir et entendre ce qui se passait. Un homme inconnu se tenait là, avec pleins d'autres personnes, dont plusieurs qui semblaient avoir perdu la maîtrise d'eux-même. Elle faisait glisser son regard sur chaque personne jusqu'à ce qu'elle reconnaisse un visage qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps. D'ailleurs, elle se demandait dernièrement où son coq pouvait bien être rendu, aussi asocial qu'il était, elle n'était pas surprise qu'il soit difficile à trouver. En fait, elle était surprise de le voir ici même et relativement énervé. Rapidement, deux et deux firent quatre dans son esprit et elle associa le cuisinier de son navire au cuisiner du Granny's ce qui expliquerait aussi logiquement sa présence à l'hôtel de ville, et son énervement. Aussi désagréable qu'il pouvait être à ses heures, il pouvait être du genre protecteur à ses heures...

Un sourire très amusé sur son visage, elle s'arrêta à l'extérieur, près de la table avec la liste des bénévoles qu'elle ignorait sans aucun problème pour regarder la scène qui se déroulait devant elle. JJ n'était pas prête d'intervenir et elle voulait comprendre avant de faire quoi que ce soit. Et regarder Janot - ou peu importe quel était son nom ici – s'énerver. C'était un spectacle qu'elle avait toujours aimé observer.

Fait par Tallimie

Il n'avait aucune raison d'être là. Non, vraiment aucune. En fait, si, sinon il ne serait pas venu, bien évidemment, mais à la réflexion, il trouvait l'idée passablement idiote. Il avait parlé à Emma d'une certaine disparition dans son équipement sur le Jolly Roger, ce depuis le tremblement de terre et les étranges évènements qui étaient venu à Storybrooke. Peut être par trop grande fierté avait-il ignoré complètement ces faits, s'estimant au dessus de tout cela. Sauf que – oui, c'était bien trop facile sinon – une chose très précieuse pour le pirate lui avait été volé. Ce n'était pas Cora, elle ignorait tout de cet objet. En vérité, ce devait-être forcément un fantôme, il ne pouvait en être autrement... Mais non. Voilà trois jours que Killian avait remarqué la disparition de son sextant. En soit, ce n'était pas un objet de grande valeur marchande, il était même plutôt dans un état pitoyable. Cependant, il avait quand même une certaine valeur aux yeux du pirate. Et c'était ce qui expliquait le pourquoi de sa présence ici. Il avait donc parlé à la shérif de cette mystérieuse disparition qui à son tour lui avait aussi parlé de choses étranges. Tout le monde dans la ville savait plus ou moins que le tremblement de terre qu'il y eut n'était pas naturel, et beaucoup s'accordaient à dire que celui ou celle qui avait provoqué cette catastrophe était aussi responsable de ces vols. Pire encore. Il y avait eu enlèvement. Non, ça n'avait nullement touché Hook de savoir qu'une grand mère était portée disparue. Grand Dieu, il avait fait pire de son côté, et bien trop de fois pour se souvenir de tous. Pas d'altruisme, juste une nouvelle fois le profit personnel qui parlait. Il voulait retrouver son sextant, point. Pas le moins du monde se lier aux recherches dans la forêt pour une vieille femme dont il ne connaissait ni le nom, ni l'identité, et... en fait il s'en contrefichait. Hé oui, malgré l'influence bénéfique que Emma avait sur lui, y avait encore beaucoup de choses en lui qui ne changeait pas. Il se battait pour elle, et seulement pour elle. Il n'irait pas perdre son temps ailleurs. Il savait qu'elle participait parce que c'était son boulot de shérif – et peut être aussi qu'elle s'en sentait responsable – mais lui... Killian n'aimait vraiment pas l'idée, mais il n'avait guère le choix si il voulait remettre la main sur son trésor.

Il était donc venu, assez discrètement d'ailleurs, à la mairie, où tout le monde était rassemblé. Il y avait foule, véritablement. Et pas vraiment mal à l'aise d'ordinaire, il savait qu'il n'était ni à sa place, ni le bienvenu. Heureusement, le pirate passait depuis très longtemps au delà de tout cela. Si il pouvait éviter d'apporter d'autres problèmes à Emma, c'était surtout le plus important. Il resta donc en retrait, les bras croisés, observant néanmoins avec habilité tout ce qui se passait à l'intérieur. De l'arrivée de cette homme essoufflé à l'intervention inutile de Michel Darling – ce cher Michel était donc là ? - envers Emma, il remarqua tout. D'ailleurs, il nota avec amertume que Jim n'était pas loin non plus. Dire qu'il aurait pu l'achever... bon, ce n'était pas exactement le bon moment. Quoiqu'il était tentant de lui adresser deux trois mots charmant comme elle les connaissait si bien. Mais pas sûr que l'injonction empêcherait une bagarre. Il faut dire que leur dernière rencontre ne s'était pas soldé dans les meilleurs termes, et encore, c'était un doux euphémisme. Quoique peut être pas tant que ça. Killian remarqua avec rage que le crocodile était dans le coin lui aussi. Ce lâche, présent. Oh ce n'était surement que pour lui. Rumplestiltskin était aussi altruiste que Hook pouvait l'être...

Les choses bougeaient un peu plus à l'intérieur. Visiblement, la battue n'allait pas tarder à être lancé avec les volontaires. D'autres groupes semblaient se former. Deux personnes ramassèrent les listes des bénévoles pour les rassembler. Le pirate s'éloigna un peu à nouveau, à l'affut néanmoins de Emma lorsqu'elle sortirait du bâtiment.

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