Informations. : Messages : 35 Date d'inscription : 26/06/2013
My life
Sujet: Choc émotionnel [PV Wendy] Dim 29 Sep - 14:17
Il y a des jours comme ça, dans ma vie, où la poisse me touche. Oh, je n'irais pas dire que c'est tous les jours, heureusement pour moi. Plutôt tous les deux jours en fait ! Vous saisissez la différence ? Certains diront que les ennuis, c'est moi qui les cherche. Mais c'est faux … ou à moitié faux ! Du moins, je cherche le début mais pas la fin ! Je n'y peux rien si je ne tiens pas en place ! Et si vous voulez mon avis -et si vous ne le voulez pas, c'est pareil-, je vous dirais qu'il vaut mieux être plein de vie plutôt que d'être déprimer et ramper sur le sol ! Non parce que moi j'en ai connus des gens qui rampaient sur le sol, et croyez moi c'est pas beau à voir ! Surtout qu'ils vous font tomber par terre ! Non parce que forcément, quand vous marchez, vous ne vous attendez pas à voir un type qui rampe, donc forcément vous le piétinez et après vous tombez ! Oui ma vie est passionnante, merci de m'avoir écouté … ou lu plutôt.
Donc je vais passer du coq au cochon (comment ça c'est pas le bon terme ? Si je n'ai pas envie de passer à l'âne hein ?!) mais tout remonte à quelques temps. Lorsque la malédiction a été brisée et que nos souvenirs sont revenus. En fait, j'aurais préféré ne jamais m'en souvenir. Parce que maintenant, j'avais conscience que ma famille est morte et cela depuis longtemps. Les Darling …. Wendy, Nana, et les autres. L'équipage et Hook étaient au final ma seule famille. Mais maintenant que nous étions de retour dans la réalité, est-ce que je pouvais réellement continuer d'être un pirate ? C'est si compliqué …. Michael Darling ne vient à la base pas du Neverland, mais bien de Londres.
Toujours est-il que maintenant, je ne cachais plus mon identité. Je suis un Darling, et j'en suis fier ! En mémoire envers ma famille perdu, j'allais le crier sur tous les toits. Le conte de Peter Pan, même s'il est loin de la réalité, avait son grand succès et par conséquence, moi aussi. Alors pour ne pas me servir de mon nom pour faire marcher mes affaires ?!
« JE SUIS MICHAEL DARLING !!! ACHETEZ MOI UN COUSSIN PETTEUR ET VOUS AUREZ UN AUTOGRAPHE !!! »
Les adultes étaient sidérés mais les enfants eux, heureux. C'est avec joie que je remarquais que mon personnage de conte était beaucoup apprécié par les enfants. A moi les sousous ! En ce moment, ma boutique de farce et attrape marche bien. Et je crois que tout Storybrooke est maintenant au courant de mon identité. Qui n'a pas encore entendu les « JE SUIS MICHAEL DARLING ». Et au cas où certains ne l'avaient toujours pas entendu, je l'ai marqué sur une pancarte, à l'entrée ! Intelligent, hein ?
Et avec les bénéfices, je me concentrais sur la réalisation d'un nouveau projet. Ce jour là, il était enfin prêt. Je sortis de ma boutique pour tester le gadget. Des fusées fabriquées par moi même, qui grâce aux piles pouvaient volées bien haut, loin, dans toutes les directions, portées par le vent. Activant l'engin, je le lançais de toutes mes forces, alors que la fusée virevoltait de partout …. avant de se coincer contre une grue, prêt des travaux. Mais oui rappelez vous, le cratère devant l'école …. Ma boutique est juste à côté. Mince ! C'est un peu la poisse pour le coup ! Bon bah …. on va la chercher, haut les coeurs !!!! En plus, comme par hasard, les types des travaux ne sont pas là ! Pause déjeuné ! Bah tient !!! Bon je pourrais attendre qu'ils reviennent, mais la patience, c'est pas trop mon fort.
Allez Michael, t'es un pirate, t'es un Darling ! Tu as vu pire qu'une grosse grue !!! Grimper sur la machine ne fut pas une tache facile, surtout que je n'avais rien pour m'agripper, je n'arrêtais pas de glisser. L'astuce était de rester coller au parois. Si j'étais un animal, je serais un koala !!! Maintenant au sommet de la grue, je marchais à quatre pattes sur la partie horizontale de l'appareil, en prenant soin de ne pas regarder en bas. Puis voilà, la petite fusée était devant moi. Je tendis la main pour l'attraper. Déséquilibré, tout mon corps tremblait et brusquement je lâchais la fusée qui s'écrasa sur le sol, en miette, à côté d'une personne. Une fille, blonde je crois. Ah bah ouais, d'accord, tout ça pour ça !! …. Et …. WAAAAAH MAIS C'EST HAUT !!!!! Prit d'un mouvement de recul, je lâchais tout, prenant la même direction que la fusée. Ah mais mais …. mais …. MAIS JE TOMBE !!!!!
« WAAAAAAH !!!! ATTENTIOOOOON !! RECULEZ VOUS !!! …... » Oui mais si elle ne me rattrape pas … J'allais mourir non ? « NOOOOOON !! NE RECULEZ PAS !!! BOUGEZ PAS !!! »
Et BOUM !! Je la percutais de plein fouet, la faisant d'ailleurs basculer sur le sol, moi sur elle. Je repris doucement ma respiration, sans bouger, les larmes aux yeux. Puis la peur passa doucement et j'essuyais mes petites larmes avec mes mains. Ne pleure pas, la honte quoi !!! Sans pour autant bouger, j'adressais un grand sourire à mon coussin improvisé, comme s'il ne s'était rien passé.
« Salut !!! Moi c'est Michael !! Michael Darling ! Tu as vu, c'est marqué sur la porte de ma boutique ! Tu viens acheter une fusée ? »
Les choses s’étaient enchainées rapidement, et elle ne semblait pas vouloir ralentir depuis son arrivée dans cette ville. Ce matin, Clochette était arrivée en trombe dans la chambre, excitée comme une puce, bien trop rebelle pour rester enfermée dans la chambre à l’abris de Hook et compagnie, elle passait beaucoup trop de temps dehors au gout de Wendy mais qui était-elle pour lui dire quoi que ce soit à ce sujet ? Celle-ci lança au visage de son amie sa veste, lui prétextant qu’elle avait entendu quelqu’un qui criait à qui voulait l’entendre qu’il était Michaël Darling. Engendrant la surprise suivit de la colère, Ella l’avait tout d’abord envoyé chier à son annonce, sa famille était morte depuis des années mais la malicieuse fée avait un argument qui méritait d’être écouté, à défaut d’un frère, il était peut-être un descendant et en d’autre terme, un membre de sa famille. Elle baissa la tête, enfila la veste que Clochette lui avait jeté à la figure et l’enfila. Elle allait voir ça de ses propres yeux, se faire sa propre idée. Elle avait été une détective privé pendant des années et elle savait parfaitement comment enquêter sur quelqu’un. Ses recherches la menaient à plusieurs explications, la majorité des gens pouvaient simplement dire qu’il venait de Neverland mais son histoire à lui, précise, personne semblait la connaître et pour cause, si elle souhaitait la connaître, elle aurait dû questionner les bonnes personnes, ignorant le passé dans la piraterie de cette personne.
Elle avait bien évidemment entendu parler de cette boutique et des chiffres d’affaires qui avaient augmenté depuis que cette andouille criait sur tous les toits qu’il était un Darling. Les pièces du puzzle semblait doucement se mettre en place dans l’esprit de Wendy, tout ça, ce n’était rien d’autre qu’un foutu coup de pub. Conclusion hâtive ? Certainement, mais au final, comment auriez-vous réagit à sa place ? Sa famille était morte et enterrée depuis des années maintenant. C’était du domaine de l’impossible qu’il se soit trouver à Neverland et qu’elle ne l’ait jamais vu là-bas. Devant la boutique, elle observait cette tête blonde hurlé qu’il était Michaël Darling, n’ajoutant qu’un peu plus de rage dans le cœur de la jeune fille, qu’on utilise ainsi le nom de sa famille juste pour faire du profit lui soulevait littéralement le cœur. Le regardant, elle le suivit lorsqu’il s’éloigna de sa boutique, l’observa lorsqu’il grimpa sur la grue, s’écartant lorsque l’objet s’écrasa à ses pieds. Elle observait la fusée, lorsqu’elle releva à nouveau le nez vers le ciel, ce fut pour voir pas grand-chose d’autre qu’un corps qui lui tombait dessus.
Se retrouvant sur le sol, une vive douleur lui électrisant une partie de son dos, les sourcils froncé, elle ouvrit les yeux que lorsqu’il se mit à nouveau à lui parler. Se présentant sous le nom de son petit frère, ce fut la goutte de trop. Elle le repoussa violemment, assez pour pouvoir se relever.
« J’ai vu oui… »
Commenta-t-elle sarcastiquement lorsqu’il précisa que c’était noté sur la porte de sa boutique. L’attrapant par le col, elle l’obligea à se relever, le ramener d’ailleurs auprès de sa boutique en le poussant sans ménagement, elle ne lui donna aucune explication avant d’avoir collé son visage sur la plaque qui précisait qu’il était Michael Darling.
« Mais tu vas gentiment retirer cette plaque de ta porte avant que je ne fasse cramer ta boutique tout entière… »
Le plaquant contre la porte pour lui faire face, elle le tenait au niveau du cou.
« Tu sais qui je suis ? Bien sûr que non… »
La colère fut plus forte et sans prévenir, elle le jeta au sol.
« Je t’interdis d’utiliser ce nom pour te faire de l’argent ! »
FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Michael Anderson
STORYBROOKE ∞ Belong the curse
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Okey, le sourire ce n'était pas chez tout le monde ! Et encore moins chez mon coussin ! … Mon coussin ne sourit pas !! Le vilain ! … La vilaine ? La blonde avait l'air soudainement de très mauvaise humeur. Serait-ce parce que je l'ai écrasé ? Oui mais en même temps ce n'est pas de ma faute ! Bon si un peu ! Mais elle avait indirectement empêché ma mort, elle devrait être contente non ? Faut croire que non, dommage. D'ailleurs, elle ne me demandait même pas comment j'allais ! Non mais oh, j'ai faillis crever quoi ! Radine !! Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle m'attrapa par le col pour me trainer. Euuuuh ??? KIDNAPPING !! AU SECOURS !!!!! Non non non !!!! …. Ah mais non, elle m'emmène devant ma boutique. Oui mais là, tu vas trop vite, stop ! Ralentis ! ET PAF !! Va y que je me retrouve la tête contre ma pancarte (préparer avec amour ! Mon coeur se brise). Et je ressentis d'ailleurs une vive douleur sur mon nez.
Cramer ma boutique ? Mais ça ne va pas ?! SHERIF EMMA !! Ou êtes vous ?! A l'aide !!! Une terroriste me veut du mal ! Je me débattais en grognant, criant au passage à l'injustice.
« Lâchez moi !! Et laissez ma plaque tranquille ! Je suis dans mes droits, c'est mon magasin. »
Brusquement retourné, et plaqué contre la porte, la jeune femme m'agrippa le cou. Non mais c'est qu'elle veut me tuer en plus ! Je ne sais pas qui c'est ?! Mais si je sais !!! Une folle à lié !!! Une psychopathe, tueuse de petits Michael Darling !!! Ca se trouve, elle va me kidnapper et me jeter dans une cave avant de me torturer et de me livrer aux pirates et … et …. Et mais c'est moi qui suit un pirate ?! PAPA OURS AU SECOURS ! Papa Ours, c'est Hook je précise !!! Complètement perdu, j'allais balbutier des excuses -même si je ne comprenais pas de quoi je devais m'excuser- mais là encore, elle ne me laissa pas l'occasion de répondre quoi que ce soit.
Balancé sur le sol !! Comme un pauvre chiffon. Je reculais un peu, sur les fesses, la regardant avec de grands yeux terrifiés. Me faire de l'argent ? Mais c'est mon nom, j'ai le droit. De quoi elle se mêle elle ? C'est qui au juste ? Une boutique rivale jalouse de mes bénéfices ? Tu ne vas pas te laisser faire Mimi, t'es un pirate !! Debout !! Je me redressais en frottant mes membres endoloris, ainsi que mon nez maltraité.
« Mais vous êtes dingue ?! Je n'ai pas l'intention d'enlever ma plaque ! Si vous avez quoi que ce soit à redire, vous n'avez qu'à vous adresser à Emma Swan ! Vous êtes qui vous d'abord ?! Ici, on n'a jamais eu à me reprocher quoi que ce soit, et ce n'est pas maintenant que ça va commencer ! Je suis Michael Darling et je n'ai pas l'intention de me laisser faire !! »
Non mais c'est vrai quoi ! Cette boutique c'est mon travail, c'est la preuve que j'existe. Mon lien avec toutes les personnes de Storybrooke. Ville qui était là pour me rappeler que derrière Michael Anderson, il y avait le jeune Darling. Et cela, personne n'avait le droit de me l'enlever. Je ne le tolérais pas ! Oublier mon nom, ma famille, c'était tout bonnement impossible. Il n'était pas question de refaire ma vie en tant qu'Anderson. Comment pourrais-je me pardonner d'oublier ma famille ? A cause de la douleur de ces êtres perdues, mes yeux noisettes se remplirent de larmes, que je tachais de faire disparaître avec rage à l'aide de ma main. Même si je dois rester éternellement dans cette souffrance, je serais toujours un Darling.
Mais qu'est-ce que je pouvais faire face à cette furie ? Moi qui loin d'avoir l'attitude d'un pirate, restait un enfant. Un grand enfant. Mais oui, des armes, j'en ai !! J'ouvris brusquement la porte de ma boutique pour entrer à l'intérieur, ouvrir un coffre et sortir un sabre. Mon sabre de pirate qui m'a été donné le jour où j'ai rejoins l'équipage d'Hook. Le jour où j'ai pu retrouver un semblant de famille, sans oublier la mienne.
Je braquais mon sabre vers cette inconnue.
« Vous ne me faites pas peur. Si vous ne voulez pas partir, je vais devoir employé la force ! J'ai traversé Londres jusqu'à Nerverland pour retrouver ma soeur. J'ai affronté les Perdus, Peter Pan. J'ai fais partie de l'équipage d'Hook. Le conte de Peter Pan est plus cruel qu'il n'y paraît. C'est dans la violence et la douleur que j'ai grandis, donc vous ne me faites pas peur. Mon nom, c'est la seule chose qu'il me reste de ma famille perdue, alors ne croyez pas que vous arriverez à me le faire enlever !! »
Le jeune homme semblait soudain s’animer de la même hargne qui la poussait à se montrer violente. Incapable de faire la part des choses, de rester calme, elle ne pouvait pas supporter l’idée que quelqu’un puisse simplement user de leur nom pour faire fleurir un commerce, surtout ce type de commerce ! Elle se montrait sans aucune pitié, peut-être parce que les derniers jours avaient été difficile, tellement qu’elle profitait de ce moment pour simplement pouvoir se défouler. Une lame soudainement pointé vers elle, elle leva ses deux mains et recula, un geste qui se voulait plus pacifique mais ses yeux ne pouvaient s’empêcher d’exprimer sa colère. Jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche. Cette histoire…Elle connaissait les enfants perdus pour avoir simplement dut agir en mère avec eux, elle les savait violent, les savait dur, certain moins que d’autre mais Peter était toujours là pour rappeler à l’ordre ceux qui avait trop tendance à retrouver leur gentillesse en présence de Wendy. Il se servait d’elle pour mieux asservir sa petite bande. En d’autre terme, elle connaissait parfaitement bien la dureté de la vie sur l’île et la seule chose qui lui permettait de tenir le coup avait été clochette qu’elle voyait… Pourtant, elle resta estomaqué, si il connaissait parfaitement ce qu’était réellement Neverland, Wendy se refusait de croire que la personne qu’elle avait sous les yeux soient son frère, c’était tout bonnement impossible, elle l’aurait su, elle l’aurait forcément vu là-bas.
« Ferme-la ! »
Hurla-t-elle, s’approchant alors sans crainte de la lame qu’il pointait vers elle, les yeux dans les yeux, elle le regardait et pouvait clairement lire dans ses iris qu’il n’avait rien d’un tueur. Puisant son courage dans sa tristesse, elle ne craignait pas de mourir parce qu’elle ne le craignait pas lui. Tant et si bien qu’elle se trouvait avant la pointe du sabre contre elle, il y avait qu’une lame et un bras à moitié tendu qui les séparait lorsqu’elle le fixa.
« Michael n’est jamais retourné à Neverland, il a grandi avec ses frères, avec papa et maman, avec Nana… »
Elle baissa les yeux, observant la lame, se disant pendant un instant qu’il aurait été simple de s’empaler dessus et de simplement arrêter de souffrir. Mais il y avait autre chose qui la retenait ici :
« Bae nous a sauvé… »
La culpabilité la gagnait, malgré le sauvetage de Baelfire, elle n’avait pas pu s’empêcher d’appeler cette ombre de toute ces forces, elle n’avait pas pu s’empêcher de la suivre, elle voulait la suivre, le retrouver…Elle avait littéralement abandonné sa famille…
« Et je l’ai trahis…Je les ai tous trahit… »
Et pire dans cette histoire, c’est que malgré la douleur, malgré les regrets, elle le savait que si c’était à refaire, elle le ferait à nouveau. D’autant plus maintenant qu’elle l’avait retrouvé, même sans happy end, elle le savait en vie et ce simple constat avait suffi à lui offrir une seconde paix. Son regard posé sur l’épée, elle posa sa main sur celle-ci, appuyant légèrement dessus, sur la tranche non coupante, forçant simplement le garçon qui lui faisait face à baisser sa garde.
« Je vous demande juste…De nous laisser en paix… »
FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Michael Anderson
STORYBROOKE ∞ Belong the curse
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Malgré la présence de la lame, la furie continua de s'avancer en me hurlant dessus. Non mais sérieusement, qu'est-ce qu'elle me veut cette hystérique ?!! En plus d'être folle, elle est maso ! N'a-t-elle donc pas écouté ce que je viens de lui dire ?! Je suis un pirate, un vrai ! Qu'est-ce qu'elle croit ? Que je ne suis pas capable de la planter ?! C'est vrai, le meurtre n'était pas ma spécialité, mais pour rester dans le navire du Capitaine, j'ai du faire des choses dont je ne suis pas très fier. Enlever la vie des gens. Un acte ignoble, mais qui dans la piraterie semblait si naturel. Auprès de l'équipage, j'ai appris à m'endurcir, à me battre, autant en défense qu'en attaque. Alors derrière cet air enfantin et jovial qui ne me quitte jamais, se cache un homme. Un homme qui avait mal vécu, un passé douloureux qui a fait de moi une personne dépassant les limites du savoir-vivre. Même si je n'en suis pas fier, c'est tout ce que j'ai. La seule à laquelle je peux me raccrocher. Car Hook et son équipage, ils sont tout simplement ma famille. Ils m'ont offert ce dont j'avais perdu. Bien sur, je suis toujours un Darling. Mais dans ma douleur, ils m'ont donné un peu d'espoir et de bienfait.
Mes yeux s'écarquillèrent alors qu'elle reprit la parole. Michael n'est jamais retourné à Neverland. Hein ? Quoi ? C'est de moi qu'elle parle ? Le conte de Peter Pan montre bien que Michael est allé à Neverland avec Wendy, Jean, Clochette et Peter Pan. Alors pourquoi disait-elle le contraire ? … Nana ? … Maman ? … Papa ? Mais ….. Pourquoi elle ne dit pas tout simplement la Famille Darling ? Pourquoi utiliser ces termes si affectueux ? Si … Familial ? Bae nous a sauvé … NOUS ? ….. Lentement, tout se mettait en place dans mon cerveau …. Ne pas utiliser ce nom … Elle était si en colère ….. si familière …. Comme si .. comme si … elle parlait de sa propre famille. Je restais cloué sur place, sans rien faire d'autre que de l'écouter, interloqué, alors que mon corps se mit soudainement à trembler, sans que je ne puisse le contrôler. Baelfire n'a jamais été mentionner dans le Conte. … Il n'y a que les membres de ma famille qui ne peut connaître son existence …. Mais ce n'est pas possible, ils sont tous morts … Et elle, je l'ai recherché, longtemps, et je suis arrivé trop tard, Peter Pan l'avait déjà tué ….. La preuve, je l'avais trouvé ….
« Et je l’ai trahis…Je les ai tous trahit… »
Trahis …. parce qu'elle était partie … C'est pour ça que je l'ai poursuivi … Même si je n'étais qu'un tout petit garçon … Parce qu'elle était ma soeur ….. Mes yeux se remplirent de larmes. C'était ma soeur, je voulais la ramener à la maison … Pour qu'on continue de vivre ensemble …. Et ramener Bae aussi … Il fait parti de la famille …. La furie venait de baisser mon épée, tant mieux … je n'avais plus la force de la soulever. D'ailleurs je la lâchais, la laissant tomber sur le sol, en raisonnant dans la pièce. Mon regard se voilà, et je m'aperçus enfin que des tonnes de larmes coulaient sur mon visage. Wendy. Wendy. Wendy. Mais ce n'était pas vrai, ça ne pouvait pas. Ce n'était qu'une stupide mascarade. Parce que Wendy, elle est morte. Lorsqu'elle est partie, je lui ai donné mon nounours. Nounours que j'ai fini par retrouver à Neverland bien des années plus tard. Wendy était déjà morte, tué par Pan. La peluche était la seule preuve de son passage au Pays Imaginaire.
Et pourtant … Toutes ces informations … Tout ce qu'elle venait de dire …. Il n'y avait que Wendy pour savoir …. Et au fond, je savais qu'à Storybrooke, il faut mettre de côté toute logique …. Que pouvais-je faire d'autre que la regarder, désemparé, désarmé, de chaudes larmes salissant mon visage. Mes épaules tremblaient, secouées par des sanglots qui s'élevèrent dans la pièce. C'est moi ? C'est moi qui pleure comme ça ? Interdit, je ne pouvais pas m'arrêter. Dans ma détresse, je hoquetais, sanglotant de tout mon coeur. Je ne sais trop par quel miracle j'ai réussis à me trainer jusqu'à mon coffre, là où j'avais sorti le sabre. Trifouillant dedans, sans pour autant me calmer, j'agrippais un vieux nounours, qui n'était inconnu pour aucun d'entre nous. Je serrais la peluche contre moi. Cette peluche qui était la preuve de mon identité et de la sienne si elle le reconnaissait. Mais moi, je n'avais pas besoin d'autres preuves. Je le savais, c'est tout. Wendy. Sans lâcher ma peluche, je me trainais sur le sol jusqu'aux jambes de la blonde, les agrippant, les entourant de mes bras. Mon visage humide se réfugia contre ses cuisses alors que je continuais de sangloter. Je la serrais de toutes mes forces, comme si j'avais peur qu'elle s'envole. Et c'est dans un crie déchirant que je pris la parole.
« Grande soeur !! …. Grande soeur …. WENDY ! »
Au fond j'avais honte. Si Hook me voyait, il aurait tellement honte lui aussi. Honte de moi. Un mec qui pleure de la sorte … Quelle pitié … Mais c'était impossible de me contrôler … Je ne pouvais pas …. C'était trop brusque … Une nouvelle pareille qui me tombait dessus … C'était tout simplement inimaginable.