©flawless

«Un Piège bien pensé»

«Matthew & Andreÿa»

La lune brillait doucement dans un ciel aux teintes déjà plutôt pâle pour l’heure qu’il était. Coucher dans un lit de camps, les yeux posé sur la petite fenêtre de sa chambre, un jeune homme n’arrivait pas à trouver le sommeil. Déjà pour commencer, le lit était plutôt inconfortable, mais bon il ne fallait pas trop en demander non plus. Matthew l’avait découvert et voler dans une maison de campagne que les gens plus aisé s’amusait à appeler un chalet d’été. Ce n’était pas comme un vrai lit, mais c’était mieux que de dormir sur le sol. Le jeune homme n’étant pas des plus riches pour le moment, il ne pouvait pas réellement s’offrir le luxe d’un matelas mou et chaud dans lequel on pouvait dormir presque toute la journée sans même avoir la moindre courbature. Inspirant profondément, le jeune homme laissa l’air qu’il avait englouti sortir dans un soupir long et bruyant. Ce fut suite à cela qu’il se releva doucement pour s’assoir sur son lit. Il lui était impossible de rester en place plus longtemps. Il se leva donc et rapidement il enfila un jean, un t-shirt gris foncé, une paire de botte haute et des gants en cuir.

Regardant autour de lui quelques secondes, Matthew semblait chercher quelque chose. Son cœur accéléra très légèrement puis, son rythme cardiaque reprit un battement normal lorsque les yeux bruns du jeune homme trouvèrent ce qu’il cherchait avec autant de vigueur. Un cadre était posé sur un petit bureau près de la porte. Il y avait à l’intérieur un dessin de Raiponce et de lui, faites durant leur promenade dans la forêt à la recherche des lanternes. Il avait eu la brillante idée de le garder avec lui et donc lorsqu’il avait été envoyé à Storybrooke, il avait eu la chance de pouvoir l’avoir. Le temps qu’avait duré la malédiction il n’avait pas trop comprit pourquoi il avait un dessin de lui et d’une inconnue mais lorsque tout avait reprit son court, la mémoire lui était revenu. Depuis, puisqu’il n’avait pas trouvé Raiponce dans la ville, il gardait la photographie dans l’espoir de pouvoir la revoir un jour.

Soupirant une dernière fois, Matthew se força à quitter le cadre du regard puis il ouvrit la porte pour sortir de son minuscule appartement. Il ne savait vraiment pas comment il avait fait pour garder son chez lui alors qu’il avait à peine de quoi manger. Refermant la porte, il ne prit même pas la peine de verrouiller. Qui viendrait voler un voleur ? Prenant la première rue à droite, le jeune homme ne savait pas trop où il se dirigeait pour le moment. Il marchait un peu au hasard en fait. Alors qu’il passait l’angle de la rue principal, une idée lui passa en tête. Il avait bien besoin de quelques vêtements. Un très léger sourire vint apparaitre sur ses lèvres. Accélérant un peu la cadence, Matthew passa deux coins de rue puis il tourna à gauche. Le jeune homme mit moins de cinq minutes pour se rendre à la boutique qu’il avait en tête. Une fois près de l’endroit, le jeune homme ralentit puis il se mit à marcher dans l’Ombre, surveillant les alentours comme il avait prit l’habitude de le faire. Alors qu’il s’apprêtait à entrer par effraction, un très léger bruit attira son attention. Cessant de bouger, Matthew observa les alentours quelques secondes puis, ne voyant rien de dangereux, il fit le chemin qui le séparait encore de la porte puis il la força rapidement. Sans laisser de trace. Avant de disparaitre à l’intérieur, le jeune homme plaça cinq ou six bouteilles de vitre au sol. Ainsi si une personne s’approchait, il serait mit au courant.

Alors que le jeune homme fouillait tranquillement dans les rayons après avoir vider le tiroir caisse,  le bruit des bouteilles qui tombe attira son attention. Ses muscles devinrent tendu et rapidement le jeune homme disparu dans l’ombre d’un rayon. Matthew s’avança lentement en direction de la porte. Il ne souhaitait pas être prit. L’envie de passer une nuit dans une cellule ne lui plaisait pas du tout. Immobile durant quelque minute, Matthew écoutait en silence. Puis, alors qu’il entendait des bruits de pas, il se dirigea à son tour vers la porte. Il apparu alors dans l’embrasure et son regard noisette se posa sur une jeune femme. Eugène fit un pas de plus vers l’extérieur de la bâtisse et alors son visage apparu dans la lumière créer par la lune. Le cœur du jeune homme se mit à battre la chamade dans sa poitrine.

« Raiponce ? »

(c) Spinelsuns

©flawless

Lorsque le bruit des bouteilles s’étaient fait entendre, le jeune homme qui parcourait les rayons du magasin cessa de bouger. Son cœur avait accéléré subitement dans sa poitrine car la peur de devoir encore une fois faire face aux services policiers était bien présent. Cependant, alors qu’il bougeait discrètement vers une rangée mieux caché du magasin, il sentit qu’il n’avait pas plus à craindre que lorsqu’il croisait un chien qui se croyait plus gros qu’il ne l’était réellement. Cessant finalement de bouger près des vêtements pour jeunes enfants, Matthew attendait un mouvement ou encore le reflet d’une voiture de patrouille. Ce qui n’arriva heureusement pas. Soupirant lentement, le jeune homme se redressa puis il se dirigea vers la porte part où il était entré. À ce moment là, il tomba face à face avec une jeune femme. Son visage lui fit immédiatement familier et son cœur, silencieux et souffrant depuis plusieurs mois se réactiva comme un ordinateur éteint que l’on branche à une source d’énergie. Ce fut même un peu douloureux sur le coup. Ce fut peut-être pour cette raison que le jeune homme fit un pas en avant, laissant ainsi la chance à la jeune femme de voir son visage.

La réaction de Raiponce lorsqu’il eu prononcé son nom fut un peu surprenante. Le jeune homme aurait aimé que la jeune demoiselle soit heureuse de le revoir et qu’elle lui saute dans les bras. Ce ne fut pas le cas du tout. Elle ouvrit les lèvres mais elle ne réussit qu’à bégailler une partie de son nom. Pourquoi elle voulait absolument l’appeler Eugène ? Il n’avait jamais réellement aimé se nom. Surtout que c’était la seule chose que ses parents, ceux qu’ils n’avaient jamais connu, lui avaient laissé. Quelques secondes passèrent en silence avant que Raiponce n’ouvre une nouvelle fois les lèvres. Ce qu’elle lui dit le fit sourire. Il semblait, du moins aux yeux de Matthew que la raison de sa présence dans cette boutique, surtout à cette heure tardive, était plutôt facile à comprendre. Cependant, la fin de la phrase de la demoiselle fit disparaitre le sourire qui était apparu. Elle craignait encore de croiser le chemin de Gothel ? Il était normalement pour elle d’en avoir un peu peur mais au point de la craindre ici ? Flynn ne comprenait pas trop. Cependant, avant qu’il ait pu ouvrir les lèvres, la jeune demoiselle avait fait demi-tour et elle s’était dirigé vers la sortie.

Matthew était demeuré immobile quelques instants, essayant de comprendre pourquoi il n’avait pas croisé Raiponce plus tôt. Il l’avait tellement cherché, avait tellement souhaité la retrouver. Combien de jours et de nuit avait-il passé debout à fouiller la ville pour simplement croisé son regard vert ou encore pour l’apercevoir ? Il ne savait pas trop lui-même. Soupirant doucement, le jeune homme se remit en mouvement pour rejoindre la jeune femme dehors. Lorsqu’il passa l’embrasure de la porte, son regard sombre se posa sur la jeune demoiselle qui était assise au sol, elle semblait en proie à une panique plutôt intense. Le cœur du jeune homme, en proie à de nombreux changement de vitesse au court des dernières minutes se serra violement. Matthew se sentait coupable sans trop savoir pourquoi. Prenant tout le courage qu’il pouvait trouver, il s’approcha de la jeune demoiselle et s’abaissa à son niveau devant elle. Il lui caressa les cheveux brièvement puis il lui releva doucement le visage en la prenant par le menton. Elle lui avait demandé ou il était. Il ne pouvait pas vraiment répondre à cette question. Car même lui ne savait pas vraiment.

« Écoute … je sais que notre séparation a été difficile … mais je te promets Raiponce que je n’ai jamais voulu te laisser seule … »

Il espérait tellement qu’elle allait le croire. Il voulait revoir cette lueur de bonheur qui avait brillé dans ses yeux auparavant, lorsqu’ils étaient encore dans la forêt. Soupirant lentement, le jeune homme ouvrit les lèvres une nouvelles fois.

« Si je te trouve une poêle et que je te laisse me frapper avec … tu vas me pardonner ? »

Matthew esquissa un très léger sourire.

(c) Spinelsuns

©flawless

Au moment même ou le jeune homme avait pu poser son regard amande brûler sur le corps de la jeune femme, il avait immédiatement ressentit ce pincement au cœur qu’il souhaitait tellement avoir depuis longtemps. Les jours n’étaient plus les même sans Raiponce. Ce fut peut-être pour cette raison qu’il ne put prononcer rien d’autre entre les murs de se magasin que le nom de sa belle. La réaction d’Andreÿa ne fut pas exactement ce qu’il espérait cependant, il aurait tellement préféré qu’elle lui saute dans les bras, il aurait tellement préféré qu’elle l’embrasse une nouvelle fois. Vingt-huit ans avait passé depuis la toute dernière fois qu’il avait pu sentir la chaleur du corps de la demoiselle contre le sien. Et c’était tout juste avant qu’il ne l’abandonne auprès d’une barque. Il n’avait jamais voulu cela. Ce qui arriva vraiment fut complètement différent, la jeune femme fit volte face pour sortir du local, Matthew avait alors sentit son cœur se serrer dans sa poitrine.  Cette même sensation qu’il avait ressentit au moment ou il avait vu la fumée noire et comprit que Raiponce était en danger.

Lorsque la jeune femme eut quitté le magasin, Matthew ne mit que quelques secondes avant de la suivre. Il venait tout juste de la retrouver alors il était hors de question qu’elle disparaisse à nouveau. Lorsqu’il put poser une nouvelle fois sont regard sur elle, la jeune femme se trouvait assise au sol, dos à un mur. Elle semblait en proie à une panique hors de contrôle. Matthew se souvenait qu’elle était du genre à paniquer facilement. Il ne fut donc pas surpris. Restant le plus calme qu’il le pouvait pour ne pas la faire paniquer plus, il s’approcha doucement. Il ne savait tellement pas quoi dire ou faire pour qu’elle redevienne la jeune femme joyeuse qu’il connaissait auparavant. Soupirant très doucement, le jeune homme se pencha devant la jeune femme et doucement, il lui releva le visage en plaçant sa main sous son menton. Il voulait qu’elle pose son regard dans le sien. Il lui adressa la parole, doucement. Cependant Raiponce étant encore dans un état de panique avancer se contenta de lui demander s’il savait ce qu’elle avait enduré tout ce temps. Le cœur du jeune homme se serra douloureusement une nouvelle fois. Il ne savait pas mais il avait entendu des rumeurs ses derniers mois.

La jeune femme le repoussa lorsqu’elle se releva brusquement. Il passa très près de se retrouver assis au sol mais heureusement il avait de bon réflexe. Il observa la jeune femme quelques secondes. Il se sentait tellement coupable de tout cela. Si seulement il était resté à ses côtés un peu plus longtemps à la barque, elle n’aurait jamais eut l’impression d’être abandonné. Le bruit de la benne à ordure contre le corps frêle de la jeune femme tira un soupire au jeune homme. Tous ses efforts pour calmer la jeune femme ne donnait pas réellement ce qu’il souhaitait. Soudainement, Matthew eu une idée. C’était un peu idiot comme projet mais si cette phrase pouvait faire réagir correctement la jeune femme, peut-être pourrait-elle se calmer. La réaction de Raiponce lui tira également un sourire. Elle sembla même se calmer un peu. Il était impossible de rester en proie à la panique et de rire en même temps.  Quelques secondes passèrent en silence puis doucement, la voix de la jeune femme s’éleva. Un sourire vint apparaitre sur les lèvres du jeune homme. Il laissa même échapper un rire léger.

« D’accord mais frappe pas trop fort quand même … faudrait pas qu’on me croit battu … sa serait mauvais pour ma réputation… »

Il lui adressa un doux sourire puis il remarqua qu’elle s’était approchée. Cependant, il n’eu pas vraiment le temps de réagir que déjà la jeune femme posait ses lèvres sur les siennes. Son cœur s’emballa et automatiquement, il enveloppa le corps de la jeune demoiselle de ses bras. Les secondes suivantes furent merveilleuses. Il avait eut envie de ce moment depuis longtemps. Cependant il ne dura pas bien longtemps, la jeune demoiselle se recula doucement. Il se passa quelques secondes puis la jeune femme ouvrit les lèvres. Matthew se doutait bien de ce qu’elle voulait savoir. Cela ne lui faisait pas vraiment plaisir mais bon il savait bien qu’Il devrait passer par la a un moment ou a un autre. Le jeune homme écouta la jeune demoiselle en silence, respectant son envie de savoir la vérité. Lorsqu’elle eut terminée avec ses paroles, Matthew ne put retenir un léger soupir avant de prendre la parole.

« Je n’ai pas vraiment eu le choix de vivre ma vie au début. Cependant j’ai toujours eu un doute sur quelque chose. » Le jeune homme marqua une courte pause. « Tu te souviens le jour où on est allé au château ? La vieille dame qui nous a dessinés ? Et bien elle m’avait offert le dessin. Je voulais t’en faire cadeau à mon retour à la barque donc je l’avais sur moi … et après mon arrivé ici, je l’avais encore. Je ne comprenais pas tellement pourquoi je me retrouvais avec quelqu’un sur un dessin mais j’avais l’impression tout au fond de mon cœur que ce dessin était véritable et que je devais retrouver la personne qui y était avec moi. »

Le jeune homme redevint silencieux. Il baissa les yeux au sol quelques secondes puis il les releva. Plongeant ainsi son regard amande brûlé dans celui émeraude de la jeune femme. Inspirant profondément, il reprit doucement la parole.

« Je n’avais pas beaucoup d’information sur toi, personne dans le village ne te reconnaissait. J’ai passé près de perdre espoir. À un moment j’ai même voulu jeter le dessin. Mais mon cœur ne pouvait pas s’y résigner … »

Le regard du jeune homme brillait de vérité. Il n’aurait jamais pu mentir à Raiponce. Le silence s’étira quelques instants puis, d’une voix plus calme, il reprit doucement la parole.

« À mon tour maintenant … je veux savoir ce que cette sorcière t’a dit sur moi alors que moi je te recherchais … »

(c) Spinelsuns

The stars, the moon, they have all been blown out

Rey & Matt

Peut-être étais-je en proie à une crise cardiaque? Mon coeur battait si vite que je ne me contrôlais pas du tout. Je ne comprenais pas plus ce qui se passais. Tant de temps à m'imaginer ne jamais le revoir et pourtant il était bel et bien là devant moi en cette soirée. Je m'apprêtait à voler comme une moins que rien, à juste faire ce que je faisais pour survivre et voilà qui revenait dans ma vie à un moment totalement imprévue. Je n'avais pas imaginer retrouver Eugène ici. Pas dans cette ville maudite! Je croyais qu'il était encore à la forêt enchantée, cela aurait expliquer pourquoi il n'était jamais revenu me chercher. J'étais donc plus que surprise de le voir ici, dans cette ville, devant moi. Je ne m'attendais certainement pas à le rencontrer ce soir. Mon corps réagissait plus vite que moi, alors que je me relevait je brusquais aussitôt mon " prince charmant" en le poussant du mieux que je le pouvais loin de moi. J'étais dans un état de choc incontrôlable. Je ne voulais certainement pas quelqu'un près de moi à cet instant précis. Il me fallait assimiler ce qui c'était passé, comprendre pourquoi nous étions réunis seulement en ce moment et jamais auparavant. D'accord, Gothel m'avait soigneusement emprisonnée dans sa maison même avant de se rappeler qui elle était ou encore qui j'étais réellement. Puis je m'étais reveillée, alors qu'il aurait du me trouver il ne pu le faire. Étais-ce juste parceque je m'étais enfuie? Est-ce que cet acte nous avaient séparé pour de bon car je n'avais pas pensée qu'il reviendrait? Était-il même revenu? Je n'avais aucun moyen d'affirmer aucune de ces pensées puisqu'il n'y repondrait pas de toute mannière. Je ne les poseraient pas à voix haute, peut-être préférais-je me torturer ou peut-être était-ce un moyen de ne pas me décevoir de sa réponse. Mon coeur c'était assez brisée pour une vie entière, je ne voulais certainement pas rajouter encore un fardeau à celui-ci. Il était déjà en miette, où était le plaisir de le piedtiner encore plus? J'étais bouche-bée devant cette scène tout en essayant calmement de me reprendre. Eugène fut chanceux de se reprendre en glissant une blague car je me serais sûrement enfuie plutôt que de découvrir la vérité sur tout cela.

Son sourire, son rire. Je suivit en souriant à mon tour. Il n'avait certainement pas perdu de son charme en plusieurs années. J'avais entendue les gens de la ville dire que cela faisait plus de vingt-huit ans. Vous imaginez? J'avais perdu mon sourire depuis presque trente ans, cela expliquait sûrement la légère douleur qui se prenait dans mes joues. Mon corps n'était plus habituer à autant d'émotion depuis le temps que je jouais au coeur de glace. J'étais froide avec tous les gens de cette ville, mais voilà que d'une parole sa voix avait le pouvoir de me redonner cette lueur d'autrefois. Ce petit bonheur que nous partagions à une époque. Il avait été dans ma vie si peu de temps et pourtant il m'avait changé d'une manière que beaucoup croiraient impossible. Il m'avait changé pour le mieux. Me voilà qui était désormais une voleuse maladroite, c'était loin de l'innocente Raiponce n'est-ce pas? Il continua avec ses blagues sur la poêlonne ce qui me fit rire un peu plus. Je plaquais une main sur ma bouche pour cesser de rire, mais je ne pouvais m'en empêcher. Il était ennivrant, tel un alcool qui coule dans vos veines pour vous rendre ivre, mais lui c'était du bonheur qu'il partageait d'une seule parole.

« Ma parole, Flynn Rider à peur de se faire battre par une jeune femme. J'aurais tout entendue! »dis-je pour entrer dans sa blague. Sans le savoir je m'étais détendue. Je n'étais plus dans cet état de panique qui me précédait, j'allais bien cette fois ci. Comme vous devez déjà le savoir, je m'approcha de lui pour déposer mes lèvres sur les siennes. Il m'avait mis dans cet état de confiance que seul lui pouvait. Je m'étais ennuyer d'avoir mon Eugène enfin Flynn avec moi, contre moi. Bien que notre relation n'avait jamais dépassé le stade du baiser, je savais qu'il était le bon. Cela ne dura qu'un moment avant que je ne me recule doucement pour lui poser des questions. Vaudrait mieux ne pas être coller un à l'autre si sa réponse me déplaisait car je me savais d'un tempérament assez brûlant. Il répondit franchement à ma question ce qui me fit penché la tête légèrement. Mes yeux d'emeraude brillèrent un moment quand il m'avoua toujours avoir ce dessin de notre seule journée en ville. Pourtant cela ne dura qu'un moment, avant que je me souvienne que ce jour même notre destin avait à jamais changer brutalement. J'étais quand même contente de savoir que malgré tout il ne m'avait pas oublié. Si vous sauriez un seul instant tous les scénarios que j'avais créer dans ma tête vis à vis notre séparation. Il avait passé du héro au salop plusieurs fois car je ne pouvais vraiment découvrir la vérité. Maintenant qu'elle était devant moi je ne savais comment trop réagir. Il fut silencieux alors, plongeant son regard dans le mien. Je ne dérivait pas mes yeux, je tenais son regard sans problème.

Je compris alors que j'avais du le peiner d'une façon incroyable. Il n'avait jamais sut où j'étais, ni eu d'information de la ville car je n'avais jamais permis à personne de savoir qui j'étais réellement. Je m'étais cachée, de peur que Gothel me reprenne ma liberté et voilà que je réalisais qu'en empêchant ma mère de me retrouver j'avais aussi empêcher Flynn de savoir où je pouvais bien être. J'avais, de mon plein gré, cacher qui j'étais. J'étais égoiste à un point inimaginable. Mes yeux se remplirent d'eau sous cette realisation. Je n'arrivais pas à assimiler, j'imagine, que tout cela était de ma faute. Ce n'était pas Gothel qui avait empêcher mon voleur de me retracer...C'était moi. Je croisa mes bras en soupirant. Voulant essayer de calmer mes émotions. Pas question de pleurer pour si peu. Il me tira de mes rêveries avec sa voix plus calme que je ne l'avais entendue dans toute ma vie. Il était surement soulager d'avoir enfin pu me dire la vérité, un fardeau en moins sur ces épaules. Sa question fut loin de m'arracher un sourire. J'étais plutôt pensive et triste à la fois. D'une voix tremblante j'arrachais un faux rire avant de parler « Disont qu'elle m'a affirmée que tu ne reviendrais jamais pour moi.  » Je gloussais un peu avant de frotter mes bras. Devais-je vraiment lui dire cela? Après tout, ces paroles m'avaient brisées, les dire de ma voix me brisait encore plus. C'était comme ci je me citais, comme si je revivais ce moment. Ce réveil. Fermant les yeux et soupirant de désespoir, je me decidais alors d'en finir avec tout cela une bonne fois pour toute. « Elle a dit que tu t'étais enfuie. Qu'elle était la seule qui est venu me secourir, qu'elle s'était occupé de moi jour après jour, mais jamais tu n'étais venu sonner à sa porte une seule fois pour demandé où j'avais bien pu être. »

Je respirais doucement après avoir fini avec cette phrase maudite. Je m'en souvenais toujours comme si c'était hier. Ces paroles qui m'avaient torturées à un point incroyable, ces nuits que j'avais passé à l'imaginer passant devant la maison sans jamais ne dériver un regard à ma fenêtre. Je l'avais aussi imaginer pris là-bas, à la forêt enchanté, ne pouvant venir me voir pour cette raison. Pourtant il était devant moi en ce moment même. Avait-il passé des années devant cette maison sans deigner tourner sa tête vers ma fenêtre? Toujours cette pensée, toujours cette torture. Il était bon parleur, disait Gothel. Il était bon manipulateur, affirmait Gothel. Vous comprendrez que c'était difficile pour moi d'aller de l'avant avec cette voix sévère qui revanait à chaque fois que je baissais ma garde. Un nouveau soupire, cette fois je détournais la tête vers la boutique incertaine que notre rencontre devrait de faire à l'arrière d'une boutique où je suis certaine nous venions tous les deux y voler des articles. Je tournais ma tête vers Eugène à nouveau avant de reprendre un faux sourire sur mon visage. Pas question que je m'avance dans un instinc d'amour sans en parler à mon seul ami dans cette ville de fou. Seul le capitaine Hook pourrait me dire quoi faire avec Flynn, il était le seul à qui je faisais confiance même plus que moi-même. D'une main rapide j'essuyais les larmes qui avaient mouillées mon visage de porcelaine. Mes yeux pétillaient d'une lueur de haine. Je voulais partir au plus vite, le plus loin possible. Si je me laissais avoir par mes sentiments cette histoire pourraient mal finir autant pour moi que pour lui. D'un tont faussement dynamique je lui adressait alors la parole gardant cette manipulation subtile dans mon visage.

« Sinon, que venais-tu faire ici? Une ruelle sombre, une porte arrière de boutique ouverte...cela regarde mal Eugène. » Avec mes airs angélique qui pourrait vraiment dire que j'essayais de finir au plus vite cette discution? J'espèrais qu'Eugène se laisserait tromper par une ruse aussi simple. Je riais doucement, cachant du mieux que je le pouvais mon stress qui venait de s'installer. « Pour ma pars, je dois "emprunter" des vêtements pour un ami à moi. Il est à peu près de ta taille...tu pourrais m'aider? » dis-je en entrant sans plus un mot dans la boutique. J'évitais bien sûr d'être visible par l'énorme fenêtre avant et je fouillais déjà dans la section homme quelques vêtements qui pourraient être utile pour mon cher capitaine. Le plus vite j'aurais ces habits, le plus vite je pourrais disparaitre direction ce cher Jolly Roger.