Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer]
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Mister Gold
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Sujet: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Sam 10 Aoû - 2:29
Une fois n’est pas coutume, Mister Gold décida d’aller boire un thé chez Mamie. Une idée qui ne lui serait pas venu avant mais l’influence de Belle commençant à porter ses fruits, le petit homme essayait doucement de se sociabiliser. Non pas qu’il comptait réellement devenir ami avec le reste des habitants de la ville mais venir de temps à autres boire un thé en dehors de sa maison ou la boutique, n’était pas si désagréable. Bien sur, les autres clients du salon de thé ne pouvaient s’empêcher de le dévisager avec de la crainte, également accompagner de haine, peut, trop peut, de visages amicaux, voir même aucuns en réalité alors pourquoi était ce agréable au juste ? L’homme aimait le thé, celui de Mamie était délicieux et puis …
Quelle importance que l’on éprouve de la crainte ou de la haine en son égard, après tout il était le Dark one, il n’avait pas ambition de se faire aimer de tous, juste de sa Belle (pour qui il essayait de faire des efforts) et de son fils, lorsqu’il le retrouverait. C’est ainsi que le prêteur sur gage se trouvait assis à une table du salon, attendant patiemment que l’on vienne le servir, l’instant des regards fût passé, sa présence étant désormais toléré. Le calme planait dans la grande pièce, ponctuer de quelques conversations, celles-ci tournant majoritairement autour de la catastrophe ayant défiguré la petite ville. Le petit homme n’était encore sur de savoir qui en était le responsable, a vrai dire, ses efforts avaient été concentrer ailleurs, efforts qui finalement avaient été récompenser.
La potion était enfin prête, manquait plus maintenant les menus détails, comme des cartes, comme trouver un moyen pour situer exactement son fils, des détails oui. Gold se sentait presser de partir, pouvoir franchir la frontière de la ville en compagnie de sa douce Belle et de la sauveuse, une aventure épique sûrement, sa dernière aventure, son dernier chemin avant de retrouver ce qu’il avait de plus chère dans tous les mondes. Sa Belle évidement était chère en son cœur, mais elle tenait plutôt le rôle de point central dans son existence, celle qui était un pilier, un roc, quelqu’un sur qui s’appuyer, quelqu’un maintenant sa conscience éveiller, sans elle, l’homme serait encore un monstre cruel. Pensée à elle, à son fils, doux songes éveiller, le prenant tellement qu’il fut surpris lorsque Ruby déposa une tasse de thé accompagner d’une théière sur la table.
Il sursauta, provocant un léger rire de la part de la jeune femme (elle le craignait moins maintenant, grâce à son amitié avec Belle, du moins semblait il), puis s’éloigna servir d’autres clients. Gold se senti idiot, cela ne lui ressemblait guère de se laisser perdre dans ses pensées de cette manière, peut importe, le thé était là, prêt à être déguster. Le magicien se servit, un très petit sourire aux lèvres, du thé au gingembre avec un nuage de lait, quoi de plus délicieux au monde ? (Et quoi de plus étrange ? Du thé au gingembre …). La terrible bête en bue une gorgée, cette simple action lui rappelant soudainement cette étrange entrevue en compagnie d’Alice, en voila quelqu’un qui pourrait être ici et être présence apprécier, ou pouvait elle se trouver en ce moment même ? Ici ou là, dans ce monde ou dans un autre ou peut être n’avait elle été qu’un songe éveiller, une hallucination provoquer par son esprit fatiguer, ayant eu besoin d’une pause, du cette pause se matérialiser sous la forme d’une jeune femme intrigante.
Oui, peut être avait elle été que cela, une illusion, n’empêche que cela n’aurait pas été désobligeant qu’elle surgisse tout de suite, histoire de boire du thé elle aussi. Aller savoir, ce souhait allait peut être se réaliser, en attendant, le prêteur sur gage ressentie le besoin soudain de s’éloigner de sa tasse de thé, seulement pour quelques menus instants. Gold se leva alors, maudissant pour une énième fois sa cheville douloureuse (pourquoi n’avait il pas préciser ce point lorsqu’il avait conclu ce deal avec la Reine ?), boitant, l’homme se dirigea vers le fond de la salle, là ou il avait besoin d’aller n’est ce pas, disparaissant derrière une porte. Il ne craignait de laisser sa tasse sans surveillance, qui serait assez fou ou assez courageux pour y glisser du poison ? De toute manière rien ne pouvait tuer le Dark one, à moins de plonger son poignard en plein cœur, rien ici ne pouvait le tuer, pas tant que la magie était présente.
Amusant de pensée au temps où la magie n’était encore dans la ville, un temps ou n’importe qui aurait pu le tuer, avec un simple couteau, avec une voiture, tout simplement avec leurs mains. Après tout, le petit homme avait passé une trentaine d’années sans pouvoir, sans force physique, juste un petit bonhomme boiteux, incapable même de courir. Comme la vie pouvait se montrer blagueuse, on aurait pu se débarrasser de lui, hop dans l’océan le petit homme, hop et lorsqu’ils auraient retrouvés leurs mémoires alors ils auraient su que le terrible sorcier n’était plus. Seulement, personne n’avaient osé lever la main sur lui, peut être parce qu’ils n’en voyaient pas la raison, dans le cas de la Reine c’était plus difficile à comprendre, pourquoi n’avait elle rien fait ? Or, ce n’était justement que du passé et désormais, personne n’avait le pouvoir de l’atteindre, ce qui était une très bonne chose …
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Neal Cassidy
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Jeu 26 Sep - 21:53
C'est avec un air maussade que j'étais avachis sur la table de la « Mamie du Chaperon rouge », la main posée sur le coin de ma bouche et sur ma joue, le coude sur la dite table, le corps en avant, comme un véritable empoté doublé d'un fainéant. Je soupirais pour la énième fois, alors que de ma main libre, je remuais mon thé sans aucune conviction et énergie. Ah, quelle vie ! Il faudrait peut-être d'ailleurs que je pense à trouver du travail moi, si je ne voulais pas dormir dans ma voiture (volée) pendant encore plusieurs mois. Mais que mettre sur mon CV ? Voleur de montres ? Un ricanement s'échappa de mes lèvres. Non en fait ce n'est pas drôle. Vraiment pas drôle, quand on sait la manière dont c'est terminé l'histoire des montres volées. En y repensant, August avait empoché l'argent destiné à Emma. Le con. Bon, ce n'était pas le moment pour repenser à ça. J'avais d'autre problèmes en tête.
Et d'ailleurs lorsqu'on pense à la Bête, il pointe le bout de son nez. Je sursautais brusquement en reconnaissant la façon de marcher d'un certain M. Gold, pour ne pas le citer. Instinctivement, je me redressais sur le table, dans une position un peu plus droite. Et bien quoi Neal ? Tu ne veux pas faire mauvais effet devant le papounet ? Très drôle. Sans m'en rendre vraiment compte, mes yeux le suivait du regard, incapable de porter mon attention ailleurs que sur mon père. Alors que je voulais le détester de tout mon être -ou au moins l'ignorer- je ne m'en retrouvais que plus obsédé. Au point de toucher à la magie. Au point d'avoir réussit à concocter une potion capable de lui supprimer ses pouvoirs –et avec sa propre formule et ses propres ingrédients-. Il m'avait toujours fait comprendre que la magie avait toujours un prix. Il était temps qu'il paie le siens. J'admets qu'au fond de moi, j'ai hâte de voir la tête qu'il va faire en s'apercevant qu'il ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs. Une petite vengeance personnelle qui me rendait hilare avant même de l'avoir effectué. Un petit sourire ironique étira mes lèvres alors que je restais silencieux.
Pour le moment, il ne m'avait pas encore repéré. Et tant mieux parce que la confiance qu'il avait envers ce petit inconnu que je suis est même en dessous de zero. Allez savoir pourquoi … Franchement, tout ça parce que je l'ai suivis d'une manière obsessionnelle pendant plusieurs jours ! Si vous voulez mon avis, sa réaction est démesurée !!! … Ou peut-être pas tant que ça.
Mais mettons mon petit caractère de diablotin de côté. Si je faisais ça, c'est aussi pour lui prouver qu'il peut très bien vivre sans magie. Peut-être qu'au fond de moi, je voudrais voir ce père qu'il était autrefois, et qui aujourd'hui a disparu, enfermé bien au fond du coeur de M. Gold. Mais celui-ci est capable d'aimer, il le prouve avec Belle. Alors pourquoi pas moi ? Il doit bien se rappeler de Bae non ? Ca doit marcher, obligatoirement. Sinon …. Sinon je crois que j'en serais détruit. Et même si c'était le cas, est-ce que je serais capable de lui pardonner ? Pardonner de m'avoir laissé tomber ce soir là ? Il a lâché ma main …. L'ironie est tout de même qu'à chaque fois que je pense trouver un père, il se passe toujours quelque chose qui va me laisser dans une profonde solitude, comme Hook me l'a déjà montré. C'est assez drôle d'ailleurs. Rivaux mais très semblables. Pour moi, Hook et Rumplestiltskin sont aussi lamentables autant l'un que l'autre. Alors pourquoi donner une seconde chance à mon père ? Peut-être que finalement, moi aussi au fond de mon coeur, je cache Baelfire.
Bae … l'enfant que j'étais autrefois. Celui que j'avais décidé d'oublier. Au contact de Storybrooke, il ne faisait que ressortir. Bonne ou mauvaise chose ? Je continuais de dévisager mon père, l'air songeur. Celui-ci fini par se lever pour ensuite s'éloigner. Mon sang glasse et mon coeur cessa de battre …. Enfin juste pendant quelques secondes, parce que sinon ce serait une fin un peu … pitoyable. Je me forçais à respirer calmement alors qu'un long frisson parcouru la totalité de mon corps. Il avait laissé sa tasse … C'est le moment où jamais !!!
Médusé et agissant sans vraiment m'en rendre compte, je me redressais pour m'avancer prudemment et avec hésitation, jusqu'à la table de Mr Gold. Un coup d'oeil à la salle me permit de constater que tout le monde était occupé. Personne ne me voyait, c'était le moment. Le coeur battant maintenant à toute allure, je sortais la petite fiole de ma poche en tremblant. En fait je tremblais tellement que j'avais du mal à retirer le petit bouchon. Au moment de verser le liquide oranger dans son thé. Et si les choses tournaient mal ? … Mais non voyons mon petit gars. Il ne va rien lui arriver. C'est justement pour lui prouver ça que tu vas lui faire boire ta potion. Allez un peu de courage mon gaillard ! Tu es Baelfire, lui qui a combattu une araignée géante et une goule ! Tu ne vas quand même pas avoir peur d'un petit homme ? ….... MAIS SI J'AI TROP PEUR !!!! ….... VOILA C'EST FAIT ! En effet, je venais de verser le liquide dans le thé. Etrangement la couleur orange disparu, devenant transparente. Je secouais légèrement la tasse pour un petit mélange. Voilà, parfait !!! Allez ouste !!
En quelques secondes, j'étais de nouveau à ma place, mes mains se raidirent sur mon journal, que je semblais lire, mais mes yeux ne bougeaient plus. Tous mes sens en alerte, j'attendais que mon père reviennent pour boire son thé. Tout va bien se passer … Si si !
Ce qu'il fini par faire. J'attendis simplement quelques minutes, le temps que la potion fasse effet. Puis surtout pour prendre le temps de me calmer, sinon j'allais finir par faire un arrêt cardiaque sur le sol. Enfin, je finis par me lever. Il est temps de voir si la potion avait marché. L'air de rien je m'approchais, passant vers sa table comme si j'avais l'intention d'aller jusqu'au comptoir (en faisant un grand détour, certes !). Toujours l'air de rien, ma main percuta brusquement sa canne qui tomba sur le sol. Et comme ma « maladresse » n'avait pas de limite, j'écrasais brusquement la dite canne avec mon pied. Canne qui se brisa en deux.
« Oh bah mince …. Je suis vraiment désolé. »
Ouais okey, ça sonne très faux, mais je trouve ce moment tellement jouissif que je n'arrive même pas à être un minimum crédible, étant trop impatient de voir le résultat. Va y, essaie donc de la réparer … Tu n'y arriveras pas.
Mister Gold
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Sam 28 Sep - 1:20
Non mais, encore cet homme ? Cet homme qui était peut-être son fils ? Cet homme qui l'avait harcelé, suivit, hurler dessus, accuser de choses fausse, cet homme qui lui avait crié son nom, ou presque, cet homme qui était la maintenant et qui venait de briser sa canne. Gold, en revenait pas, bon sang, il ne pouvait pas boire du thé tranquillement, sans faire de mal à personne bons dieux, sans que quelqu'un ne vienne l'importuner . Fils ou pas, l'homme venait de briser sa canne en deux, sa chère canne, sa canne qui lui servait de différentes manières mais qui était surtout utile pour marcher, eh bien, il restait plus qu'à la réparer désormais.
Oh, le magicien ne doutait pas une seconde que sa fameuse canne soit réparée dans la seconde, après tout, sa magie servait aussi à ça, réparer les objets cassés, et peut-être ne s'en prendrait-il pas ensuite à l'étranger, parce que tant que le doute sur l’identité de celui-ci persisterait, Gold ne voulait pas courir de risque. C'est ainsi, dans un geste si souvent répété, si habituel et naturel, que Rumple répara sa canne, enfin … Voulut réparer sa canne, pourquoi était elle toujours brisé ? Pourquoi aucune fumée violette n'était elle apparue ? Pourquoi sentait-il comme un manque tout d'un coup ? Pourquoi ? Hein, bon sang, pourquoi ? Ha, non, c'était une mauvaise blague, c'était un mauvais rêve, il avait manqué son coup cela pouvait arriver, allons, encore une fois, aller la canne, répare-toi !
Malheureusement, rien n'y faisait et plus le petit homme tentait de réparer l'objet plus il ressentait ce terrible manque, à tel point qu'il eut la sensation qu'on lui avait coupé un bras, ou les deux, ou que son cœur allait s'arrêter ou qu'il n'avait plus de corps du tout, non, son corps lui était couvert de sueurs froides. Alors, Rumple du admettre la terrible vérité, qui l'écrasa de tout son pois, qui le terrorisa tellement que pendant un court instant, il perdit contact avec le monde alentour. Mr Gold, le terrible dark One, n'avait plus de magie, ou plus exactement, quelque chose la bloquait (car tant qu'il était lié au poignard, sa magie était toujours présente, quelque part), qui avait bien pu lui faire un tel affront ? Le petit homme n'en avait aucune putain d'idée, même Regina n'avait jamais pensé à faire ça et le pirate n'était pas homme à se servir de la magie, alors qui ?
De la peur passa alors sur son visage et la réalisation soudaine qu'il était dans l'incapacité de marcher, du moins, de marcher sans se provoquer des douleurs atroces à la cheville, en fait, il n'avait jamais marché sans sa canne (sauf dans la forêt enchantée, du temps ou il était le sorcier sombre le plus redouté). Le prêteur sur gages était si désolés, qu'il en oublia la présence de l'étranger pendant quelques instants, instant terrible, jusqu'à ce qu'il reprenne enfin un peu de contrôle. De ce fait, il déclara d'une voix ou s'entendait de la colère mêlée à la détresse :
« Vous auriez pu faire attention, personne ne vous a dit ici qu'il était dangereux de me contrarier ?! »
Finalement, ce fut la colère qui l'emporta sur ses émotions, dissimulant les autres pour un petit moment, l'insécurité n'étant pas loin cependant. Comment faire maintenant ? L'homme voulait partir, ne plus être entouré de tous ces gens, surtout de cet étranger, qui était potentiellement son fils, désirait plus que tout retourner dans sa boutique, régler ça au plus vite, appeler Belle était peut-être une idée. Non, en fait, c'était la meilleure des idées, elle viendrait, elle l'aiderait, elle le réconforterait, elle serait peut-être contente d'apprendre qu'il ne pouvait plus utiliser la magie, ce qui était fort possible (ou pas). Gold fouilla donc son manteau, essayant de ne montrer aucuns stress, essayant de garder son masque d'assurance qu'il portait si bien lorsqu'il avait encore sa puissance, priant pour trouver son téléphone portable.
Comme pour vouloir en mettre une couche, sa cheville se réveilla, provoquant des douleurs qu'il aurait préféré ne pas ressentir maintenant. Il l'avait brisé pour être avec son fils, pour que celui-ci ne soit pas privé de père et voilà que cela lui retombait dessus, de plus le téléphone était introuvable. Le magicien crut défaillir pour de bon cette fois, mais non, non, la douleur le garda bien conscient, ce qui n'était pas plus mal finalement, réfléchir, voilà, il fallait réfléchir, pourquoi n'avait-il pas pris son téléphone bordel ? Est-ce que quelqu'un dans la salle allait en profiter ? Est-ce qu'ils s'en étaient même rendu compte ? Il fallait espéré que non. Un rictus tordant ses lèvres, le Dealmaker récupéra les restes désormais inutiles, de sa canne, les mettant contre lui sur ses jambes, pour les cacher peut-être ou les protéger ou … Fascinant, comment un simple objet de bois, pouvait receler tant d'importance pour une personne ....
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Neal Cassidy
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Mer 30 Oct - 9:14
Je suis quand même forcé d'avouer que de voir la tête qu'il fit en se rendant compte qu'il n'avait plus de magie était juste mythique. Un rictus amusé étira mes lèvres. C'était plus fort que moi. La meilleur des vengeances et j'en jubilais. Dans un sens, j'étais un peu fier. Le risque que cette potion ne marche pas était bien énorme, mais au final, j'ai réussis. Alors Papa, fier de ton fiston ? Je me mordis les lèvres pour m'empêcher de glousser alors qu'encore une fois, il essaya en vain de réparer sa canne. Baillant d'un air ennuyer, j'observais la moindre de ses réactions. Qu'était-il donc capable de faire sans sa magie ? En tout cas, je ne risquais pas d'être transformé en escargot, bon point pour moi.
Puis d'autres émotions passèrent sur son visage, comme la peur. Ce qui me rendit légèrement mal à l'aise, mais au fond, je ne voulais pas m'en vouloir. Il avait ce qu'il méritait. La peur, je l'ai ressentis aussi le jour où je suis arrivé à Londres, seul, il y a fort longtemps. Parce qu'il avait choisi la magie plutôt que moi. Alors on se sent démunie maintenant hein ? Mais j'allais lui prouver qu'il pouvait vivre sans.
Bon d'accord, j'admets que d'avoir brisé sa canne n'était pas une idée bien brillante, et même un peu lâche. Mais sur le coup, c'était la seule chose que j'avais trouvé. Surtout que l'accident n'en était pas un, et cela, on en avait conscience tous les deux. D'ailleurs heureusement qu'il n'avait qu'une tasse et une cuillère sur sa table, dans le cas contraire, je suis sur qu'il aurait été capable de me poignarder, le bougre. Ne laisser aucune arme tranchante vers lui. Par simple précaution. Mais bientôt l'absence de sa canne, éveilla en lui la douleur physique. Je me mordis de nouveau les lèvres, pas pour cacher mon rire cette fois-ci, mais plutôt pour pester contre ma stupidité. Alors qu'il ramassait les bouts de bois, je poussais un soupire à fendre l'âme avant de tirer brusquement la chaise en face de lui et de me laisser tomber dessus d'un air nonchalant. Ennuyé, j'appuyais ma main contre ma joue, le coude contre la table. Bien sur ce n'était qu'une apparence. Au fond je me sens …. inquiet ? Coupable ? Ce ne sont pas des sentiments que je voulais avouer et encore moins à moi-même.
« Restez assit tranquillement, vous allez vous faire encore plus mal. Okey, avoir brisé la canne, c'était pas bien malin, je l'admet. Mais il fallait que je vous fasse utiliser la magie. Enfin essayer d'utiliser la magie. Le plus drôle dans cette histoire, c'est que cette potion, je l'ai fabriqué avec vos ingrédients. C'est moi qui suit entré dans votre boutique par effraction. »
Pourquoi avouer ces faits ? Je risquais quoi ? Ca m'était bien égale. Quoi que je suis sur qu'Emma se fera un plaisir de me passer les menottes. Enfin je n'avais pas à cacher cette entrée par effraction, puisque j'avais obtenu ce que je voulais. Autour de nous, personne ne s'était encore aperçu de l'embarras dans lequel se trouvait Gold. Tant mieux pour lui. Tout le monde vaquait à ses occupations. Gold n'était pas un homme stupide, il savait que là, il ferait mieux de m'écouter et de rester assit plutôt que de bouger, se faire mal et attirer l'attention. Il valait mieux pour lui de rester discret.
Bon, on allait pouvoir mettre les choses à plat maintenant. Il était presque temps de lever le masque. Je le regardais en silence, me frottant l'arrière de la tête d'un air embêté.
« Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas une menace pour vous. Mais il faut croire que je suis assez fou pour défier Rumplestiltskin. Il est temps que vous apprenez à vivre sans magie. Vous lui devez en moins ça ….. A Bealfire. »
Je le foudroyais du regard alors que mes mains se crispèrent sur la table. En pronnoncant mon nom d'autre fois, les douloureux souvenirs remontaient à la surface. L'horreur qu'il s'était produit depuis que je suis tombé dans ce fichu trou noir. Saleté de haricot magique ! Et fichu père ! Lâche !!
« …. Tu as lâché sa main ce jour là ! Tu as préféré la magie à ton fils ! …. TU AS LACHE MA MAIN », hurlais-je sans pouvoir m'en empêcher.
Mister Gold
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Mer 30 Oct - 18:17
C'est curieux, il aurait cru ressentir comme un coup de massue sur la tête, ou sentir tout son sang vider son visage ou encore son cœur s'arrêter, or, rien de tout cela n'arriva … Juste … Juste un calme terrible, une sensation de rien, ou de froid, oui de froid voilà ce qu'il ressentit, du calme et du froid et peut-être un peu de tournis, rien de très fort, pas encore du moins. En fait, il fallait attendre que l'information soit pleinement digérée pour profiter de tous les panels de sensations et sentiments venant avec, pour le moment, Gold avait encore du mal à réaliser.
Alors oui, c'était bien son fils devant lui, son fils qui venait de briser sa canne et conseiller de ne pas bouger (oh alors ça c'est gentil de le dire merci), qui venait de hurler également qu'il avait lâché sa main (horrible, horrible souvenir qui le hantait chaque putain de jour depuis des siècles), attirant l'attention de quelques personnes vers eux. Le petit homme ne savait quoi dire là tout de suite, sa langue semblait être prise par le froid, tout comme ses cordes vocales, son visage seulement, reflétait ce qui se passait inconsciemment en lui, c'est ainsi que de l'amour inconditionnel passa dans ses yeux, puis de la terreur, puis de la tristesse, puis du bonheur mêlé à de l’appréhension, ainsi qu'une peu de colère (parce que son fiston savait mieux que quiconque combien sa jambe pouvait être douloureuse), un de ces jours faudrait bien qu'il parle non ? Finalement, tout ce qu'il put dire fut :
« Oh … Bae .. »
Pour un maître dans l'art de manipuler les gens par la parole, c'était peu de chose mais cela, eu le mérite de le faire ressentir toutes les émotions cachées dans son esprit, soudainement, le petit homme eut envie de rire et de pleurer, de prendre son fils dans ses bras et le serrer contre lui tout en ayant envie de fuir à nouveau (regard de haine sur lui, regard de son fils chéri empli de haine, non, douleur, c'est affreux), un sourire se dessina sur ses lèvres tandis que ses yeux s'emplissaient de larmes. Par les dieux, il fallait qu'il se contienne sinon il pleurerait là, maintenant, devant son fils, devant les autres clients de Granny mais, était si important de sauver la face ?
Tant de chemins parcourues, tant de deals, tant de gens rencontrer pour en fin de compte, retrouver son fils unique dans un salon de thé inventé de toutes pièces par une sorcière maléfique . Décidément, le destin avait un sens de l'humour tordu, son fils d'ailleurs, n'était pas très heureux de le revoir. Bien sur, le magicien ne c'était pas imaginer des retrouvailles larmoyante, heureuse où il se serait jeté dans les bras de son fils et ils auraient pleuré et ils auraient ri et … Non, Gold était homme lucide (quoique, les fausses retrouvailles avec August c'était effectivement dérouler de cette façon, de fausses retrouvailles ou il avait ouvert son cœur), pût-il l'ouvrir devant cet homme ?
« Bae, je suis si désolé, si désolé … Tu ne peux t'imaginer à quel point je regrette, dès que j'ai lâché ta main et que je t'ai perdu, Bae, dès cet instant-là j'ai regretté et ce fut comme un trou béant dans mon cœur ! Mon garçon … »
Il tendit les mains, dans l'espoir peut être de pouvoir toucher celles de son fils, mais non, il se rétracta, trembla, ne savait plus quoi faire de ses mains. Sa fin heureuse se trouvait en face de lui enfin, assit sur une chaise et si proche pourtant si loin, inaccessible, Baelfire accorderait-il le pardon à son vieux père ? Ses lèvres tremblaient tout aussi bien que le reste de son corps, son cœur s'emballa, l'envie tellement intense de prendre son fils dans ses bras, pour l'embrasser, pour le pardon, pour l'amour, pour le sentir contre son cœur après toutes ces années ! C'était presque un besoin physique, qui surpassa la douleur dans sa cheville (relégué à un coin de son esprit, il l'avait pratiquement oublié). Il en oublia même que c'était son fils, qui venait de brisé sa canne ainsi que de le priver de ses pouvoirs, quelle importance ses pouvoirs, maintenant que Bae était retrouvé !
« J'imagine que tu as dû traverser des moments difficiles, je ne peux effacer cela mais … Mon beau garçon, j'aurais traversé des mondes entiers rien que pour retrouver, c'est ce que j'ai faits, pour te retrouver, pour te dire que je t'aime, oh Bae … »
Un haut-le-coeur le surpris, il plaqua alors une main sur sa bouche, comme s'il allait vomir, fort heureusement la sensation passa, néanmoins c'était trop, trop, toutes ses émotions qui le submergeaient, des larmes finirent par s’échapper. Par gène peut être, les regards se détournèrent, évidemment, voir le terrible dark One pleurer, était vraiment trop étrange. Gold, s'en fichait personnellement, le monde pouvait fort bien s'écrouler tout autour de lui ainsi que de son fils, qu'il ne s'en rendrait même pas compte.
Oh, le dealmaker c'était toujours imaginer qu'il garderait un certain contrôle de soi, ce qui n'était pas du tout le cas tout compte fait. Il n'espérait pas apitoyer son fils en pleurant bien sur, sachant que le problème ne se réglerait en quelques paroles et larmes, que la situation était terriblement plus compliqué. Soudainement, les accusations que l'homme avait hurler, lors de leur première rencontre, prirent tous leur sens, quelle horreur la façon dont il avait parler à son fils, avec du mépris ! Un réel dégout de sa propre personne le surprit, il eu envie alors de se donner des claques, de se faire du mal, de disparaître, de ne plus infliger sa présence à son fils adoré, mais l'amour, l'amour était là et oh, son fils pourrait il un jour pardonner ?
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Neal Cassidy
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Sam 2 Nov - 12:50
Finalement, je n'avais pas tenu longtemps avant de lui dévoiler mon identité. Stupide Bae, ne peux tu donc pas tenir ta langue ? Il faut croire que non. Les émotions prennent le dessus. Et ce n'est pas quelque chose de positif. Alors qu'il prononçait mon surnom, je restais stoïque. D'ailleurs, je du prendre sur moi pour ne pas répondre froidement que maintenant c'était Neal Cassidy. Baelfire est mort depuis bien longtemps. Peu importe le regard qu'il me lançait, peu importe son appréhension, sa souffrance, sa peur et son amour …. Il y avait des choses qu'on ne pardonne pas. Mon frère a fait son choix il y a bien longtemps, j'en ai subi les conséquences, et maintenant il doit assumer. Il ne peut pas régler tous nos problèmes avec un « Je regrette Bae ». Ce n'est pas possible.
Il a des regrets, soit, je veux bien le croire. Mais à l'heure d'aujourd'hui, mon opinion n'a pas changé, il reste lâche. Car il n'a pas été capable de vivre sans magie et maintenant qu'il en ai dépourvue, il sent que sa vie va s'écrouler. Sa réaction l'a bien prouvé. Aussi lorsqu'il m'appela mon garçon, j'eu un mouvement de recul.
« Ne m'appelle pas comme ça, tu n'as pas le droit. Je ne suis plus ton garçon. J'ai été un garçon perdu au sens propre du terme, de part ton abandon. Tu n'as aucun droit de m'appeler comme ça. Peu importe tes regrets et ta douleur, ce qui est fait est fait. »
Effectivement, j'avais traversé beaucoup de choses depuis ce jour là. Mais le fait qu'il m'ait cherché dans tous les mondes … Non, je ne le croyais pas. S'il avait vraiment cherché, il m'aurait trouvé à Neverland. Mais non, j'ai du me débrouiller tout seul. J'ai du lutter contre Peter Pan tout seul. Évidemment, puisque mon père n'était pas là.
« Tu m'aimes, tu m'as cherché ? Laisse moi rire. Tu ne m'as jamais trouvé. C'est moi qui suis venu te chercher aujourd'hui. Je ne peux te pardonner pour le moment, mais …. Mais je ne suis pas venu pour rien. Ce que je fais en ce moment, je ne le fais pas pour rien. Je peux te laisser une autre chance. Prouve moi que tu peux vivre sans magie. Si tu y arrives, j'accepterais de reconsidérer la question. »
Est-ce que j'étais prêt à lui pardonner ? Tout dépend des efforts qu'il fera. Mais quelque chose me dit que c'est perdu d'avance. Il a toujours préféré la magie. Même face à moi, c'est la magie qu'il a choisi. C'est la dernière chance que je lui laisse pour se racheter, mais je me demande si au final, tout ce que j'allais gagner c'est une grosse déception. C'est pourquoi je ne portais pas tout espoir dans cet acte.
« C'est la dernière chance que je peux t'offrir. Mais entre nous, je doute que tu en sois capable. Essaie de toute tes forces papa, parce que si tu échoues, c'est la dernière fois que tu me vois en face de toi et …. Je t'ai appelé papa là, non ? »
Je n'arrivais pas à y croire. Ca m'a échapper. Ce nom affectueux prononcé qui venait casser toute la crédibilité de mon discours. Je l'aimais mon père, c'est évident. Sinon je ne serais pas là. Mais est-ce que je pouvais réellement lui faire confiance ? Là était toute la question. Une question dont j'ignorais encore la réponse. Il m'avait tellement déçu … trahit. Comment croire en une personne qui ne croit pas en moi-même ?
Il y a bien longtemps, je lui avais demandé de me faire confiance. Qu'on pourrait vivre heureux dans un monde sans manger. Mais cette confiance en moi, il ne l'avait pas eu. Lâche. Il a préféré me lâcher la main et me laisser partir seul plutôt que d'abandonner la magie.
« Bref. C'est le même dilemme qu'autre fois. Un monde sans magie pour notre avenir. Si tu as confiance en moi alors … alors ne fais pas la même erreur. »
Essaie de ne pas me décevoir papa ….
Mister Gold
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Lun 11 Nov - 15:49
Son fils pourrait lui pardonner, s'il ne pratiquait plus la magie ? Rien de plus simple non, ses pouvoirs était bloqué, si seulement il n'avait pas autant d’ennemis dans la ville. Hook pour commencer, Regina, Cora, cet étranger dans l'ombre, tous pourraient profiter de son nouvel état de faiblesse ; ils pourraient s'en prendre à lui ou à Belle et il serait incapable de faire quoique se soit, sans ses pouvoirs, il n'était qu'un petit homme boiteux. Seulement, pour l'amour de son fils, était-il capable d'en prendre le risque ? Son fils qui lui lançait donc le même ultimatum que bien des années auparavant, des siècles même, aurait-il le courage ?
Gold n'en avait pas la moindre putain d'idée, en réalité, son cerveau était quelque peut embrouiller et pour le moment il était dans l'incapacité de réfléchir correctement. De plus, son fils venait de l’appeler Papa, ce surnom si affectueux, rien que de l'entendre, ce simple mot, avait réussi à faire bondir son cœur. Essuyant fébrilement les larmes de son visage à l'aide d'un mouchoir (parce qu'il en avait toujours un sur lui, par pure élégance, quelle connerie, mais au moins cela avait le mérite de servir réellement pour une fois), Rumplestiltskin répondit d'une voix enrouée :
« Je te promets Bae, je te promets que cette fois je ne briserais pas cet accord, je te le jure ...! »
Maintenant, il était vraiment temps de reprendre le contrôle de ses émotions. Prenant une grande inspiration, reprenant un visage plus impassible (du mieux qu'il pouvait en tout cas), le petit homme ramena ses mains sur les restes désormais inutiles de sa canne. Le deal comportait-il aussi qu'il souffre le martyre aux moindres déplacements ? Pourquoi avoir choisi spécialement la canne ? Sûrement parce que'utre chose de brisé, il l'aurait tout simplement ignoré, sa canne en revanche était une autre histoire. N'empêche qu'il devait bien sortir d'ici, retourner à sa boutique, ou chez lui, ou à la bibliothèque, n'importe où ailleurs où il ne serait pas entourer d'un publique.
Ce qui ne serait pas facile, marcher allait être une épreuve atroce, cette cheville brisée, que se serrait-il passer s'il ne le n'aurait pas brisé justement ? Alors, en tant que soldat, Rumple serait parti sur le front, aurait affronté les ogres et au final, Baelfire n'aurait pas eu de père du tout, serait peut-être partie en compagnie de Milah avec le pirate, aurait peut-être eu une vie meilleure, à moins que le destin ne face qu'il meurt à son tour, broyer par l'un de ces monstres. Toutefois, réfléchir à ce genre de chose n'avançait à rien, tout aurait pu se produire, Bae aurait pu ne jamais voir le jour également …
« Je vais devoir réparer ça, c'est … Méchamment brisé, retourner à ma boutique ne va pas être simple ! »
Gold ne savait pas trop pourquoi il venait de dire cela, en fait, ce fut plus une réflexion personnelle que réellement destinée à son fils perdu. Quoi qu'il en soit, l'atmosphère devenait vraiment trop étouffante, sortir d'ici devint presque une nécessité. De ce fait, il se releva, serrant les dents pour ne pas gémir de douleur, jamais il ne c'était déplacer ou reposer sur sa cheville blessée sans attelles ou canne, mettre un pied devant l'autre, un pied devant l'autre, ainsi de suite, serrer les dents, voilà ce qu'il fallait faire.
Il reporta son attention sur son fils, se demandant si celui-ci allait le suivre ou tout bonnement rester assis, était il en colère au point de le laisser se débrouiller seul où l'aiderait-il ? Ce qui serait humiliant au fond, devant tout le monde, marcher à l'aide d'un homme inconnu pour la plupart, en tant que Dark One, cela briserait sa terrible réputation (ce que désirait Bae sûrement).
« Veux-tu m'accompagner ? Peut-être que … Nous pourrions parler ailleurs, dans un endroit plus privé, à moins que … Que tu ne veuille que je te laisse tranquille. »
Son corps tremblait, tout en entier, sous l'effet de l'émotion encore mais également sous l'effet de la douleur qui remontait petit à petit le long de sa jambe. Les os mal ressoudés, la chaire mal cicatrisée, les petits ligaments malmenés (et ce n'était pas peut dire, un marteau de forgeron faisant pas mal de dégât), se rappelant à leur bon souvenir. En attendant, le prêteur sur gage glissa distraitement sa canne dans ses poches, sa pauvre canne qui n'avait rien demander elle, cassé en deux (ce qui le fit remarquer qu'elle n'était pas si solide, peut-être devrait-il se procurer une canne en métal la prochaine fois, le métal étant aussi très intéressant pour se défendre).
Alors, qu'allait se passer désormais ?
Neal Cassidy
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Sam 14 Déc - 14:50
Il promettait de ne pas briser sa promesse, cette fois-ci. Il avait l'air sincère mais Neal savait par expérience qu'on ne pouvait se fier à sa parole. Il avait déjà commis cette erreur une fois. C'est pourquoi, il resta à sa place, se contentant de le fixer, le regard indéchiffrable, croisant ses mains sous son menton. Il resta silencieux, préférant ne pas répondre. Le silence était la pire des punitions. L'indifférence d'un être cher pouvait être blessant, et cela, l'étranger de Storybrooke en avait bien conscience. Chaque geste, chaque attitude n'était pas un hasard, mais choisis judicieusement. Il prit son air habituel, détaché avant de rabattre sa capuche sur sa tête, redevenant ainsi l'inconnu, perdant de nouveau son identité, comme il avait l'habitude de le faire depuis des années. C'était sa manière de se cacher, d'oublier qu'il était Baelfire, afin de laisser place à Neal Cassidy, ce pauvre type paumé, sans avenir, sans vie. Mais à cet instant, ce geste signifiait que la conversation était close, redevenant délibérément un inconnu aux yeux de son père.
Celui-ci considéra aussi que la conversation se terminait maintenant. Avait-il comprit le message ou est-ce que lui aussi, il ne voulait pas trop s'attarder auprès de lui ? Neal ne connaissait pas la réponse et pour être honnête, il ne la cherchait pas. M. Gold se redressa tant bien que mal, les mains posées sur les débris de sa canne. Le plus jeune resta toujours aussi impassible. Il avait apprit à ne pas montrer ses émotions. Et la culpabilité, même s'il en ressentait un petit peu, il n'allait certainement pas l'exprimer. Alors que son père se parla à lui même, confiant qu'il allait avoir des difficultés à rentrer dans son magasin, sans sa canne, Neal ne bougea pas, se contentant de le fixer avec cette impassibilité déconcertante, peut-être un peu trop surjouée, les mains toujours croisées sous son menton. Il avait bien conscience de la difficulté et de la douleur qu'il allait ressentir durant le trajet jusqu'à sa boutique, mais Nael se persuadait que de toute façon, c'était tout ce qu'il méritait.
Pourtant, il fini par détourner le regard. En colère, oui, il l'était, mais il n'avait jamais été une personne méchante. Quelle ironie. Regarde donc ce que tu es devenu mon gars. Baelfire c'était toujours soucié des autres, un coeur pur rempli de tendresse et de sens de la justice. Un coeur qui aujourd'hui était devenu si froid, mais qui pourtant n'avait pas de mal à se réchauffer. En l'ancienne présence d'Emma, mais actuellement de Wendy, du petit Michael et aussi … bien qu'il ne l'admettrait jamais …. la présence de son père. Le revoir après tant d'années …. Après toute cette solitude et cette souffrance …. C'était comme si son calvaire arrivait à son terme. S'il était plus jeune, il se serait senti rassuré. Mais aujourd'hui il n'était qu'un homme en colère … qu'un homme blessé … Mais un homme qui au fond aimait son père. Est-ce qu'il arriverait à lui faire de nouveau confiance ? Est-ce que ça valait le coup d'essayer ? Neal n'était encore sur de rien. Il se demandait s'il n'entrait pas encore dans une histoire qui le mènerait à de faux espoirs et un nouveau cauchemar.
La voix de son père le tira de ses pensées. L'accompagner ? Discuter ailleurs ? Neal fronça les sourcils. La conversation n'était pas terminée ? Le jeune homme se crispa, un peu irrité, et fit la moue, tira sur sa capuche, comme l'aurait fait autrefois Baelfire avec son chapeau. Une moue et une attitude qui n'était pas sans rappeler l'enfant qu'il était avant. Cet enfant que Rumplestiltskin avait perdu. Pendant une demi seconde, c'était comme s'il était retourné des siècles en avant, comme si Rumple avait devant lui, l'enfant aux mèches bouclés, son chapeau sur la tête … Mais non c'était bien Neal, qui redevint aussitôt impassible. Il remarquait que son père tremblait de tous ses membres à cause de la douleur et qu'il n'était pas stable. Cependant, il ne daigna ni répondre, ni se lever pour lui venir en aide. Il ferma les yeux un moment, exprimant ainsi clairement son refus.
…... Baelfire n'a jamais été quelqu'un de méchant …...
….. Jamais ….. Alors …...
Alors Neal soupira de frustration et rouvrit les yeux, alors que son père s'éloignait. Irrité, il se redressa brusquement, rejetant sa capuche en arrière, il s'approcha de M. Gold et passa le bras de celui-ci autour de ses épaules, alors que lui même passa son bras autour de sa taille. Des regards surpris se posèrent sur eux, ainsi que des murmures. Commérages et jugements. Neal fronça les sourcils et foudroya du regard l'ensemble de la salle.
« Quoi ? Vous avez un problème ? » Puis il s'adressa à son père « Accroche toi bien, je n'ai pas l'intention de prendre mon temps »
Mais avant qu'il ne puisse atteindre la sortie, la porte du restaurant s'ouvrit. Rien de surprenant, c'était un lieu public et réputé, où les gens de la ville venaient manger. Mais la personne qui entra ne le laissait pas de marbre. Neal se crispa et se raidit brusquement, se figeant sur place. Impossible de se tromper sur l'identité de cette personne. Il se sentit soudainement tellement mal à l'aise, ayant en tête, une ancienne dispute, où il avait blessé cet homme … et s'en était suivit une trahison, dont les deux étaient responsables …
« …. Hook …. »
Le prénom avait eu du mal à sortir de sa gorge, une voix rauque qu'il ne se connaissait pas. Hook ne pouvait pas l'avoir reconnu et pourtant, il sentit son stress monter, son coeur en proie à de lointain souvenirs. Cet homme qui dans une autre situation, il aurait pu aussi appeler « papa » mais qui au final n'était qu'une déception. Mais Baelfire avait grandit, et maintenant le temps n'était plus à la vengeance ou à la rancoeur ….
Mais ce n'était pas le cas d'Hook, qui lui n'avait pas oublié ces idées de vengeance. La scène se passa tellement vite que Neal n'eu pas le temps de réagir. Hook s'avança vers eux et sortit un poignard. Avant qu'il ne puisse comprendre ce qu'il se passait, la lame s'enfonça dans le corps de M. Gold et précisément juste à côté du coeur. Neal se raidit une nouvelle fois, la bouche ouverte, alors qu'il croisa le regard haineux d'Hook. Un regard qui lui était inconnu, différent de celui qu'il avait habituellement. Ce n'était pas la même haine qui brillait dans son regard. Pourquoi ? Qu'est-ce que ? Mais Hook était déjà repartit. Le temps semblait s'arrêter et un terriblement sentiment de solitude s'empara du plus jeune. Comme si soudainement, il n'y avait plus que les ténèbres, le restaurant vide et noircit par l'abysse, entourant deux corps. Celui de Baelfire ainsi que cet homme …. blessé, mourant … Non …. Le temps semblait lui jouer des tours. Et Neal avait l'impression d'être redevenu l'enfant d'autres fois … Baelfire … qui avait du mal à tenir le corps ensanglanté de son père qui tomba à terre. Baelfire hoqueta, apeuré, s'agenouillant près de son père. Les yeux brillants de larmes qui pourtant ne coulaient pas, il le secoua, complètement désemparé ….
« Papa …. Papa …. Dis moi quelque chose … Papa … je t'en pris, je ne voulais pas … Ne me fais pas ça … Papa …. S'il te plait ….. »
The Lost Boy. L'enfant perdu. Perdu dans les ténèbres, il perdait toute notion, l'idée d'appeler les urgences ne lui traversa même pas l'esprit. Il n'entendit pas les cries autour de lui, ni Ruby prendre le téléphone, appelant à sa place les personnes compétentes. Il ne les voyait pas, il ne les entendait pas … A cet enfant, il n'était qu'un enfant perdu, qui avait peur de perdre son père. Père qui à cause de lui n'avait plus ses pouvoirs pour se soigner. Père qui se vidait de son sang devant lui. A cet instant il n'était qu'un enfant terrifié. Baelfire.
Il attrapa sa main, en continuant de le secouer.
« Papa … Papa …. A l'aide ….. A L'AIDE ! »
Mister Gold
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Dim 22 Déc - 3:01
Son cœur c'était alors mis à battre plus fort lorsque son Bae, son fils perdu et retrouvé, le prit contre lui afin de l'aider à marcher. Ce fut un contact purement formel qui, n'avait rien eu d'affectueux, pourtant le petit homme c'était accrocher à ce contact, c'était accrocher à cette sensation de chaleur qui envahissait son corps, oh son fils tant aimé l'aidant à marcher, c'était tellement bon, c'était tellement beau, peut-être un peu trop justement …
Évidemment, aucune journée en Storybrooke ne pouvait se dérouler normalement car, un événement inattendu surgit de la porte d'entrée. Événement qui avait pris la forme de son ancien ennemi, Hook, l'homme n'avait-il pas promis à Emma de ne rien tenter contre sa personne ? A vrai dire, Gold n'eut guère le temps d'y réfléchir, ses pensées étant plutôt dirigées vers la blessure suintant de sang situé sur sa poitrine, pourtant il n'avait pas si mal. Eh bien, en réalité, si, il souffrait le martyre, une douleur atroce mais, en même temps, celle-ci était totalement éclipser par la présence de son cher Baelfire.
Son fils semblait inquiet, à la façon d'un fils aimant son vieux papa et rien que ça, réchauffait encore plus son cœur, battant plus vite, expulsant plus rapidement le sang hors de son corps. Le sorcier ne réfléchissait donc pas trop à la personne qui venait de l'agresser même si, un coin de son esprit se demanda si ce fut réellement Hook. Ce geste ne ressemblait pas tellement au pirate, il aurait parler avant, parler de Milah très certainement, aurait jubilé au lieu de fuir comme un voleur, peut-être ne fut ce pas Hook mais, quelqu'un de déguiser.
Cora ? C'était une possibilité, la vieille sorcière avait peut-être senti qu'il n'avait plus ses pouvoirs à dispositions, avait peut-être décidé d'en profiter et changer en Hook, l'aurait agressé tout en prenant donc soin de faire porter le chapeau à la mauvaise personne. Néanmoins, tout cela n'était qu’hypothèse que son cerveau de plus en plus embrouillé échafaudait et bientôt, elles disparurent pour ne laisser place qu'à l'image de son fils aimé au-dessus de son corps allongé. Le sol était froid contre son dos or, le petit homme ne s'en soucia guère, des personnes s'agitaient autour de lui toutefois, il les ignora, son univers tout entier concentrer sur le visage de Bae.
Rumplestiltskin sentait qu'il devait dire quelque chose ou faire quelque chose, tant qu'une partie de sa conscience restait en veille, tant que tout son sang n'était encore sur le sol du petit salon de thé (et une lointaine partie de son esprit lui fit remarquer que Mamie aurait fort à faire pour nettoyer tout cela, quelle pensée absurde n'est ce pas), au moins quelque chose de rassurant. Alors, posant doucement une main sur la joue de son fils adulte, un homme fait maintenant, plus un petit garçon qu'il pouvait protéger dans ses bras ou un bébé, le dealmaker murmura d'une voix douce :
« Je suis si … content de t'avoir retrouvé mon garçon, si content que tu sois vivant et … en bonne santé … je … j'espère que … malgré tout, tu es heureux … »
C'était peut-être clichée, c'était peut-être ce que tout père dirait à son fils tandis qu'un trou béant dans sa poitrine le vidait de son sang, peut-être, ce n'était pas important. Il mourrait alors dans ce salon de thé, mourrait après des centaines et des centaines d'années de vie en tant que Dark One, mourrait comme un homme simple, ce qui ne manquait pas d'ironie. Seulement, une image s'imposa dans son esprit, l'image de sa Belle, de la douce et intelligente jeune femme qui partageait sa vie et son cœur, non, il ne devait pas mourir !
De plus, mourir tout de suite après avoir retrouvé son fils sonnait injuste, non, Gold voulait avoir le temps de réparé ce qu'il avait commis, s'il mourrait maintenant alors tout serait fait en vain. Les deals, les manipulations, la collecte de pouvoir et encore plus de pouvoir, Regina, le chapelier, Cora, Snow, Charming, tous ces gens qu'il avait rencontrés au cours de cette route sinueuse et sa Belle surtout, non, le monstre devait lutter ! Comme pour se donner du courage, de la force plutôt, le petit homme glissa sa main de la joue de son fils pour la poser sur sa main, la serra avec une sorte de désespoir.
Finalement, la douleur reprit ses droits, explosant dans sa poitrine si près de son cœur, coupant son souffle qui était déjà si difficile, des larmes coulèrent les longs de ses joues. Non, ce n'était pas une mort digne du plus puissant des magiciens, c'était une mort tellement stupide ! Ses doigts s'accrochèrent plus fermement à la main forte de son fils, bien qu'il se sentait de plus en plus faible, on s'agitait encore plus autour de sa personne. Curieusement, Gold ne se sentait même pas inquiet de se savoir aussi faible parmi les habitants de Storybrooke, ne s’inquiétait pas de ce qu'ils allaient en pensser, à vrai dire, cela n'avait guère d'importance.
Un filet de sang s’échappa de sa bouche fermer, tandis que ses yeux se fermèrent, juste un instant, juste pour se reposer. Des sons se firent entendre, vagues, des voix humaines, il ne savait pas trop, il s'en fichait, sa conscience étant revenue aux deux seules choses qui importaient dans sa vie : son fils et son Amour vrai, d'ailleurs, murmurait-il leur nom en continu, à la façon d'un mantra, une façon de combattre la douleur …
Neal Cassidy
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Sujet: Re: Parce que la vie, aime les bonnes blagues ! (Pv Neal) [terminer] Lun 7 Avr - 0:35
Neal Cassidy
Ne me laisse pas ...
Il n'arrivait pas à y croire ? Comment tout cela avait-il pu se produire ? Hook … Il ne se doutait pas du tout que le pirate était ici. Pourquoi n'était-il pas à Nerverland ? Et comment est-ce qu'il avait pu faire ça devant lui ? Avait-il si peu de respect en ce qu'ils avaient vécu ensemble ? Bien évidemment, sinon il ne l'aurait pas livré aux Perdus. Mais l'heure n'était pas aux souvenirs, ce qui se passait était bien plus grave.
Hook avait poignardé son père avant de prendre la fuite. Alors que Neal pleurait ni plus ni moins contre le corps en sang du préteur sur gage. Il sentait que la situation lui échappait et que ses sentiments reprenaient le dessus. Des sentiments enfouie au fin fond de son coeur depuis tellement longtemps. Depuis qu'il lui avait lâché la main. Malgré son âge adulte, à cet instant Neal se sentait tellement démuni, comme un enfant qui lui suppliait de rester en vie. Il ne pouvait pas faire ça. Il ne pouvait pas abandonner, non il ne pouvait pas L'abandonner. Ce serait beaucoup trop facile. Son père avait tellement de choses à se faire pardonner, mais aussi à lui prouver. Au lieu de prendre son nouveau départ, ce nouveau chemin qui s'offrait à eux, il ne pouvait pas tout simplement mourir. C'était impossible, beaucoup trop facile. Il ne le laisserais pas faire.
Et pourtant, ce qu'il lisait dans le visage de son père, dans son regard. C'était bien la rédemption. Comme s'il pouvait mourir en paix maintenant qu'il avait retrouvé son fils, réalisé son but. Mais non, ça ne marchait pas comme ça. Le jeune homme n'était pas d'accord. Ils avaient encore tellement de choses à se dire. Ca ne pouvait tout simplement pas se terminer ainsi. Il sentit la colère le gagner, une forte colère alimenter par la peur. Penché au dessus de son père, il se crispa, alors que des larmes continuer de couler sur son visage pour tomber sur les joues de l'homme allongé, qui perdait son sang.
« Je te l'interdis, tu m'entends ? Tu n'as pas le droit de mourir !!! Si tu veux ta rédemption, fais tes preuves avant ! Tu n'as pas le droit de me laisser encore, parce que je ne te le pardonnerais jamais !!! »
Malgré ses paroles, il sentait que son père avait du mal à garder les yeux ouverts, mais il ne le laisserait pas s'endormir, ça non. Parce qu'il savait qu'une fois les yeux clos, ils risquaient de ne plus jamais se rouvrir. Neal ne voulait pas prendre ce risque. Mais que faire … que faire … Il restait paralyser par cette peur qui le pétrifiait sur place, l'empêchant de prendre une décision sensée et mature. Alors qu'il perdait tous ses moyens, il fut ramené à la réalité par la main sur son visage. Il lui adressé ses mots : content de l'avoir retrouvé, qu'il soit en vie et en bonne santé … Et alors qu'il l'appela mon garçon, Neal hoqueta de douleur. Ces deux mots que Bae n'avait pas entendu depuis tellement longtemps. Tout ceci ressemblait trop à un message d'adieu, ce qui fit échapper un sanglot de la gorge du jeune voleur.
« Non … non non … Ca va aller tu m'entends … Je vais trouver une solution … Je vais inverser la potion et tu vas pouvoir te soigner …. Je ne vais pas te laisser tomber, tout ira bien ! »
Quel idiot il a été vraiment !!! Qu'est-ce qu'il lui avait prit de faire cette potion ?! Ce n'était pas de sa faute, non il n'était pas responsable …. Ou peut-être que si un peu …. En fait, beaucoup. C'était totalement de sa faute. Stupide Bae, stupide !!! La magie avait toujours un prix ! Pourtant son père lui avait répété un nombre incalculable de fois. C'était logique que ça allait finir comme ça. Et comme un idiot, il n'avait rien vu venir. Quelle odieuse erreur !
« Pardon Papa, pardon … Je …. Je voulais juste ….. »
Qu'est-ce qu'il voulait au juste ? Pourquoi avait-il fait tout cela ? Une part de lui voulait se venger, se délecter de la tête qu'il ferait sans ses pouvoirs, une autre part voulait lui prouver qu'il pouvait bien vivre sans et qu'il avait raison dès le départ. Mais avant tout, il voulait … il voulait que ….
« …. Que tout redevienne comme avant ! »
C'était si horrible de comprendre cela que lorsqu'on est fasse à la mort. Si seulement, il n'avait pas été aussi orgueilleux et rancunier. Si seulement il lui avait dévoilé son identité ce jour là dans la ruelle, ils auraient pu en discuter, il aurait pu lui laisser sa chance … Et ils n'en seraient pas là. En voulant le piéger avec sa propre faiblesse, à savoir, la magie, il en portait maintenant les conséquences, il payait le prix fort. Des flots de larmes continuaient de couler sur son visage, avant que des taches rouges vermeilles les entouraient. Son père se vidait de son sang alors que lui restait là, impuissant.
« A l'aide … A l'aide, à l'aide …. Papa …. ! »
Neal se figea une nouvelle fois lorsqu'il sentit cette main aussi déterminée que de désespérée agripper la sienne. De lointain souvenirs revenaient à la surface. Ce jour là …. ce portail temporel qui l'emportait, lui qui lui hurlait de venir et son père qui avait …. qui avait lâché sa main. Ce souvenir qui hantait ses cauchemars toutes les nuits depuis. La scène était différente et à la fois similaire. Il n'y avait aucun portail, ce n'était pas lui qui allait être emmené ailleurs. Mais …. encore une fois, il ne voulait pas qu'ils soient séparés, il voulait qu'il reste avec lui.
« Ne lâche pas main … Je t'en supplie … Cette fois-ci ne la lâche pas …. Ne refais pas ça ….. Restons ensemble … Restons ensemble papa ! »
Il y avait tellement de désespoir et de souffrance dans la voix de Neal qu'il ne reconnu pas ce timbre tremblant. Sa propre voix lui était inconnue et surtout, son coeur lui faisait tellement mal. Son père était dans le même état que lui, son visage couvert de larmes, qui semblait se raccrocher à des souvenirs, à des espoirs et à l'amour.
Mais tout ceci n'était pas suffisant, rien ne semblait suffisant pour le maintenir en vie, avec tout le sang qu'il perdait, la lame étant bien placé. Il ferma les yeux alors que du sang coulait de sa mâchoire. Non, non, non, pas ça !! Bae paniqua en le secouant, pour qu'il ouvre les yeux, en vain.
« NON NON NON !!! PAS CA !! OUVRE LES YEUX !!! OUVRE LES YEUX PAPA !!! »
Mais Rumplestiltskin semblait déjà dans l'inconscience. Neal sentit des bras l'agripper pour le reculer. Quelqu'un essayait de le faire lâcher prise, alors qu'il tenait le bras de son père, le corps contre lui. Le jeune homme se débattit en hurlant, ne voulant pas lâcher prise. Il n'entendit pas la serveuse qui essayait de le calmer en lui certifiant que l'ambulance arrivait. Il n'entendit pas cette dernière arriver tant il était seul, dans son désespoir, dans ses ténèbres, à hurler. Bon sang, pourquoi ne lui avait-il pas dit tout simplement qui il était …. C'est de sa faute, tout est de sa faute ! Parce qu'il avait employé des moyens dangereux au lieu de parler avec ses sentiments.
Neal ne saurait dire à quel moment les pompiers avaient transporté le corps de son père, il n'avait même pas conscience d'avoir suivi le mouvement, ni d'être entré dans l'hopital. Lorsqu'il reprit le contrôle de ses émotions, il était assit sur une chaise, devant un lit d'hopital où reposait son père, un masque respiratoire sur le visage. La main de Bae serrait doucement celle de son paternel et il écarquilla les yeux lorsque ce dernier ouvrit les siens.
« ….. Pa …. Papa ? »
Il était en vie. Oui, il était en vie.
« … Je suis désolé …. Je suis tellement désolé …. Pardon, pardon Papa …. Je ne voulais pas ça ... »
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